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ISM France - Archives 2001-2021

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Jéricho -

En route vers Ariha : les corbeaux de l'occupation sont partout

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En route vers Ariha, le citoyen doit faire face à plusieurs barrages militaires, d'importants barrages, qui visent à humilier les Palestiniens ;
Le plus important de ces barrages est celui qui est nommé le Container, sur la route de la vallée du feu (wadi an-Nar), et c'est la route de contournement qui oblige les citoyens à l'emprunter depuis la fermeture en 1993 de la ville d'al-Quds de façon totale et globale pour eux.

Contrairement à ce que prétendent les occupants, la ville d'Ariha n'est pas une ville ouverte. Ils disent qu'il est autorisé d'y entrer, de la visiter, que tous les Palestiniens le peuvent.

Mais en réalité, ce ne sont que des mensonges.

Les Palestiniens qui sont contraints de passer par Ariha pour se diriger en Jordanie ou pour toute autre raison, rencontrent beaucoup de difficultés.

Le visiteur découvre combien la ville s'est appauvrie, qu'elle semble une ville désertée, alors qu'elle était la fierté des Palestiniens qui s'y rendaient en hiver, à cause de la douceur de sa température et son niveau au-dessous de la mer.

En route vers Ariha, le citoyen doit faire face à plusieurs barrages militaires, d'importants barrages, qui visent à humilier les Palestiniens ;

Le plus important de ces barrages est celui qui est nommé le Container, sur la route de la vallée du feu (wadi an-Nar), et c'est la route de contournement qui oblige les citoyens à l'emprunter depuis la fermeture en 1993 de la ville d'al-Quds de façon totale et globale pour eux.

Les voitures, à ce barrage, sont arrêtées par des soldats super-armés comme s'ils se trouvaient dans une bataille, pendant de longues heures.

Il n'y a aucune règle pour la circulation, et souvent, c'est l'humeur des soldats qui fait la loi, qui permet ou non à un citoyen de passer.

Après plusieurs heures d'attente, la souffrance du citoyen n'est pas finie, les barrages volants sont partout, et ceux qui les installent sont des membres des gardes-frontières qui le font par surprise, visant notamment les jeunes.

Un barrage presque permanent près de l'université al-Quds dans la ville d'Abu Dis, sert aux gardes-frontières de bloquer les étudiants pendant des heures, les laissant debout, les mettant accroupis ou en les laissant les mains levées, pendant des heures, rien que pour les humilier.

Abu Dis, du fait de la construction du mur qui vise à exproprier les terres et à transformer la vie des Palestiniens en enfer, semble un ghetto fermé.

Ce mur a séparé les familles en deux, comme la famille du citoyen Salah Ayad qui a vu sa maison séparée de celle de ses parents par le mur. Il dit que les enfants sont obligés de grimper sur le mur pour se rendre à l'école, et le problème c'est qu'il faut éviter que les soldats de l'occupation remarquent cela.

Il ajoute : "Je suis actuellement dans un monde, et mes parents ainsi que d'autres membres de la famille dans un autre".

Le gouvernement de l'occupation poursuit toujours la construction et la modification de ce mur afin qu'il soit conforme aux plans d'expropriation des terres, et au cours des derniers jours, le gouvernement a annexé des dizaines de bâtiments à l'intérieur du mur, dont le bâtiment que l'Autorité Palestinienne avait construit avec l'argent des Palestiniens, pour qu'il soit un siège du conseil législatif.

Sur la route entre Abu Dis et Ariha, les barrages sont partout, le plus important étant celui des garde-frontières situé près de la colonie Maale Adomim, qui est bâtie sur les terres de la région Khan al-Ahmar, dont les habitants ont été expulsés.

Les soldats présents à ce barrage sont connus pour leur barbarie, leur rôle consiste à humilier les citoyens et à les agresser. Et à l'entrée d'Ariha, le barrage duquel les autorités de l'occupation disent qu'il est ouvert, l'attente peut durer deux heures, comme s'il était un lieu de passage entre deux Etats.

La ville d'Ariha dont l'économie était surtout basée sur son site, lieu de passage vers la Jordanie, semble pauvre, du fait de l'encerclement et des blocus.

Les étalages s'étendent sur les trottoirs de ses rues, en grand nombre, et de nouveaux marchés sont installés pour vendre les produits usagés, que l'encerclement et l'occupation ont favorisés.

Un marché est dénommé al-Nu'aimi, du nom du village Abu an-Na'im, près d'al-Khalil, où les habitants de ce village, chassés de chez eux par le manque de travail, viennent vendre à Ariha des vêtements usagés et des ustensiles de maison, sous des tentes installées sur des terres appartenant à la municipalité d'Ariha.

Ces nouveaux commerçants vivent dans les tentes, avec leurs produits, dans des conditions très difficiles. Ils ont avoué que les revenus qu'ils tiraient de leurs ventes ne correspondent pas à leur exil, loin de leur village, mais qu'ils n'ont pas d'autres choix.

Ils espèrent que lors du retour des pèlerins, ils pourront faire quelques bénéfices.

Source : www.palestine-info.info

Traduction : R.O

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