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ISM France - Archives 2001-2021

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Palestine -

Les racines de l'héritage de Sharon

Par

Salman Abu Sitta est le président de la Palestine Land Society à Londres

La pratique Sioniste en Palestine a toujours été de saisir la terre et d'expulser ses habitants.
C'est une stratégie simple qui, dans le monde d'aujourd'hui, est dénoncée comme crime de guerre, comme un nettoyage ethnique impitoyable.
Après avoir conquis 78% de la Palestine en 1948, l'année de la Nakba, les Israéliens ont commencé à consolider leurs gains en cherchant à conquérir la Palestine Arabrein (vidée des Arabes).

Une politique a été instituée -- qui reste active aujourd'hui -- tuer tout Palestinien qui cherche à rentrer dans son foyer, le raisonnement étant qu'il ou elle cherchait à "infiltrer" le territoire conquis.

Par la suite, même l'expression d'une intention de rentrer était suffisante pour les Israéliens qui ont commencé une politique d'assassinats des chefs de la résistance dans des villes Arabes et Européennes et dans les territoires palestiniens occupés depuis les années 70.

C'est une politique qui a ses racines dans la Seconde Guerre Mondiale, époque où ont été formés un certain nombre d'hommes qui allaient devenir des officiers israéliens en 1948 et quand ceux qui deviendraient des immigrés-soldats juifs en Palestine apprenaient la nature de la cruauté systématisée entre les mains des soldats Nazis, en particulier en Pologne.


Au cours de 1948, 675 villes et villages palestiniens ont été dépeuplés et plus de 70 massacres et atrocités ont été commis.
Que ces massacres aient suivi un schéma d'ensemble, répété village après village, suggère que les exécutants "avaient compris" ce qu'ils étaient invités à faire sans besoin d'ordres écrits, une réplique des événements de la Seconde Guerre Mondiale.


Après la cessation des hostilités en 1949, Israël a commencé l'opération "Megrafa", son objectif était de pourchasser les Palestiniens qui revenaient. Cela s'est poursuivi pendant presque toute l'année 1949, visant les villageois palestiniens en Galilée.

Puis, quand l'opération Megrafa a été terminée, les forces israéliennes ont commencé à expulser la tribu Al-Sani de BeerSheba vers Hebron.
Et entre 1950 et 1956, elles ont organisé une campagne concertée -- à laquelle a participé Ariel Sharon -- pour conduire la tribu Al-Azazma d'Al-Auja, dans la zone démilitarisée, vers le Sinai.


Le représentant égyptien aux Nations-Unies a déclaré aux membres du Conseil de Sécurité en novembre 1950 : "Cela a commencé le 20 août 1950. Les autorités israéliennes ont expulsé, par la force armée, tous les Bédouins vivant dans la zone démilitarisée d'Al-Auja en Palestine vers le territoire égyptien. Les observateurs des Nations Unies 'ont retrouvé' morts 13 Arabes, dont des femmes et des enfants, pendant l'exode et les corps de plusieurs d'entre eux ont été retrouvés écrasés par des véhicules blindés. Le 3 septembre, le nombre d'Arabes expulsés avait atteint 4.071."

La même année, les Israéliens ont organisé l'expulsion des habitants d'Al-Majdal qui étaient restés pendant les hostilités de 1948. 2.500 personnes qui étaient restées sur une population originale de 12.000 personnes ont été conduites vers Gaza.


Pour perpétrer l'expulsion impitoyable des Palestiniens et l'exécution de ceux qui revenaient, les Israéliens ont créé l'Unité 101, un peloton de tueurs qui serait désavoué par l'armée israélienne quand ses actes brutaux contre des civils deviendraient notoires.

Des membres de l'Unité 101 étaient autorisés à porter des vêtements civils et étaient réputés pour leur ivresse quand ils étaient en patrouille.
Aucune restriction n'a été fixée sur la quantité de munitions qu'ils pouvaient utiliser.


Dans un article paru dans Haaretz le 29 janvier 1999, Gideon Spiro, un ancien membre du 890ème bataillon, a déclaré que l'unité "était un premier prototype en plus primitif des unités de liquidation plus sophistiquées de Duvdevan et Shimshon fondées pendant l'Intifada".
Ses opérations, écrit Spiro, étaient caractérisées par "un bon nombre de massacre de civils et peu de véritable combat".


L'unité 101 a été créée le 30 juillet 1953 et Ariel Sharon a été choisi en tant que son commandant.

Dans les guerres à la frontière d'Israël, l'historien israélien Benny Morris décrit le peloton de tueurs : "les nouvelles recrues ont commencé un régime astreignant d'entrainement jour et nuit, leurs exercices d'orientation et de navigation les emmenaient souvent de l'autre cêté de la frontière; la rencontre avec les patrouilles ennemies ou les gardes des villages était considéré comme la meilleure préparation pour les missions qui les attendaient. Quelques commandants, tels que Baum et Sharon, ont délibérément recherché des échanges de tirs. Les recrues de l'Unité 101 faisaient des marches obligatoires et de la gymnastique, du judo, et ils avaient une formation aux armes et au sabotage, dans leur camp de base à Sataf, un village Arabe abandonné juste à l'ouest de Jérusalem."


Une de ses premières grosses opérations fut d'attaquer le camp de réfugiés de Bureij les 28 et 29 août 1953. E H Hutchison, un observateur de la trêve des Nations-Unies, décrit le massacre de Bureij dans son livre : "La Trêve Violente".

"L'un des derniers et des plus graves incidents dans la bande de Gaza a été l'attaque contre plusieurs maisons et huttes dans le camp de réfugiés Arabes de Bureij dans la nuit du 28 août. Des bombes ont été jetées par les fenêtres des huttes dans lesquelles les réfugiés dormaient et, quand ils se sont sauvés, ils ont été attaqués avec de petites armes et des armes automatiques. Les victimes s'élevèrent à 20 tués, 27 sérieusement blessés, 35 moins sérieusement blessés."

Morris consigne également l'attaque sur la population civile : "Les observateurs étrangers ont appelé l'incursion de Bureij 'un cas épouvantable de massacre délibéré'... '[ ] l'incident a causé un effarement et un malaise intenses dans l'ensemble de la bande', a rapporté le directeur temporaire de l'UNWRA, Leslie Carver. Il a demandé instamment que les Nations Unies protestent fortement en Israël au sujet de 'l'attaque non-provoquée contre les réfugiés inoffensifs et sans défense. Israël a nié sa responsabilité, menant les diplomates et les officiels à la conclusion que 'les colons israéliens ou 'un kibbutz local 'avaient effectué l'incursion de leur propre initiative."


Le mois suivant, Azazma a été à nouveau attaqué. Selon Hutchison, des avions israéliens "ont attaqué des Arabes et leurs troupeaux de chameaux et de chèvres. En même temps, des incidents d'une gravité grandissante se sont produits dans la zone démilitarisée elle-même. Des groupes armés israéliens ont patrouillé dans la zone; ils ont tiré sur des Bédouins aux deux principaux puits; Des Arabes et leurs troupeaux ont été tués par des attaques aériennes et terrestres; des forces armées israéliennes, jusqu'à environ 30 hommes, ont tiré sur les troupeaux et brûlé les tentes des Bédouins."


L'un des massacres de l'Unité 101 a eu lieu à Qibya dans la nuit du 14 octobre 1953. Ils ont fait sauter des maisons du village pendant que les habitants étaient endormis. 69 femmes et enfants ont été tués.

Selon un rapport des Nations-Unies : "Des corps criblés de balles près des portes et de multiples coups sur les portes des maisons démolies indiquaient que les habitants avaient été forcés de rester à l'intérieur pendant qu'on faisait exploser leurs maisons".

Les massacres de Qibya ont provoqué une condamnation internationale. Ben Gurion a nié toute reconnaissance du massacre, ou toute implication de l'armée israélienne.

Au début des années 50, l'Unité 101 fût responsable d'atrocités semblables à Idna, Surif, Wadi Fukin, Falameh, Rantis, Jérusalem, Budrus, Dawayima, Beit Liqya, Khan Yunis et Gaza.

Le peloton de tueurs se déchainait, établissant un mode de fonctionnement qui continue encore aujourd'hui, bien que, au lieu d'être pratiqué par un petit groupe officiellement désavoué, la stratégie de l'Unité 101 est maintenant celle de l'armée israélienne.

Ce sont des stratégies qui ont leurs racines dans l'expérience terrible des Juifs entre les mains de leurs tortionnaires Nazis, dont ont été témoins de nombreux hauts officiers dans la guerre de conquête de 1948 qui avaient servi dans l'armée Britannique, l'armée Rouge et d'autres forces Européennes.

Ils ont intériorisé ce dont ils avaient été témoins et trois ans plus tard, ils utilisaient les mêmes méthodes brutales contre les Palestiniens.

Les Nazis avaient instauré des troupes spéciales pour pourchasser les Juifs, les tuer et ensuite piller et détruire leurs biens.

Comme l'Unité 101, ils n'avaient aucun ordre contraignant et aucune limite n'avait été fixée sur leur utilisation de munitions ou d'armes. Ils consommaient beaucoup d'alcool. Leur discipline était généralement vague.

Une de ces forces -- sûrement pas par coïncidence -- s'appelait le 101ème Bataillon de Réserve de la Police.

Le Bataillon 101 fût responsable "de la déportation et du massacre horrible en Pologne de dizaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants Juifs" écrit Daniel Jonah Goldhagen dans "Les Bourreaux volontaires d'Hitler".

Goldhagen dénonce avec des détails terrifiants et tragiquement familiers les atrocités du Bataillon 101 contre les Juifs, avec comme preuve de nombreux documents et photographies.

Le Bataillon 101 était divisé en trois compagnies qui à leur tour étaient divisées en trois pelotons dont chacun était encore divisé en groupes d'environ 10 hommes. L'Unité 101 de Sharon était organisée de la même façon.

Dans le Désastre de la Palestine, Mohamed Nimr Al-Khatib, un notable de Haïfa, cite un survivant du massacre de Tantura qui s'est déroulé les 22 et 23 mai 1948 : "Dans la nuit du 22 au 23 mai, les Juifs ont attaqué de trois cêtés et sont arrivés par la mer avec des bateaux. Nous avons résisté dans les rues et les maisons et au matin il y avait des cadavres partout. Je n'oublierai jamais ce jour-là. Les Juifs ont rassemblé les femmes et les enfants à l'endroit où ils avaient entassé les corps afin qu'ils puissent être près de leurs maris, pères et frères morts...

Ils ont rassemblé les hommes dans un second lieu, et ils les prenaient par groupes et ils les abattaient. Un officier a choisi 40 hommes et les a emmenés sur la place du village. Ils ont été mis de cêté par groupes de quatre. Ils en ont abattu un et ont ordonné aux autres trois de déposer le corps dans un grand trou. Alors ils ont abattu un second et les deux autres ont porté son corps jusqu'au trou, et ainsi de suite."


Le Maariv du 4 février 2001 a sorti un article qui citait Eli Shimoni, un officier israélien de la Brigade Alexandroni, la force responsable du massacre de Tantura.

Selon Shimoni "les prisonniers étaient emmenés par groupes à une distance de 200 mètres, et c'était là qu'ils étaient abattus... Les soldats venaient voir le commandant-en-chef et disait 'mon cousin a été tué pendant la guerre'. En entendant cela, le commandant ordonnait aux troupes de mettre de cêté un groupe de cinq à sept personnes et de les exécuter.
Alors un soldat est venu et a dit que son frère était mort dans une des batailles. En entendant cela, c'était à un frère que la vengeance était dédiée. Le commandant a ordonné aux troupes prendre un groupe plus important, et ils ont été abattus, et ainsi de suite."

Il est intéressant de comparer ceci à un récit de Goldhagen d'un massacre de Juifs par les Nazis, dans lesquels il cite un soldat allemand : "Ces juifs ont été emmenés dans les bois sur l'instruction de Sgt Steinmatz. Il a ordonné que les Juifs s'allongent sur le sol les uns à cêté des autres avant de les abattre. Du champ, un petit groupe du premier peloton a amené un groupe d'environ 50 à 60 juifs avec des bêches et des pelles dans un secteur boisé à 2 km de l'endroit où avait lieu l'exécution."

"Les Allemands," poursuit Goldhagen "ont obligé les Juifs à creuser un grand trou pour l'exécution... en dépit de la chaleur intense de la journée, les Juifs n'ont pas été autorisés à boire ou à manger."

Quand la colonne s'est approchée du lieu de l'exécution, les Allemands ont séparé les hommes des femmes, en les déposant à différents endroits, à environ 50 mètres du trou... Les Allemands ont pris à leurs victimes tous les objets de valeur qu'ils possédaient...
Un témoin se souvient fort bien de l'image de ces Juifs, la plupart d'entre eux étaient dévêtus jusqu'à la taille, restant pendant des heures sous le soleil et leur peau devenant sérieusement brûlée.
Après s'être déshabillés, les juifs devaient s'allonger, prostrés dans un secteur confiné et n'étaient pas autorisés à se déplacer.
Quand le massacre a été finalement prêt à commencer, les hommes du deuxième peloton ont formé un passage entre le site de la mise en scène du massacre et le lieu du massacre lui-même.
Des groupes successifs de 15 à 20 juifs étaient forcés de courir jusqu'au trou sur le lieu du massacre, en courant à travers le passage d'Allemands, les Allemands leur criaient dessus et les frappaient avec la crosse de leurs fusils pendant qu'ils passaient."

Les Allemands savaient ce qu'on attendait d'eux. Selon un qui s'est souvenu : "Ce qui est particulièrement horrible, c'est que pendant cette exécution, un grand nombre de Juifs qui ont été abattus n'ont pas été mortellement blessés pourtant, sans être libérés de leurs souffrances, ils ont été recouverts par les victimes qui ont suivi."

En 1948, les Israéliens savaient aussi ce qu'on attendait d'eux. Ils ont terrorisé les fermiers locaux en conduisant des jeeps dans leurs champs et en leur tirant dessus. Typiquement, plusieurs jeeps, avec des mitrailleuses installées à l'avant et à l'arrière, surprenaient les habitants sans méfiance et les abattaient sur place.

Uri Avnery, maintenant pacifiste, était à l'époque membre de l'organisation terroriste de l'Irgun, enrêlé dans l'unité de commando du Bataillon Giv'ati connue sous le nom de Samson Foxes. Le bataillon a mené des incursions en jeeps et a fait de nombreuses victimes parmi les civils.

En Apartheid Israël, Uri Davis écrit : "le responsable politique du bataillon, Abba Kobner, se transformait en rhétorique Nazi dans les rapports de bataille tels que celui daté du 12 juillet 1948 et intitulé Aju al-Yahud (les Juifs sont venus) dans lequel il dit : "Nous avons brisé le moral de l'ennemi et pris leurs corps ouverts... Nous sommes confiants que la décomposition des cadavres fera fleurir nos champs... "

Le nom même de l'unité, Samson Foxes (ndt : Renards de Samson,) qui avait été donné en l'honneur du commandant de l'Africa Korps des Allemands, Erwin Rommel, surnommé Desert Fox (ndt : Renard du Désert), souligne encore les similitudes entre les pratiques Israéliennes et celles des Nazis, même dans cette première partie de la guerre.

Les Forces Nazis et les Forces israéliennes pourchassaient les civils, les rassemblaient, tiraient sur toute personne qui montrait des signes de résistance, rassemblaient des personnes dans des bois ou dans des espaces ouverts, choisissaient des petits groupes pour les abattre et leur ordonnaient de creuser leurs propres tombes.
Ils entassaient les corps dans des trous et prenaient plaisir à humilier leurs victimes.

Les Israéliens répètent sans fin qu'ils combattent pour "leur existence même".

De même, Goldhagen cite un officier allemand d'un peloton de tueurs écrivant à son épouse en septembre 1942 : "Nous nous battons dans cette guerre contre les Juifs aujourd'hui pour l'existence même de notre völkisch (race)."

Le même officier écrit que : "Ils (les soldats allemands) font ce que l'ennemi (nous) ferait". C'est une justification facile des atrocités qui doivent sûrement résonner en Israël où l'acceptation tacite parmi les officiers du meurtre des civils, de l'expulsion, de la destruction des villages et des biens sans ordres écrits est répandue. Goldhagen mentionne à plusieurs reprises que les Allemands "avaient compris" ce qu'il fallait faire. Ils n'avaient pas besoin d'ordres écrits incriminants.

Les historiens israéliens, y compris Pappe, Morris et Benvenisti, tous notent que Ben Gurion n'a jamais publié de tels ordres par écrit.

Ce qui était exigé était compris par les officiers et les soldats et ils ont effectué efficacement leurs ordres non écrits. Aucun n'a été puni quand leurs crimes sont devenus publics. En effet beaucoup ont eu de la promotion.

Il a suffi d'un petit geste de la main de Ben Gurion pour que Izhak Rabin "comprenne" que les habitants de Lydda devaient être expulsés.

Soixante à 70 mille hommes, femmes et enfants ont marché vers l'est de Lydda dans la chaleur de juillet. Pendant la marche obligatoire, cette masse d'êtres humains terrifiés s'est fait tirer dessus à plusieurs reprises par des soldats Israéliens. Durant la marche, des personnes âgées et des enfants sont tombés sur le bord de la route.

La marche de la mort était encore une autre pratique qu'Israël a adopté des Nazis.
Il imitait également le Reich en forçant ses victimes à travailler dans les camps.

Les enregistrements du CICR (Croix Rouge) pour la Palestine, maintenant accessibles après 50 ans, décrivent plusieurs camps installés par Israël en 1948 où des villageois palestiniens non-combattants ont été forcés de travailler pour aider l'effort de guerre israélien et l'économie israélienne. La Croix Rouge a régulièrement visité les camps.

Certains arguent du fait que la brutalité est la même à travers le monde et que des crimes de guerre se produisent dans toutes les guerres, ce qui est précisément pourquoi le Statut de Rome de 1998, et la Cour Criminelle Internationale, ont été approuvés par tant d'Etats cependant, de façon révélatrice, pas par les Etats-Unis et Israël.

Il est tragique que l'appel Sioniste du "Plus Jamais", ou "en Brera"(aucune alternative), soit parvenu en fin de compte à être utilisé non pas contre le coupable mais pour justifier le meurtre des Palestiniens, une population civile sans méfiance sur une terre lointaine.

"C'était tragédie suprême," écrit Arnold Toynbee, "que la leçon qu'ils (les Juifs) ont apprise de leur rencontre avec les Gentils Nazis Allemands n'ait servi, non pas à éviter mais à imiter certains des actes immoraux que les Nazis ont commis contre les juifs."

Source : Al-Ahram

Traduction : MG pour ISM

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