Hébron - 21 janvier 2004

Le mur avale 60% des terres agricoles d'al-Khalil (Hébron)

Par Abdel Hadi Hantash

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D'après les dires de M. Hantash, qui a étudié les cartes israéliennes, le mur sera une véritable catastrophe pour les citoyens de la région d'al-Khalil, qui sont plus d'un demi-million de personnes, car le mur s'étendra sur plus de 186 mètres, et va "avaler" plus de 60% des terres agricoles de la région, et 15% des terres arrosées, ce qui signifie un coup mortel à l'économie de la région.

Construction du Mur dans la région d'Al-Khalil (Hébron)

Abdel Hadi Hantash, spécialiste des plans et de la colonisation, membre du "comité général de la défense des terres", a déclaré que le tracé du "mur de la séparation" et les régions qu'il compte traverser selon les plans israéliens, vont "avaler" plus de 533 milles dunums de terres de la région d'al-Khalil, pour les rattacher aux colonies et les annexer à l'Etat d'Israël.

M. Hantash a souligné que, quels que soient les différents tracés du mur dans la région, celui-ci laissera hors du mur plus de 70.000 citoyens palestiniens, et notamment dans les régions à l'est de la ville, tout près des maisons, et 40.000 citoyens palestiniens vivant dans la vieille ville seront encerclés, là où se trouvent quatre colonies israéliennes.

D'après les dires de M. Hantash, qui a étudié les cartes israéliennes, le mur sera une véritable catastrophe pour les citoyens de la région d'al-Khalil, qui sont plus d'un demi-million de personnes, car le mur s'étendra sur plus de 186 mètres, et va "avaler" plus de 60% des terres agricoles de la région, et 15% des terres arrosées, ce qui signifie un coup mortel à l'économie de la région.

C'est au cours d'une réunion lundi dernier avec les responsables locaux et nationaux ainsi que les maires de la région d'al-Khalil qu'il a été décidé de former des comités de suivi sur le terrain qui ont pour mission d'informer les paysans, de les soutenir pour faire face aux actes de destruction qui menacent leurs terres, du fait même de la construction du mur de la séparation, et d'inviter les consuls et institutions des droits de l'homme, locales et internationales, pour leur faire visiter les terres menacées.

Source : Palestine en Marche