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ISM France - Archives 2001-2021

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Liban -

Le gouvernement libanais est né !

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Après plus de quatre mois de tractations, le gouvernement libanais a enfin vu le jour. L'entente syro-saoudienne a joué un rôle primordial à ce sujet, mais elle n'était pas suffisante à elle seule, vu les ingérences américaines incessantes dans les plus petits détails.

En fin de compte, l'opposition a annoncé lors de la réunion de ses leaders chez le secrétaire général du Hezbollah son acceptation de la formation gouvernementale qui lui a été présentée.

Cependant, les divergences au sein de la coalition du 14 mars sur la distribution des portefeuilles ont persisté jusqu'à la dernière minute, entravant ainsi l'aboutissement à un accord final plus tôt.

Selon des analystes, le Premier ministre Saad Hariri a présenté des concessions à l'opposition après sa deuxième nomination le 16 septembre dernier: Il a accepté la désignation par le Courant Patriotique Libre (CPL) du ministre des Télécommunications Joubrane Bassil alors qu'il refusait auparavant le principe de nomination des perdants aux législatives dans le gouvernement.

Il a par ailleurs accepté de redonner au CPL le portefeuille des Télécommunications, au moment où la majorité parlementaire refusait de l'octroyer à l'opposition, sous prétexte qu'il est "un portefeuille sensible du point de vue sécuritaire".

Le 9 novembre 09, vers 15.00h locale de Beyrouth, le général Michel Aoun accueillit le Premier ministre en charge Saad Hariri et lui présenta la liste des noms de ses ministres. Il annonça la nouvelle de la naissance du gouvernement le jour même.

Vers 19.00h locale de Beyrouth, Hariri arriva au palais présidentiel de Baabda pour présenter la formation gouvernementale au président Michel Sleimane.

Le chef du Parlement Nabih Berri ne tarda pas à les rejoindre, confirmant ainsi que le gouvernement est pratiquement né.

A l'issue de cette réunion tripartite, le secrétaire général du conseil des ministres Souheil Bouji annonça publiquement les décrets constitutionnels de la naissance du gouvernement.

Il précisa alors que le gouvernement d'union nationale regroupe 30 ministres (15 pour la majorité, 10 pour l'opposition et 5 pour le chef de la République).

La distribution officielle des portefeuilles est la suivante :

1-Elias Murr (vice-premier ministre et ministre de la défense)
2-Boutros Harb (ministre du Travail)
3-Akram Choheyeb (ministre des déplacés)
4-Ghazi Aridi (ministre des Travaux publics et des transports)
5-Michel Faraoun (ministre d'Etat pour les affaires du Parlement)
6-Ali Hussein Abdallah (ministre des jeunes et du sport)
7-Adnane Kassar (ministre d'Etat)
8-Mohammed Khalifeh (ministre de la santé)
9-Mohammed Safadi (ministre du commerce et de l'industrie)
10- Tarek Metri (ministre de l'Information)
11-Mohammed Fneich (ministre d'Etat pour les affaires du développement administratif)
12-Jean Ogaspian (ministre d'Etat)
13-Ibrahim Najar (ministre de la justice)
14- Wael Abou Faour (ministre d'Etat)
15-Zyad Baroud (ministre de l'intérieur et des municipalités)
16-Joubrane Bassil (ministre de l'énergie)
17-Hussein Haj Hassan (ministre de l'agriculture)
18-Ibrahim Dadayan (ministre de l'industrie)
19-Mona Ofeish (ministre d'Etat)
20-Ali Shami (ministre des Affaires Etrangères)
21-Hussein Mneimneh (ministre de l'Education et d'enseignement)
22-Adnane Sayed Hussein (ministre d'Etat)
23-Charbel Nahhas (ministre des Télécommunications)
24- Fadi Abooud (ministre du Tourisme)
25- Salim Sayegh (ministre des affaires sociales)
26-Roba Haffar (ministre des Finances)
27-Youssef Saadeh (ministre d'Etat)
28-Salim Wardeh (ministre de la culture)
29-Mohammed Rahal (ministre de l'environnement)

A la suite de l'annonce de la formation gouvernementale, le Premier ministre a indiqué dans son discours que le gouvernement confirme le succès du principe de la coexistence et de l'entente nationale.

"Ce gouvernement sera soit une occasion pour renouveler la confiance en l'Etat et en ses institutions, soit une expérience à travers laquelle les Libanais échoueront de nouveau de réaliser le consensus entre eux. L'entente signifie la coopération, la coordination, et la participation, et signifie également un gouvernement qui joue le rôle d'une véritable autorité exécutive efficace", a-t-il indiqué.

Et d'ajouter, le Liban a souffert des évènements douloureux comme l'assassinat de Rafic Hariri (ancien premier ministre), la vague des assassinats politiques, la guerre israélienne, les problèmes sécuritaires et politiques. "Mais nous avons vaincu la division, la guerre israélienne, et nous avons décidé de redonner de la considération aux institutions constitutionnelles pour permettre au pays de renaitre".

Selon le Premier ministre, le nouveau gouvernement va traiter les problèmes économiques, la dette publique, lutter contre la corruption, développer les administrations, mettre en œuvre les différents décrets de l'accord de Taëf, faire face aux menaces israéliennes, recouvrer le droit du Liban à ses terres, protéger la souveraineté du pays, coopérer avec les frères arabes, participer aux efforts de la réconciliation arabe, et redonner de la considération au statut du Liban dans la région.

La première séance gouvernementale aura lieu ce mardi pour former une commission chargée de formuler la déclaration ministérielle, en vue d'obtenir le vote de confiance au Parlement.


Source : Al Manar

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