Jérusalem - 13 décembre 2005

Le gouvernement offre des subventions pour attirer des sociétés à Jérusalem

Par Eran Gabay

Le gouvernement subventionnera le paiement des loyers aux employés des entreprises de technologie de pointe qui viendront s'installer à Jérusalem, dans un plan de 50 millions de NIS destiné à renforcer la capitale, et attribuera des subventions aux entrepreneurs qui y implanteront des start-up.
Les subventions de loyer approuvées par le gouvernement hier s'élèveront jusqu'à 1.500 NIS par mois pendant la première année, et à 1.000 NIS par mois la seconde année.

En outre, le plan demande l'attribution de subventions aux entrepreneurs qui lancent des start-up dans les nouvelles technologies à Jérusalem; aux entreprises qui se déplacent à Jérusalem; et aux nouvelles entreprises qui s'établissent dans la ville.

Le gouvernement pense que cet ensemble créera des centaines de nouveaux emplois dans la capitale.

Selon le plan, les start-up de nouvelles technologies à Jérusalem recevront des subventions d'environ 350.000 NIS.
Cette subvention, qui est plus élevée d'environ 20% que la subvention standard attribuée par le Bureau du Scientifique en Chef aux start-ups installées n'importe où ailleurs dans le pays, sera la plus importante donnée aux entreprises par l'OCS.

Sur cette somme, 100.000 NIS seront donné pour la première année de fonctionnement à Jérusalem, et 250.000 NIS la seconde année.


Les nouvelles entreprises qui ouvrent à Jérusalem et les anciennes entreprises qui s'y déplacent pourront obtenir des dizaines de milliers de Shekels de subvention lors des quatre premières années de fonctionnement dans la capitale. Les sociétés existantes de Jérusalem qui s'agrandissent pourront obtenir également des subventions.

Pour obtenir une subvention, une entreprise devra occuper une surface d'au moins 250 mètres carrés et employer plus de 10 personnes dont 30% au moins devront vivre à Jérusalem.

Erel Margalit, directeur de l'une des trois entreprises high-tech de Jérusalem, JVP, a indiqué qu'il se félicitait de la décision pour aider le développement high-tech dans la ville, mais qu'il était inquiet qu'une grande partie des nouveaux financements soit canalisée par l'OCS.

Ce bureau a déjà deux ans d'arriéré dans les paiements aux start-ups déjà existantes, a-t'il déclaré, donc il est difficile de voir comment il pourra parvenir à payer des sommes encore plus importantes.

Jérusalem revendiquait environ 220 sociétés high-tech en 2000, mais en 2003, ce nombre était tombé à 110, en raison des attaques terroristes et de la crise de l'indistrue high-tech mondiale.

Pourtant, au cours des deux dernières années, le secteur est à nouveau reparti, et il y a maintenant environ 160-170 sociétés high-tech dans la capitale.

Source : www.haaretz.com/

Traduction : MG pour ISM