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ISM France - Archives 2001-2021

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Hébron -

La ville d’al Khalil : meilleur témoin des pires pratiques agressives de l’occupation - Les fêtes des sionistes : des occasions pour agresser les palestiniens et violer leurs propriétés

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Les habitants de la ville d’al Khalil, située au sud de la Cisjordanie, ont pris l’habitude de voir les fêtes des colons sionistes qui se transforment à des jours d’agressions à l’encontre de leur personne et de leurs propriétés, et à des jours de dérangement continuel de la part des colons, notamment dans la vieille ville.

La ville d’al Khalil : meilleur témoin des pires pratiques agressives de l’occupation - Les fêtes des sionistes : des occasions pour agresser les palestiniens et violer leurs propriétés

Les autorités d’occupation ont imposée des mesures militaires renforcées, dont le but est de limiter le mouvement des citoyens palestiniens sous prétexte de rendre possible la tenue des festivités religieuses des colons dans la mosquée d'al Ibrahimi usurpée ; alors que les fidèles musulmans seront interdits d'accéder à cette mosquée durant toute cette période.

La fermeture de la mosquée al Ibrahimi

Avant quelques jours de la fête appelée « al-Massakher » les colons ont attaqué les alentours des colonisations où ils habitent, à l’intérieur de la vieille ville d’al Khalil.

L’habitation d'un citoyen agressé était à portée de vue des soldats, et malgré ses appels à travers des radios locales, personne n'est venu à son secours pour le protéger des attaques sauvages des colons.

Bassam Abou Jafar explique la méthode des forces d’occupation : « Des centaines de soldats armés jusqu’aux dents se déploient dans les rues de la vieille ville et lancent des campagnes d’arrestation et d’examen des cartes d’identité des citoyens dont plusieurs cas se voient convoquer au centre des services de renseignements sionistes».

Abou Jafar ajoute que les habitants du centre de la vieille ville d’al Khalil « ne peuvent pas ouvrir leurs magazins, car des décrets militaires émanant des forces d’occupation ordonnent la fermeture des centaines de commerces de cette région.

Cela oblige les habitants à quitter la vieille ville pour acheter ce dont ils ont besoin, et au cas où à leurs retours il y a des soldats, ils sont soumis à des inspections
. »

Oum Aymane, qui habite près de la mosquée al Ibrahimi, raconte : "L’occupation ferme la mosquée d'al Ibrahimi face aux palestiniens lors de chaque occasion de fête juive, et l’ouvre aux colons sionistes qui viennent de divers colonies de la Cisjordanie . "

Les incursions redoublent d’intensité

La palestinienne continue : « Les colons n’hésitent pas à lancer des attaques contre les citoyens qu’ils rencontrent sur leur chemin, et n’hésitent pas à détruire toute propriété palestinienne qui tombe entre leurs mains » expliquant que « les soldats d’occupation les protègent, au dépend de la liberté et de la sécurité des palestiniens ».

Oum Ayman explique qu’ « au cas où les palestiniens envisagent de porter plainte à la police sioniste à l’encontre les colons qui les agressent et violent leurs propriétés, les autorités d’occupation mettent alors des conditions insurmontables en demandant le nom du colons qui a commis l’agression, ainsi que d'autres preuves comme des photos et autres, et dans la plupart des cas, ce genre de plaintes est vite oublié ».

De son coté, Hajj Abou Ahmed, propriétaire d’un petit commerce, explique : « Les habitations des citoyens sont attaquées, dès les premières heures de nuit, accompagné de campagnes d’inspections, et d’expulsion des citoyens hors de leurs maisons dans le but de les terroriser », indiquant que les opérations d’incursion et d’assaut redoublent d’intensité durant les jours de fêtes sionistes, dont les victimes sont les dizaines de familles qui restent attachés à leurs habitations dans la vieille ville d’al Khalil.

Des barrages militaires en grand nombre

Le centre des lieux de culte de la ville d’al Khalil confirme la fermeture complète de la mosquée al Ibrahimi par les forces d’occupation face aux fidèles musulmans, durant les fêtes juives.

La fermeture est effective pour une période de 10 jours par an, sur la base de la décision du comité sioniste « Chmaghar », mise en place après le massacre commis par le terroriste Baruch Goldstein en 1994, où 29 fidèles musulmans en prière furent tués.

Les « accords d’Hébron », signée par l’autorité palestinienne et le gouvernement d’occupation de Benjamin Netanyahu, ont par ailleurs compliqué la situation, puisqu’ils ont imposé un partage totalement injuste de la ville, en plaçant la vieille ville et la mosquée Ibrahimi sous contrôle direct de l’occupation militaire.

Cheikh Tayssir Tamimi, Juge Suprême et prêcheur de la mosquée Ibrahimi, décrit la réalité actuelle de la ville en affirmant "durant les derniers jours, les autorités d’occupation ont intensifié leur présence militaire aux alentours de la mosquée al Ibrahimi et des quartiers aux alentours ; ils ont établi de nombreux barrages militaires pour fouiller les citoyens et inspecter leurs cartes d’identité".

Source : Palestine Info

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