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ISM France - Archives 2001-2021

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Naplouse -

Les Forces de l'Occupation Israélienne et les colons attaquent des villageois Palestiniens

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Les soldats et colons illégaux israéliens ont attaqué des villageois dans le village palestinien d'Awarta, près de Naplouse alors qu'ils tentaient de cueillir les olives de leurs arbres en toute tranquilité.
Thalji Mahmud Awad âgé de 88 ans a été tabassé et jeté à terre par un groupe de dix colons alors qu'il les suppliait : "Au nom de Dieu, arrêtez s'il vous plait."

Le mercredi 16 novembre 2005 à 9h05, cinq observateurs des Droits de l'Homme (HRO) de l'International Solidarity Movement sont arrivés près du village d'Awarta pour voir une trentaine de Palestiniens qui attendaient qu'un groupe de soldats et de policiers israéliens les autorisent à accéder aux oliviers situés sur leurs terres.

Après avoir examinés les papiers d'identité de chacun d'entre eux et après avoir fouillé tous leurs outils nécessaires à la cueillette y compris les sacs portés par leurs ânes, les soldats les ont autorisé petit à petit à passer et à ramasser les olives sur leur terre qui se trouve derrière la barrière extérieure de la colonie d'Itamar.

Cette barrière, illégale même au regard des lois israéliennes, a été construite peu avant la cueillette des olives l'année dernière et est une annexion de facto de la terre palestinienne à la colonie.

Les soldats ont refusé l'accès à ce secteur au groupe d'observateurs des Droits de l'Homme et ont refusé de les laisser s'approcher de la barrière afin d'observer en raison d'un ordre de "Zone Militaire Fermée".

Peu après 10h, de leur position située bien loin des fermiers et de la colonie, les observateurs étrangers ont vu un groupe de colons traverser la colline en courrant.

À 10h45, défiant l'ordre de "Zone Militaire Fermée" des soldats israéliens, le groupe de HRO s'est approché près de la barrière et a pû voir et entendre un groupe de colons qui courait et criait sur le flanc de colline devant eux.

Un des HRO a demandé à un soldat ce qui se passait, et si des soldats ou la police avaient été envoyés sur place. Le soldat a dit oui, qu'ils l'avaient fait.

A peu près au même moment, un groupe de dix colons ont attaqué Thalji Mahmud Awad alors qu'il cueillait les olives avec sa famille. Hadj Thalji, né en 1917, a été frappé et a été blessé au bras gauche nécéssitant des soins médicaux. La gravité de ses blessures n'est pas encore connue.

Les sacoches de son âne et les affaires qui étaient à l'intérieur ont été également volés par le groupe d'attaquants.

Un policier qui a parlé très brièvement avec Hadj Thalji a refusé de prendre son témoignage en lui disant d'aller à l'hêpital récupérer le rapport d'un docteur au sujet de ses blessures et de l'apporter dimanche au DCO avec des photographies des blessures.

Quans ils ont été interrogés au sujet de l'incident de Thalji Mahmud Awad, les soldats ont nié qu'il y ait eu un tabassage ou un vol et, en fait, ils ont nié qu'il y ait eu des incidents avec les colons.



Dans un incident séparé, vers 11h15, un soldat s'est approché de Sa'ad Awad, 40 ans, pendant qu'il téléphonait et lui a crié qu'il était interdit de téléphoner de son portable.

Quand le soldat a essayé de prendre le téléphone d'Awad, Abdul Salaam, 35 ans, qui était à proximité s'est mis en travers de la route du soldat pour protéger Sa'ad Awad.

Le soldat a frappé Abdul Salaam et lui a pris sa carte d'identité, en lui disant de rentrer à Awarta et qu'il ne pouvait plus travailler. En solidarité avec Salaam, les autres villageois sont également partis, disant que si Abdul Salaam ne pouvait pas travailler alors ils ne travailleraient pas non plus.

Pendant le même incident, un soldat a dit à Sa'ad Awad : "Ce n'est pas votre terre, votre terre est en Jordanie."

Awad a répondu : "C'est la terre de mon père et la terre de son père avant lui."

Le soldat a alors menacé de tuer Saad Awad, en disant : "Je vais te tirer dessus."


Après être partis en solidarité avec Abdul Salaam, les fermiers palestiniens ont voulu revenir travailler mais les soldats leur ont refusé l'entrée.

Et ce, malgré le fait que le Rabbin Arik Ascherman, des Rabbins pour les Droits de l'Homme, ait parlé avec l'officier responsable de la cueillette des olives qui a accordé la permission aux fermiers de revenir ramasser les olives.

Les soldats ont critiqué le Rabbin Ascherman, en le traitant, lui et les autres Rabbins de RHR de "Goyim."


À 12:03, les soldats ont encore vérifié les cartes d'identité de tous les villageois y compris l'identité de Thalji Mahmud Awad qui boitait et ont encore fouillé leurs sacs et leurs ânes.

Les soldats ont alors autorisés les villageois d'Awarta à retourner sur leur terre et à continuer la cueillette.
Plusieurs soldats ont ri de la demande d'un HRO d'être autorisés à accompagner les Palestiniens pour empêcher d'autres attaques.

Malgré la présence de nombreux colons, les fermiers ont continué leur cueillette jusqu'à 13h, puis ils sont partis et sont rentrés au village d'Awarta, laissant beaucoup d'arbres encore pleins d'olives.

Source : www.palsolidarity.org/

Traduction : MG pour ISM

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