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ISM France - Archives 2001-2021

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Palestine 48 -

Le nombre élevé des Palestiniens inquiète les sionistes

Par

Le déséquilibre démographique entre la population juive et la population palestinienne au profit de la dernière devient une inquiétude majeure qui ronge les politiciens, les centres de décisions et notamment les responsables de l’immigration de l’entité sioniste.

En effet, un recul considérable de l’émigration de Juifs vers les territoires palestiniens occupés est constaté. De plus, la différence entre la moyenne de natalité des deux populations se maintient toujours. Ces données s’imposent sur les politiques intérieure et extérieure de l’Etat hébreu d’occupation.

Le ministère israélien de l’immigration a récemment levé le voile sur un recul historique de l’arrivée de Juifs. En 2007, son niveau est au plus bas depuis plus de vingt ans. Cette année qui vient de prendre fin, leur nombre n’a pas dépassé les 19.700 émigrés. Les autorités israéliennes s’affolent et cherchent des solutions.

Vers l’extérieur

C’est à l’étranger que ce ministère cherche d’abord cette solution. Il cherche à traiter la baisse du nombre d’émigrants vers l’entité sioniste. Il veut ramener les 15.000 sionistes qui avaient quitté l’Etat hébreu, et inciter quelque 20.000 Juifs à venir, selon l’Institut de Planification du Peuple Juif.

Ces tendances sont soutenues par le premier ministre israélien Ehud Olmert. Il vient de lancer un appel aux Juifs du monde entier à venir habiter dans les territoires palestiniens occupés en 1948. Il promet de leur fournir des encouragements financiers et matériels, et une vie meilleure : "Venez nous rejoindre, car ici, c’est le meilleur endroit pour vivre".

Depuis la fin de la grande émigration de l’an 2002 où environ un million de Juifs de l’ancienne Union Soviétique sont arrivés dans l’Etat d’occupation, cette émigration est en recul constant.

Zaïf Bilski, président de l’Agence juive, l’agence gouvernementale s’occupant de l’immigration, dans une interview avec la radio militaire sioniste, prétend que la raison de cette baisse est que les Juifs n’ont plus de raison de quitter leurs pays. Il n’a pas voulu parler des raisons intérieures repoussant les Juifs à une immigration vers l’extérieur.

Dans le même cadre, il a remarqué que l’amélioration de l’économie de la Russie, où le nombre de Juifs est important, est derrière ce recul. Et en France, la popularité de Sarkozy dont le grand-père est Juif n’incite pas les Juifs à quitter leur pays.

Retirer la nationalité !

A l’intérieur, le gouvernement de l’occupation israélienne veut aller loin. Olmert a décidé d’approuver les conseils d’un comité officiel en rendant juifs environ 300.000 émigrants soviétiques que l’établissement religieux ne reconnaît pas comme tels. Cette décision reflète l’inquiétude démographique sioniste envers les Palestiniens.

Par contre, un bloc de la Knesset, le parlement israélien, travaille pour faire voter une loi permettant au ministre de la sécurité de retirer la nationalité de toute personne qui montre un manque de loyalisme à l’Etat d’occupation.

Mohammed Baraka, député arabe à la Knesset, croit que cette loi ne vise que les Palestiniens des territoires palestiniens occupés en 1948. Les Palestiniens qui n’ont pas immigré vers l’Entité sioniste, mais qui au contraire, étaient là et pour qui la nationalité s’est imposée.

Le nombre de ces Palestiniens est d’environ un million deux cent mille personnes.

Un autre souci qui ronge les Sionistes, c’est le niveau de natalité. Il est de 1,2% par an chez les Juifs. 3,94% chez les Palestiniens, selon les chiffres publiés par le Times britannique.

Un Etat juif

Dans le même contexte, ce qui est bien dangereux, c’est l’effort mis par l’entité sioniste, surtout pendant la conférence d’Annapolis, pour tirer de l’autorité palestinienne une reconnaissance de l’entité sioniste comme un « Etat juif ». Olmert et le président américain Bush y ont mis la pression. La dangerosité d’une telle reconnaissance réside dans ses conséquences.

Premièrement, cette reconnaissance engendra l’annulation du droit au retour des Palestiniens à leurs villes, villages et propriétés desquels ils avaient été chassés en 1948, puisque l’Etat serait désormais juif !

Et puis, pour garantir la judaïté de l’Etat, les Palestiniens des territoires palestiniens occupés en 1948 seront chassés vers la Cisjordanie et la bande de Gaza, selon des déclarations à répétition de responsables sionistes.

Enfin, n’accepter que des Juifs sur ces territoires incitera les Juifs du monde entier à venir y habiter, dans leur société, une société ethniquement nettoyée pour eux, tous seuls !

Source : Palestine Info

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