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Palestine occupée -

Nouvelles craintes sur la santé du gréviste de la faim Khodr Adnan, Khalida Jarrar et Aziz Dweik toujours incarcérés sans charge ni procès

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29.05.2015 - Au 25ème jour consécutif de grève de la faim, la santé du prisonnier politique palestinien Khodr Adnan se détériore. "Adnan est actuellement incapable de se mouvoir ou de se tenir debout, et il refuse les examens médicaux," a rapporté l'agence de presse Ma'an News, citant Rafat Hamduna, directeur du Centre d'Etude sur les Prisonniers de Palestine.

Nouvelles craintes sur la santé du gréviste de la faim Khodr Adnan, Khalida Jarrar et Aziz Dweik toujours incarcérés sans charge ni procès

Une des filles de Khodr Adnan participe à une manifestation pour la libération de son père dans le village familial de Arraba, près de Jenin, le 23 mai (Ahmad Al-Bazz / ActiveStills)
Adnan a été transféré à l'infirmerie de la prison Ramle vendredi dernier, a annoncé au début de la semaine l'agence de presse Quds Net.

Dans un courrier urgent à son avocat, mercredi, Adnan déclarait que les autorités carcérales israéliennes continuaient de le provoquer et de le maintenir dans une toute petite pièce sans aération.

Adnan a réitéré son intention de poursuivre sa grève et refuse les suppléments alimentaires et les examens médicaux tant qu'il n'aura pas recouvré ses droits.

Détenu sans inculpation ni jugement depuis son arrestation par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée en juillet 2014, Adnan est devenu l'icône du renouveau du mouvement des prisonniers après ses 66 jours de grève de la faim en 2012, obtenant sa libération en avril dernier.

Adnan a récemment dit que sa grève actuelle est une protestation contre "la mesure injuste appelée détention administrative qui est prise contre les milliers de prisonniers arbitrairement et inéquitablement, et sans aucune justification juridique."

Dossier secret

Entretemps, le groupe de défense des prisonniers Addameer a déclaré hier qu'un tribunal militaire israélien est revenu sur un ordre pris la semaine dernière de libérer sous caution la député palestinienne emprisonnée Khalida Jarrar.

Le juge du tribunal militaire Ronen Atsmon a accepté l'appel du procureur militaire de maintenir Jarrar derrière les barreaux jusqu'à la fin de son procès, selon Addameer.

L'appel du procureur était fondé sur des informations secrètes non communiquées à Jarrar ni à ses avocats. Mahmoud Hassan, directeur juridique d'Addameer, a déclaré que le même dossier secret avait été examiné par un autre juge du tribunal militaire qui avait déterminé qu'il n'était pas assez substantiel pour justifier le maintien en détention de la député.

Photo
Manifestation en soutien à la député emprisonné Khalida Jarrar devant la prison militaire d'Ofer près de Ramallah, le 28 mai (Shadi Hatem / images APA)


Addameer a ajouté que "la décision du juge ne dépend que d'informations secrètes et n'est pas basée sur des charges, en faisant de fait un cas de détention administrative non déclarée."

"La décision du juge Atsmon aujourd'hui confirme que la détention du membre du Conseil législatif palestinien Khalida Jarrar est vengeresse, arbitraire et politique, avec l'objectif de la punir pour ses opinions politiques et ses activités pour les droits palestiniens, en particulier en soutien aux prisonniers et aux détenus palestiniens," a déclaré Addameer.

"En outre, sa détention a pour but de la punir pour son rôle en tant que membre élu au CLP, chef de la commission des prisonniers au sein de l'Assemblée législative, membre nommé par le comité national pour le suivi de la Cour pénale internationale, et ses opinions tranchées contre la poursuite de l'occupation israélienne illégale," a indiqué le groupe.

La prochaine audience de Jarrar devant le tribunal militaire est fixée au 22 juin.

Plus de 12 membres du Conseil législatif palestinien sont incarcérés dans les prisons israéliennes, plusieurs d'entre eux sans accusation ni procès, une pratique connue sous le nom de détention administrative.

Lundi dernier, le président du Conseil législatif palestinien, Aziz Dweik, a été condamné par un tribunal israélien à un an de prison et à une amende de 6.000 shekels (1.400€).

Il y avait, au 1er mars, 5.820 prisonniers politiques palestiniens dans les geôles israéliennes, selon Addameer.

Photo
Abdul Aziz Dweik



Source : Electronic Initifada

Traduction : MR pour ISM

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