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Gaza -

De retour dans la prison à ciel ouvert de Gaza : un petit nombre de prisonniers recouvre la liberté

Par

> Rafahtoday@yahoo.com

Comme avec le retrait symbolique de nombreux barrages routiers en Cisjordanie, de concert avec un nombre de barrages en augmentation, cette libération d'un petit nombre de prisonniers ne semble être rien d'autre que de la poudre aux yeux des médias et des hommes politiques, montrant Israël sous un bon profil.

De retour dans la prison à ciel ouvert de Gaza : un petit nombre de prisonniers recouvre la liberté

Trois palestiniens ont été tués cette semaine dans l'explosion de leur voiture, devant le bâtiment de la sécurité Al Muntada, près du port de pêche de Gaza. Le Hamas, qui contrôle toute la Bande de Gaza, a accusé son rival Fatah d'avoir essayé de poser une bombe près du poste de sécurité du Hamas.

La tendance à la rupture semble être de mise, car au cours de la semaine dernière, plusieurs voitures ont explosé dans les rues de Gaza, faisant de nombreux blessés et tués. Ces explosions se produisent soudainement, sans indication des auteurs des explosions ni de leurs motivations.

"L'explosion était si puissante – j'ai cru que c'était le toit de notre maison qui était visé", dit Yahya, chauffeur de taxi à Gaza ville, qui habite près du port. "Les enfants dormaient, mais le bruit terrifiant de la bombe nous a tous réveillés", ajoute-t-il.

Les officiels du Hamas ont dit qu'au moins un des hommes était un militant important du Fatah. Cela s'ajoute à d'autres meurtres dans la Bande de Gaza : un autre membre du Hamas, Mohammed Hassan, a été tué lorsque les avions de chasse des troupes israéliennes d'occupation ont tiré des missiles sur une voiture qui transportait des membres du Hamas, au sud de la Bande de Gaza, près de Rafah. Encore un autre a été tué lors d'échanges de tirs avec l'armée israélienne près de la frontière de Khan Younis.

Le goût de la liberté

"Grâce à Dieu nous avons été libérés", dit Abdel Hadi Hasaneen, étreignant les membres de sa famille en même temps qu'il répond aux questions. "J'espère que tous les autres prisonniers, de toutes les autres factions, seront libérés". Hasaneen était en prison depuis 14 ans. C'est la première fois depuis qu'il peut respirer l'air de Gaza.

Sa libération a eu lieu lorsqu'Israël a renvoyé chez eux 29 prisonniers palestiniens, dans la Bande de Gaza, et d'autres prisonniers en Cisjordanie . Beaucoup considèrent ces libérations comme "un geste de bonne volonté", mais c'est une goutte d'eau dans l'océan, car plus de 11.000 sont toujours dans les prisons israéliennes, dont des femmes et des enfants.

"La plupart des libérés arrivaient au bout de leur peine et auraient de toutes façons étaient libérés dans quelques semaines", dit le membre d'une famille qui attend au point de passage d'Erez. Il attend son frère, mais il se rend compte que son frère n'est pas sur la liste et il doit donc rentrer chez lui, sans son frère emprisonné.

"Ce sont tous des menteurs. Israël veut nous tromper, et aussi le monde entier, en montrant qu'il libère des prisonniers. Mais en fait, ils allaient être libérés ; il y en a même qui auraient dû être libérés la semaine dernière, et qu'Israël a gardé jusqu'à aujourd'hui", dit-il, refusant de donner son nom.

La libération intervient avant la réunion de novembre à Washington, rencontre qui reçoit déjà un important matraquage médiatique, comme toute nouvelle possibilité d'un accord de paix, après une longue succession d'accords et de résolutions des Nations Unis abandonnés. Comme avec le retrait symbolique de nombreux barrages routiers en Cisjordanie , de concert avec un nombre de barrages en augmentation, cette libération d'un petit nombre de prisonniers ne semble être rien d'autre que de la poudre aux yeux des médias et des politiciens, montrant Israël sous un bon profil.

Pendant les fêtes du retour à la maison, des enfants et des jeunes ont serré les prisonniers dans leurs bras, ont brandi des drapeaux et fait les signes de victoire. Dès que les gens se rapprochaient d'un peu trop près du passage d'Erez, les Israéliens leur ont tiré dessus, blessant le journaliste de Reuters, Mohammed Jadallah, qui a été touché à la jambe (voir photo ci-dessus, où des Palestiniens évacuent un enfant blessé par les tirs - photo Mohammed Ofer).

Les médecins de l'hôpital Shifa disent que son état est stationnaire, mais recommandent de le transporter dans un hôpital mieux équipé, en Israël, pour stopper une hémorragie interne.

Pourtant les frontières restent fermées à tous, sauf pour les urgences médicales les plus graves, et il semble donc peu vraisemblable qu'un problème aussi "mineur" qu'une hémorragie interne soit pris en considération pour un passage vers un hôpital israélien.

Aujourd'hui, le palestinien chrétien Rami Ayad a été tué par des militants inconnus à Gaza ville ; différentes factions politiques protestent contre ce crime et exigent une enquête de la police palestinienne pour traîner les assassins en justice.

Mohammed, 7 octobre 2008.

Source : Rafah Today

Traduction : MR pour ISM

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