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ISM France - Archives 2001-2021

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Moyen Orient -

La coopération russo-syrienne : une réaction aux menaces américano-israéliennes

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Le renforcement de la coopération militaire. Il s'agit ‎du thème majeur du sommet russo-syrien à Sotchi, ville ‎portuaire russe sur les rives de la mer Noire. Le président ‎Bachar al-Assad et son hôte russe Dmitri Medvedev ont ‎discuté surtout d'armements modernes, notamment du ‎système de défense anti-missile S-300 et de tanks que ‎Moscou envisage de vendre à Damas, à ce proche allié de ‎l'époque de la Guerre froide, au sein du Moyen-Orient.

La coopération russo-syrienne : une réaction aux menaces américano-israéliennes


Le président russe Dimitri Medvedev en compagnie de son homologue syrien Bachar al-Assad, à Sochi jeudi (photo Le Figaro)

Dans les années 70, au paroxysme des rivalités de l'Union ‎Soviétique avec les Etats-Unis, Moscou avait mis sur pied ‎une base navale sur les rives syriens de la Méditerranée et ‎la Russie de 2007 avait livré, dans le cadre de ses ‎coopérations militaires avec Damas, des Mig et un système ‎sophistiqué de défense antiaérienne.

Et le tout récent accord ‎russo-syrien de consolider les bases de leur coopération ‎d'ordre militaire, aux enjeux importants, est, aux yeux ‎d'aucuns, une pure réaction aux menaces américano-‎israéliennes.

Le tandem Tel-Aviv-Washington suit avec ‎acharnement la politique d'isolement de Damas et de ‎Moscou sur l'échiquier international.

La Russie et la Syrie ‎ont convenu d'élargir leur coopération militaire dans des ‎circonstances où le régime sioniste a fourni des armes à ‎Tbilissi, selon le Kremlin qui est aussi inquiet, de l'accord ‎Washington-Varsovie d'installer des éléments du bouclier ‎anti-missile US sur le territoire polonais, y voyant une ‎menace d'ordre sécuritaire à ses portes.

N'oublions pas ‎aussi le rôle du régime sioniste dans la vente des drones ‎espions et des tanks à la Géorgie, renforçant cette ‎hypothèse que Washington et Tel-Aviv visent à détourner ‎Moscou du Moyen-Orient en l'impliquant dans une crise ‎caucasienne.

Dans ce contexte, le président Assad se rend à ‎Moscou où il a pris fait et cause pour la Russie dans le ‎conflit avec la Géorgie. Il s'est aussi déclaré contre la ‎politique occidentale d'isolement russe. Une telle prise de ‎position prend de l'importance lorsque l'on met en parallèle ‎les pressions de l'Occident d'isoler la Syrie et le souhait de ‎Moscou de contribuer Damas dans le règlement des ‎questions moyen-orientales.

C'est justement dans un tel ‎contexte que la proposition de Bachar Assad de négocier ‎sur l'installation du système de défense anti-missile en ‎Syrie pourrait retenir l'intérêt de Moscou d'autant que le ‎Kremlin a toujours voulu avoir un rôle de premier plan au ‎Moyen-Orient.

Pourtant, la Russie est jusqu'à présent ‎restée passive aux demandes des pays arabes de créer une ‎sorte d'équilibre dans la région, face aux exactions du ‎régime sioniste.

Or, dans un contexte où les menaces anti-‎russes de Washington et de Tel-Aviv montent d'un cran en ‎Europe et au Caucase, la Russie pourrait saisir l'occasion ‎pour riposter à ses ennemis d'une part et de l'autre ‎redynamiser son rôle dans le paysage moyen-oriental.‎

Source : IRIB

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