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ISM France - Archives 2001-2021

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Liban -

Lettre d'information n° 53 de l'AFCGK

Par

> celwan44@wanadoo.fr

Trois soldats tués et seize morts à l’intérieur du camp dans les affrontements d’hier.
La plus vaste offensive contre Fateh el-Islam a commencé.
La troupe "fait son devoir", souligne Zaki ; elle "cible uniquement" les terroristes, renchérit Aboul Aynaïn.

Trois soldats tués et seize morts à l’intérieur du camp dans les affrontements d’hier

La plus vaste offensive contre Fateh el-Islam a commencé (L'Orient le Jour - 02 juin 2007)

À l’heure où il était devenu évident que ni les contacts politiques menés par les factions palestiniennes ni la médiation directe menée par les trois religieux palestiniens avec les dirigeants de Fateh el-Islam n’aboutiraient nulle part, l’armée a entamé, hier, sa plus vaste offensive contre les islamistes retranchés depuis treize jours dans le camp de Nahr el-Bared, aux abords duquel l’armée a progressé, appuyée par un intense barrage d’artillerie.

Selon une source digne de foi, l’assaut final contre le camp devrait être achevé à la fin du week-end. Les combats d’hier ont fait au moins dix-neuf morts, dont trois militaires libanais et seize personnes à l’intérieur du camp.

On ignorait s’ils étaient tous des activistes ou si certains n’étaient que de simples civils palestiniens. De même, les échanges de tirs et d’obus ont fait soixante blessés parmi les civils et dix-huit autres parmi les soldats.

Les chars et les mortiers de l’armée continuaient en début de soirée de pilonner les positions du groupe extrémiste à l’entrée nord du camp, où près de cinq mille réfugiés palestiniens, sur les trente et un mille que comptait le camp, résident encore.

Un commando d’un millier d’hommes environ est impliqué dans l’opération, selon la source militaire.

"L’armée n’a pas pénétré dans le camp, mais elle en a contrôlé à distance les bâtiments élevés", a indiqué un porte-parole militaire, démentant que des soldats soient entrés dans le camp. Des bâtiments utilisés comme fortifications par le Fateh el-Islam pour tirer sur l’armée sont sous le feu de l’artillerie, selon le porte-parole.

"L’armée tente d’empêcher les miliciens d’utiliser les bâtiments élevés pour tirer sur l’armée. Nous contrôlons à présent ces positions", a-t-il affirmé.Dans un communiqué, l’armée a, en outre, appelé "les individus armés et égarés du Fateh el-Islam à se rendre à la justice et demandé aux frères palestiniens de ne pas leur offrir de refuge".
"L’armée est déterminée à poursuivre ses opérations jusqu’à la reddition des membres du Fateh el-Islam", poursuit le communiqué de l’armée.

Elle a aussi fait état "de nombreuses victimes dans les rangs (des islamistes). Certains ont pris la fuite alors que d’autres se sont cachés parmi les civils (du camp) pour s’en servir comme boucliers humains".

Une vingtaine de véhicules militaires, dont des chars, ont fait mouvement, dans la soirée, sur l’axe routier sud-nord qui mène au camp, pour prendre de nouvelles positions.Plus d’une dizaine de chars sont par ailleurs déployés au nord du camp où se concentrent les combats. Quatre patrouilleurs de la marine ont également été aperçus au large des côtes de Nahr el-Bared.

Deux hélicoptères français Gazelle équipés d’armements et nouvellement fournis par les Émirats arabes unis participent au siège du camp qu’ils survolent à basse altitude.Les décès survenus ont porté à quatre-vingt-deux le nombre de personnes tuées depuis le début des affrontements, dont trente-sept soldats et trente-trois membres du groupe islamiste.

Au Sérail, à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre, Fouad Siniora, Abbas Zaki a déclaré, hier, que « des mesures concrètes seraient prises pour qu’il soit mis fin à la prise en otage du camp (de Nahr el-Bared) ».

Il faut également souligner que même Ousbat el-Ansar, le groupe extrémiste basé au camp de réfugiés de Aïn el-Heloué, a ouvertement pris position contre Fateh el-Islam.Dans la nuit, après les durs combats de la journée, le calme a de nouveau régné sur le camp d’el-Bared.


Violents combats dans le camp de réfugiés du nord du Liban (Agence de presse chinoise XINHUA - 02 juin 2007)

Des combats ont éclaté autour d'un camp de réfugiés palestiniens dans le nord du Liban vendredi, alors que l'armée libanaise resserre l'étau autour des combattants du Fatah al-Islam retranchés dans le camp, a rapporté la chaîne de télévision pan-arabe par satellite al-Jazeera.

Deux soldats ont été tués vendredi pendant ces affrontements de Nahr al-Bared, a informé al-Jazeera. Selon des sources libanaises de la sécurité, au moins 10 soldats libanais ont été blessés vendredi. La chaîne de télévision locale al-Arabiya a quant à elle parlé de 12 morts dans le camp de Nahr al-Bared, sans préciser s'il s'agit de combattants islamistes ou de civils.

Des tirs d'artillerie se sont poursuivis sur le camp que des tanks de l'armée ont cerné pour une possible offensive terrestre afin de mettre un terme aux affrontements qui durent depuis 13 jours. Selon des sources des quartiers-généraux de l'armée, l'armée a pris le contrôle de plusieurs postes insurgés et elle prend des mesures pour poursuivre les combattants.

Elle a appelé les Palestiniens du camp à ne pas donner refuge aux combattants et à les renvoyer du camp, tout en redemandant aux islamistes du Fatah al-Islam de se rendre. La télévision locale a montré des tanks et des blindés de l'armée massés à l'extérieur du camp et roulant vers lui en le cernant complètement alors que de la fumée se dégageait de plusieurs bâtiments du camp.

L'armée libanaise et les éléments du Fatah al-Islam s'affrontent autour du camp depuis près de deux semaines, des combats par intermittence qui avaient déjà fait plus de 80 morts avant la reprise des hostilités vendredi. Les leaders palestiniens qui assurent la médiation dans ce conflit ont indiqué que le Fatah al-Islam refusait de livrer ses combattants.



Reprise des combats au camp de Nahr el-Bared au Liban nord (AFP - 02 juin 2007)

Les combats ont repris samedi matin entre l'armée libanaise et les islamistes du Fatah al-Islam retranchés dans le camp palestinien de Nahr el-Bared au Liban nord, au lendemain des pires affrontements depuis le début du bras de fer il y a deux semaines.L'armée, qui a resserré l'éteau autour du camp, a repris son pilonnage intensif des positions des combattants extrémistes dans le camp de réfugiés palestiniens, rapporte un correspondant de l'AFP.

Les soldats utilisent des canons de 155 installés sur les collines aux entrées est du camp.Des colonnes de fumée se dégagent du camp, où se trouveraient toujours quelque 5.000 réfugiés palestiniens, après la fuite de quelque 25.000 autres dans le camp voisin de Baddaoui et dans les régions proches.

Les combats avaient baissé d'intensité dans la nuit après une journée marquée par de violents accrochages au cours desquels l'armée a dit avoir progressé vers la partie nord-ouest du camp, où selon elle est retranché le gros des combattants. Mais elle a nié être entrée dans le camp.

L'armée s'est dite "déterminée à poursuivre ses opérations" jusqu'à la reddition des membres du Fatah al-Islam.Trois soldats ont péri la veille dans les combats et l'armée a indiqué avoir infligé des pertes aux combattants sans donner de chiffre. Aucun bilan n'était non plus disponible sur les victimes civiles dans le camp.

Au total, depuis le 20 mai, 83 personnes ont été tuées, dont 38 soldats libanais et 33 combattants.Fatah al-Islam reconnaît des liens idéologiques avec Al-Qaïda et est accusé par la majorité anti-syrienne au Liban d'être lié aux renseignements syriens.



La troupe "fait son devoir", souligne Zaki ; elle "cible uniquement" les terroristes, renchérit Aboul Aynaïn
Les Palestiniens de l’OLP proclament leur soutien à l’armée
(L'Orient le Jour - 02 juin 2007)

Les responsables palestiniens de l’OLP ont clairement ajusté hier leur discours en faveur de l’action entreprise par l’armée libanaise face au groupuscule de Fateh el-Islam, retranché dans le camp de Nahr el-Bared. Le représentant officiel de la centrale palestinienne à Beyrouth, Abbas Zaki, a souligné que la troupe « fait son devoir ».

Quant au chef du Fateh au Liban, Sultan Aboul Aynaïn, il est allé plus loin encore, en affirmant dans une déclaration que l’armée prenait soin de "cibler uniquement" les terroristes de Fateh el-Islam, et non les civils palestiniens.M. Zaki a été reçu hier par le chef du gouvernement, Fouad Siniora, au Grand Sérail.

À l’issue de l’entretien, il a indiqué aux journalistes avoir le sentiment que tous les responsables libanais qu’il a rencontrés "s’efforcent de mettre fin au phénomène (Fateh el-Islam) sans grandes pertes et avec le moins de souffrances pour les habitants de Nahr el-Bared".

"Nous nous emploierons à prendre en commun des mesures pour en finir avec cette crise, car plus longtemps elle durera, plus grandes seront les souffrances, a déclaré M. Zaki. Si Dieu le veut, l’étau va se resserrer et il y aura des mesures concrètes pour contraindre ce groupuscule à se rendre à la justice."

Prié de dire s’il pensait que la frappe militaire décisive était devenue imminente, M. Zaki a répondu : "Oui. Cependant, ne parlons pas d’heures et de jours car il y a des enfants, des femmes, des innocents. Je veux remercier de tout cœur tous les responsables au sein de l’armée et du pouvoir ainsi que dans tous les partis politiques qui se sont montrés soucieux de voir les Palestiniens sauvés des conséquences du crime odieux perpétré par un groupe qui s’est implanté à Nahr el-Bared et qui tente de se doter d’une couverture islamique."

À la question de savoir s’il y avait une coordination entre l’État libanais et les Palestiniens pour une solution définitive de cette affaire, il a déclaré : "J’ai déjà dit et je le dis encore : nous sommes prêts à exécuter tout ce que l’on nous demande, car la sécurité libanaise est aussi celle des Palestiniens. Si nous ne contribuons pas nous-mêmes à créer des climats positifs, cela signifierait que nous avons abandonné 425 000 Palestiniens vivant au Liban. Il ne faut pas faire les malins et fuir la réalité."

Interrogé à propos d’informations selon lesquelles tous les fugitifs recherchés par la justice libanaise et qui s’étaient cachés dans les camps palestiniens ont rejoint les rangs de Fateh el-Islam, M. Zaki s’est refusé à toute précision.

"Je ne veux pas me précipiter. Il y a beaucoup de rumeurs et d’informations. Lorsque le dossier sera grand ouvert, lorsque commenceront les aveux à la télévision, ce sera mieux que ce que je vais pouvoir dire à ce sujet. Laissons les jours parler, le résultat sera préférable."

Sur le point de savoir ce qui est demandé à l’heure actuelle, il a répondu : "Ce qui est demandé, c’est qu’il y a à présent une armée qui fait son devoir et qui a notre confiance pour ce qui est de donner la priorité aux innocents. Il ne faut pas faire assumer aux habitants du camp les conséquences des actes de cette bande terroriste. Nous devons traiter l’affaire comme s’il s’agissait d’un détournement d’avion. Tout le savoir-faire militaire serait inutile lorsqu’une affaire, même mineure, n’est pas bien étudiée."

Signalons que M. Zaki s’était auparavant rendu chez l’ancien Premier ministre, Nagib Mikati.



Une aide humanitaire aux familles déplacées du camp de Nahr al-Bared (IRIN - 01er juin 2007)

Sans espoir d’une issue immédiate au conflit qui oppose l’armée libanaise aux militants islamistes du camp de réfugiés de Nahr al-Bared, dans le nord du Liban, et alors que le camp voisin de Badawi est déjà plein à craquer, les organisations humanitaires ont pris l’initiative d’apporter des secours à plusieurs centaines de familles déplacées plus à l’est et au sud.

Selon les statistiques communiquées par l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), quelque 309 familles, soit environ 1 500 personnes, ont fui Nahr al-Bared pour se réfugier dans les camps de Borj Barajneh, Shatila et Mar Elias, situés à Beyrouth et dans les environs.

Soixante et une familles ont fui le nord pour se réfugier dans la vallée de la Bekaa, à l’est, au sein de familles d’accueil, dans des villages ou dans le camp de Wavel, tandis que dans le sud, 90 familles déplacées sont hébergées par des proches parents, dans les camps de Rashadiyeh et d’Al-Buss, situés à Tyr et aux alentours. Cent-vingt autres familles ont trouvé refuge dans la ville de Sidon ou dans le camp d’Ein al-Helwe.

Ces dernières semaines, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a livré des denrées alimentaires et des kits d’hygiène à de nombreuses familles palestiniennes déplacées à l’intérieur et aux alentours de plusieurs camps de réfugiés situés dans le sud et dans l’est du Liban.

Le 31 mai, l’organisation a distribué 20 000 litres d’eau et 800 kits d’hygiène supplémentaires aux réfugiés du camp de Nahr al-Bared, par l’intermédiaire de ses collaborateurs du Comité populaire palestinien.

Sultan Aboul Aynan, commandant en chef de la branche libanaise du Fatah, faction palestinienne séculaire et dominante, a expliqué à IRIN que les 12 camps de réfugiés libanais – qui abritent un peu plus de la moitié des 400 000 Palestiniens du Liban – restaient en état d’alerte maximum ; il a toutefois minimisé la perspective d’une généralisation de l’insécurité.

Conformément à un accord signé en 1969 entre pays arabes, l’armée libanaise est autorisée à encercler les camps mais pas à y pénétrer, et il incombe aux Palestiniens eux-mêmes d’assurer la sécurité à l’intérieur des camps.
"Dans les camps, la situation est sous contrôle et l’armée libanaise nous permet d’obtenir ce dont nous avons besoin", a déclaré M. Aboul Aynan.

L’UNRWA a pris l’initiative des secours, en venant en aide à quelque 20 000 personnes déplacées au camp de Badawi, à 10 kilomètres de Nahr al-Bared, et à ceux qui se sont réfugiés plus au sud. Dans le camp de Badawi, qui s’étend tout juste sur deux kilomètres carrés et comptait initialement quelque 16 000 personnes, les services d’approvisionnement en eau et en électricité peinent à gérer l’afflux massif de déplacés. L’unique clinique de l’agence dans le camp de Badawi est actuellement ouverte 12 heures par jour, pour tenter de faire face à une demande supplémentaire excessive.

L’UNRWA a déclaré qu’il envisageait la possibilité de construire des logements temporaires en préfabriqué à la lisière du camp et d’installer des groupes électrogènes mobiles, ainsi que des douches, des toilettes et des réservoirs d’eau portables.

Néanmoins, certains Palestiniens, qui se sont exprimés dans les médias locaux, se déclarent contre cette proposition ; ils craignent qu’elle incite à la destruction totale du camp de Nahr al-Bared et réduise leurs chances de retourner chez eux.
"A Badawi, les besoins sont encore très importants", a expliqué Hoda al-Turk, porte-parole de l’UNRWA au Liban. "La situation alimentaire est correcte mais nous manquons encore de vêtements et de kits d’hygiène".



Les factions du Nord appellent les réfugiés à la retenue (L'Orient le Jour - 02 juin 2007)

Les factions palestiniennes présentes dans les camps du Nord (Bared et Baddawi) ont appelé, hier, "les confrères (palestiniens) qui sont sortis du camp de Bared pour trouver refuge dans le camp de Baddawi à la retenue et à éviter les actes spontanés désorganisés qui porteraient préjudice à la réputation de notre peuple".

À la même heure, des manifestations ont été organisées par des réfugiés qui avaient été forcés à quitter le camp de Bared, dans les camps de réfugiés de Bourj al-Barajneh (Beyrouth), de Chatila (Beyrouth) et à Baddawi (Tripoli). Les manifestants ont protesté contre les précarité des conditions dans lesquelles ils se sont retrouvés et demandé de retourner chez eux à Bared.



Soutien aux Palestiniens du Liban

La Fondation Culturelle Ghassan Kanafani est une ONG libanaise qui se consacre à la publication de l’œuvre de Ghassan Kanafani, célèbre écrivain palestinien.

La Fondation crée et dirige des jardins d’enfants et des centres d’adaptation pour enfants handicapés ainsi que des bibliothèques et des centres d’art, vise à favoriser l’intégration des enfants handicapés avec les autres enfants, participe à la formation du personnel enseignant et technique et à la promotion d'activités sociales et culturelles.

L'association "Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani" (AFCGK) a pour but de soutenir financièrement et matériellement cette Fondation, de la faire connaître et de participer à ses activités.

Si vous désirez les aider, rien de plus simple adressez un chèque à :
Association Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani , 1 avenue Saint-Thomas
44100 Nantes.

Vous pouvez vous reporter à leur site actualisé sur http://fcgk44.free.fr


contact : celwan44@wanadoo.fr

Source : Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani

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