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ISM France - Archives 2001-2021

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Gaza -

Savez-vous qui est Jumana Abu Jazar ? (vidéos)

Par

Bien qu'elle n'ait que 10 ans, Jumana a traversé beaucoup d'épreuves. Jumana Abu Jazar est une jeune palestinienne privée de son père, détenu par les autorités israéliennes d'occupation depuis 2000. A 4 mois, elle perdait sa mère morte d'insuffisance rénale. Jumana vit maintenant avec sa grand-mère, qui est âgée. Les réglementations israéliennes draconiennes sur les visites en prison empêchent Jumana de voir son père, la dernière visite a eu lieu en 2006. L'année suivante, les autorités israéliennes ont annoncé la suspension des visites familiales pour les prisonniers palestiniens de Gaza détenus dans leurs geôles après la capture du soldat Shalit en 2007.

Savez-vous qui est Jumana Abu Jazar ? (vidéos)

Photo de Jumana Abu Jazar extraite de la vidéo ci-dessous.
Selon les chiffres du Comité de la Croix-Rouge, la décision israélienne, qui prive les détenus d'un lien familial essentiel et les isole du monde extérieur, concerne plus de 700 familles de Gaza privées de visites de leurs proches emprisonnés depuis 4 ans.

Jumana, qui participe à un sit-in de protestation contre l'interdiction israélienne de visites, dit qu'elle veut voir son père et exhorte la communauté internationale à l'aider.

Jumana raconte : "Lorsque l'ancien Président US Jimmy Carter est venu à Gaza, je l'ai rencontré et je lui ai dit que mon père était en prison, que ma mère et mon grand-père étaient décédés, et que même mon oncle Ayman, que j'appelais Papa, était tombé en martyr. Je suis la seule fille de mon père ; je n'ai que Dieu et mon père. J'ai demandé à Carter : 'Pourriez-vous attendre dix ans pour voir votre unique fille ?' Il a dit, 'Non, non', et il a pleuré."

Najya Mesleh est un autre exemple. Sa vie a changé quand des soldats israéliens ont surgi en force dans sa maison pour arrêter son mari, deux semaines après leur premier anniversaire de mariage. Le mari de Najya a été condamné à 99 ans de prison. Elle a décidé de l'attendre. Les premières années, Najya a été autorisée à le voir et pouvait toucher ses doigts à travers le grillage du parloir, et c'était beaucoup pour eux deux. La situation a empiré lorsque les autorités d'occupation ont décidé de remplacer le grillage par une vitre épaisse, rendant impossible tout contact physique.

"Nos souffrances ont augmenté en 2003," dit Najya Mesleh, "avec l'installation de vitres qui créent une barrière entre nous et les détenus. Avant, nous aimions toucher les doigts et les mains de nos bien-aimés. Mais on nous empêche même ce contact. Avant, une mère pouvait embrasser son fils, un enfant pouvait embrasser son père."

Selon le droit international, priver les prisonniers de visites familiales est illégal.

Reportage sur Jumana et Najya à Gaza




Sit-in en soutien aux prisonniers à Gaza-ville le 3 mai 2012
Deux jeunes filles chantent pour les prisonniers lors du rassemblement en solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim à Al-Jundy, la Place du Soldat Inconnu, à Gaza-ville.



Photo
Des Palestiniennes de Gaza se dirigent vers Al-Jundy

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Hana Shalabi, toujours faible, participe au rassemblement

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Grévistes de la faim à Gaza en solidarité avec les prisonniers sur la place Al-Jundy

Source : Al Resalah

Traduction : MR pour ISM

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5 mai 2012