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Gaza -

Le Hamas menace d'organiser des manifestations massives à la frontière si Israël refuse de laisser entrer l'aide du Qatar à Gaza

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05.06.2021 - Le Hamas a menacé de relancer la Grande Marche du Retour de 2018 si Israël refuse de laisser entrer l'aide qatarie dans la bande de Gaza assiégée, a déclaré vendredi le groupe militant palestinien. En janvier, le Qatar s'est engagé à verser 360 millions de dollars à Gaza, qui seront versés sur 2021. La nécessité d'acheminer l'aide est devenue encore plus urgente après qu'Israël a lancé une campagne de bombardements incessants de 11 jours sur l'enclave ruinée, tuant plus de 250 Palestiniens, dont 67 enfants.

Le Hamas menace d'organiser des manifestations massives à la frontière si Israël refuse de laisser entrer l'aide du Qatar à Gaza

Yahya Sinwar, élu en février 2017 Premier ministre du gouvernement du Hamas dans la Bande de Gaza pour succéder à Ismail Haniyeh, lors d’une conférence de presse à Gaza le 5 juin 2021
Bien que Gaza ait subi des dégâts considérables à la suite des raids aériens israéliens, Tel-Aviv refuse d'autoriser l'entrée de l'aide qatarie dans l'enclave sous blocus.

Lea Goldin, la mère du lieutenant israélien Hadar Goldin, dont le corps est détenu par le Hamas, a déclaré que le chef d'état-major adjoint de l'armée israélienne, Ayal Zamir, lui avait promis qu'Israël n'autoriserait pas le transfert de fonds qataris dans la bande de Gaza tant que le Hamas n'aurait pas rendu le corps de son fils.

Vendredi, le Hamas a menacé Israël, dans un message transmis par des médiateurs égyptiens, de renouveler les manifestations massives de 2018 contre la clôture frontalière si l'aide n'arrive pas d'ici la semaine prochaine.

Cette déclaration a été faite alors que le ministre qatari des Affaires étrangères Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani a démenti que son pays finance des organisations terroristes à Gaza - des accusations formulées par Israël pour empêcher l’entrée de l'aide dans l'enclave, où vivent plus de deux millions de Palestiniens.

"Le Qatar a investi un milliard quatre cent millions de dollars dans la restauration de la bande de Gaza depuis 2012, et Israël sait exactement où va tout cet argent", a-t-il déclaré.

Les manifestations de la Grande Marche du Retour ont commencé le 30 mars 2018, date qui coïncidait avec la Journée de la Terre de Palestine - une commémoration du droit au retour des Palestiniens, et ont duré plusieurs semaines.

Des dizaines de milliers de réfugiés palestiniens, qui représentent 70 % de la population totale de Gaza, marchaient jusqu'à la barrière frontalière avec Israël pour montrer leur volonté de revenir dans leurs foyers à l'intérieur de la Palestine historique.

Les manifestations, pour la plupart pacifiques, comprenaient des formes culturelles de résistance telles que le chant, la danse dabke et des activités familiales. Elles ont été accueillies par des tireurs d'élite israéliens, qui ont tué au moins 200 personnes et en ont blessé plus de 8.000.

Bien que les Palestiniens n'aient pas traversé la frontière israélienne et soient restés sur leur propre territoire, les Palestiniens jugés comme s'approchant "trop près" de la barrière frontalière ont été immédiatement abattus.

Israël a fait l'objet de critiques internationales pour sa réponse meurtrière aux marches de masse. Les groupes de défense des droits de l'homme ont qualifié d'illégaux les ordres de tir ouvert, estimant qu'ils autorisent effectivement les soldats à utiliser une force potentiellement meurtrière contre des manifestants non armés.

Cependant, Israël a défendu son usage disproportionné de la violence contre les manifestants pacifiques de la Marche du grand retour [après avoir été menacé de poursuites judiciaires de la part de groupes internationaux de défense des droits], arguant que les lois sur les droits de l'homme ne s'appliquent pas à ce qu'il décrit comme des "actes de guerre".



Source : The New Arab

Traduction : MR pour ISM

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