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Gaza - 22 janvier 2009
Par Mohamad Kamal EL REZ
Mohamad Kamal El Rez est étudiant en Négociations et Affaires Internationales à l’Esc Negocia (Paris). Les relations et la politique internationale le passionnent, il prend donc le temps de partager son point de vue par le biais de débats et/ou d’articles dès qu’il en a l’occasion. Analyse reçue et transmise par le Comité Action Palestine
Face à la propagande israélienne à laquelle nos médias se prêtent, j’ai décidé de remettre les choses dans leur contexte en rappelant quelques fait essentiels à la bonne compréhension de la situation actuelle et en analysant certains faits.
Bien entendu, les médias vont montrent des morts à la télé, vous voyez la catastrophe humanitaire... Mais d’autres choses très importantes ne sont pas dites, ou le sont mais trop rapidement... Alors qu’elles méritent de l’attention et du débat.
Après le bombardement sioniste d'une école de l'Unrwra
1. Le Hamas est un parti politique qui fut élu démocratiquement en janvier 2006 par les Palestiniens à 44% des votes contre 41% pour le Fatah (obtenant ainsi 76 sièges sur 132 au Parlement). Ce n’est donc pas une milice terroriste comme voudraient nous le faire croire les médias occidentaux afin de nous effrayer. C’est un parti qui jouit donc de toute la légitimité nécessaire pour diriger la bande de Gaza librement, sans devoir subir d’ingérence extérieures.
Voici la liste de répartition des sièges au Parlement palestinien après les élections de Janvier 2006 :
Hamas : 76 sièges
Fatah : 43 sièges
FPLP : 3 sièges
Al Badil : 2 sièges
3ème voie : 2 sièges
Palestine indépendante : 2 sièges
Indépendants : 4 sièges
Dans les derniers jours, nous avons pu entendre M. Bush déclarer que le Hamas a pris le pouvoir par le biais d’un coup d’état et a ainsi pris en otage toute la population de la bande de Gaza. La liste ci-dessus détaillée prouve bien que ces élections furent démocratiques et que la population avait un large choix de candidats, comme nous pouvons l’avoir en France par exemple.
Le Professeur Gary Leupp de l’Université de Tufts fait un parallélisme très pertinent et qui pousse à la réflexion sur le rôle de la diplomatie US à travers le monde. Ce parallélisme est fait entre l’élection du Hamas et celle du Président Allende au Chili en 1970.
En effet, lorsque Salvador Allende fut élu, le secrétaire d’état américain de l’époque, Henry Kissinger, a déclaré « Le Chili ne devrait pas être autorisé à basculer dans le Marxisme car ces gens la ne sont pas responsables ». Et, en 1973 un coup d’état du Général Pinochet soutenu par l’administration Nixon eu lieu et plongea le pays dans une dictature meurtrière.
En 2006, au lieu de féliciter le peuple gazaoui pour ses premières élections démocratiques et qui se sont déroulées dans d’excellente conditions, l’administration Bush provoque une guerre fratricide en Palestinien, Fatah / Hamas.
Il semblerait donc qu’aux yeux de l’axe américano-sioniste, le peuple gazaoui n’ai pas le droit de choisir son gouvernement.
Il semblerait également que les médias oublient de mentionner un fait important lorsqu’ils nous parlent du Hamas. Ils se focalisent sur les brigades d’Al Qassam ou encore les brigades Quds, qui sont les bras armés du mouvement islamique (et non pas islamiste).
Mais le Hamas a une importance remarquable dans la vie quotidienne des Gazaouis, en effet, il aide au quotidien la population par des programmes sociaux avancés ainsi que par un dévouement total et non intéressé de ses cadres, qui n'ont jamais été mêlés à des histoires de corruption.
2. Pourquoi le Hamas lance des roquettes
"Les autorités israéliennes affirment agir en légitime défense. Selon elles, des tirs de roquette ont repris contre l’État juif depuis la rupture unilatérale du cessez-le-feu par le Hamas, le 19 décembre 2008. Or, le Hamas n’a pas rompu de trêve. Une trêve de six mois avait été conclue entre Israël et le Hamas par l’intermédiaire de l’Égypte. Israël s’était engagé à interrompre le blocus de la bande de Gaza ; l’Égypte s’était engagée à rouvrir le point de passage de Rafah ; et le Hamas s’était engagé à stopper les tirs de roquette contre Israël.
Cependant, Israël et l’Égypte ne remplirent jamais leurs engagements. Le Hamas interrompit les tirs de roquettes durant des mois. Il les reprit en novembre à la suite d’une incursion israélienne meurtrière.
Tirant le bilan de la duplicité de ses interlocuteurs, le Hamas a jugé inutile de renouveler un accord à sens unique. Des tirs de roquette ont lieu depuis 2001 contre Israël. Prés de 2 500 tirs ont été recensés en 7 ans. Ils ont tué au total 14 Israéliens jusqu’au lancement de l’offensive. [...] Or, la notion de légitime défense suppose une proportionnalité des moyens, ce qui n’est évidemment pas le cas. Tsahal a activé une soixantaine de bombardiers et au moins 20.000 hommes suréquipés face à des résistants armés de roquettes rudimentaires et d’adolescents munis de pierres ."
(Thierry Meyssan. « La guerre israélienne est financée par l’Arabie Saoudite » - 6 janvier 2009 )
J’ajoute à ceci que le blocus Israélien est total (terrestre, aérien et maritime) ce qui provoque une situation humanitaire catastrophique. Selon un rapport de l’ONU, le taux de chômage dans la bande de Gaza est passé de 36% à 49% au 18 décembre 2008.
Les aides humanitaires n’entrent dans cette étroite bande de terre que sous l’approbation Israélienne qui en contrôle les frontières.
Le peuple Palestinien est privé d’électricité jusqu’à 16 heures par jour. Les hôpitaux se fournissent en électricité par le biais de générateurs, qui seront bientôt impossible à utiliser dû à un manque de fioul. Aussi, l’eau potable n’est livrée à une partie de la population qu’une fois par semaine et sa qualité est environ 80% en dessous des normes sanitaires onusiennes.
Selon des sources arabes, avant même la fin du cesser le feu, l’état major Israélien avait déjà défini un plan d’intervention militaire dans la bande de Gaza. Ce plan fut bien entendu approuvé par le gouvernement, nous en voyons aujourd’hui les conséquences.
L’offensive du Hamas est donc triplement justifiée car il fallait choisir entre laisser la population mourir à petit feu, ou bien réagir et résister face à une oppression meurtière.
3. Les faits
L’atrocité des bombardements n’est plus à démontrer. Comme le rappelle à juste titre Tariq Ramadan, le mot guerre n’a pas lieu d’être utilisé, puisqu’il ne s’agit pas de cela étant donné qu’on n’assiste pas à un affrontement entre deux armées. Nous assistons à un affrontement entre la seconde armée mondiale (dont l’aviation a elle seule dépasse la puissance aérienne de tous les pays européens réunis) et un mouvement de résistance très peu équipé, ne disposant ni de chars ni d’avion de chasse mais de roquettes artisanales et de mitraillettes.
Quelques éléments permettent de se rendre compte de la violence extrême que l’armée israélienne emploi à l’encontre de la population palestinienne.
L’Etat major israélien annonce que dans la nuit du 4 au 5 janvier 2009, l’armée israélienne procède à 170 raids aériens sur la ville de Gaza. Et pour prouver sa volonté de ne pas nuire aux populations civiles aux yeux du monde, l’Etat major déclare avoir prévenu les habitants du quartier visé avant de pilonner ledit quartier. Avec une densité de 4200 habitants par km2 (densité à Paris = 922hab/km2 en 2002), étant donné l’encerclement de la ville de Gaza par les forces israélienne, il est naturel de se poser les questions suivantes :
- Des frappes dites « chirurgicales » sont-elles possibles sur une si petite surface avec une telle densité démographique ?
- Où pourraient fuir les populations civiles ?
L’Etat hébreu, avec l’aval des Etats Unis, viole sans cesse les lois internationales ainsi que les résolutions de l’ONU en toute impunité. Navi Pillay, haut commissaire des Nations Unis pour les droits de l’homme a demandé, vendredi 9 Janvier 2009, l’ouverture d’investigations sur les exactions de l’armée israélienne en territoire palestinien. Cette investigation implique l’envoi d’observateurs internationaux en territoire palestinien, chose que refuse catégoriquement Israël...
D’autre part, des bâtiments de l’ONU où étaient abrités des civils ont été la cible des raids Israéliens. Rappelez-vous de l’école de l’ONU bombardée dans le camps de réfugiés de Jabaliya (nord de la bande de Gaza) où 42 civils palestiniens ont trouvé la mort.
Cet acte inexcusable n’a provoqué que des condamnations verbales de la part de la communauté internationale alors qu’il devrait, d’un point de vue légal, entraîner de sévères sanctions économiques voire militaires. Il faut bien prendre le temps de réfléchir au symbole que transmet un tel acte. Attaquer l’ONU et ne pas être sanctionné de quelque façon que ce soit, c’est une impunité totale !
Le Haut Commissaire des Nations Unis pour les droits de l’homme rappelle « qu’Israël, comme le Hamas, sont tenus de respecter trois principes cardinaux du droit humanitaire international, gravés dans le marbre de la convention de Genève en 1949. Ce sont les principes de proportionnalité, de distinctions entre combattants et civils et entre cibles militaires et installations civiles, et de précaution réalisable pour éviter ou minimiser les pertes civiles. »
Condoleeza Rice quant à elle « juge » difficile d’épargner la population civile dans un zone à si forte densité. Elle reconnaît donc indirectement que parler de frappes « chirurgicales » est ridicule. Cela n’a pas empêché les USA d’utiliser leurdroit de véto au texte proposé par la Libye au Conseil de Sécurité le 3 Janvier.
Le 8 Janvier 2008, la Résolution 1860 a été adoptée à 14/15 voix au Conseil de Sécurité de l’ONU. Les USA n’ont pas imposé leur véto, mais se sont abstenus de voter. Ce qui dénote bien une attitude totalement indifférente étant donné que ce pays, comme Israël, n'a jamais respecté les décisions de l’ONU.
Cette résolution appelle à un cessez le feu immédiat.
Aucun des deux partis en conflit ne souhaite le respecter. Israël ne veut pas l’accepter pour des raisons politiques. En effet, "Tsahal" n’avait pas réussi à se défaire du Hezbollah pendant la guerre de l’été en 2006, ce qui avait provoqué un fort désaveu de la population israélienne à l’encontre du gouvernement Israélien. Des élections doivent avoir lieu le 10 février prochain en Israël et l’élection du gouvernement en place (Kadima) dépend fortement de sa victoire contre le Hamas.
Israël ne souhaite pas lever le blocus qu’elle impose à la bande de Gaza, et c’est là l’une des conditions majeures pour que le Hamas accepte une trêve.
Quant à lui, le Hamas refuse d’accepter cette résolution, car elle est unilatérale et il n’a absolument pas été consulté. De plus, cette résolution ne prévoit pas la levée du blocus, ce qui est, et on le comprend parfaitement, inacceptable pour le Hamas.
Accepter cette résolution signifierait que le Hamas capitule, et ce serait offrir une victoire politique à Israël qui pourrait jouir du « titre de vainqueur ».
4. La communauté internationale
La communauté internationale se contente de prononcer des discours en faveur d’un cesser le feu mais aucune sanction sérieuse qui soit à la hauteur de la situation n’a encore été prise à l’encontre de l’agresseur sioniste qui se livre, encore une fois, à une épuration ethnique de la population palestinienne.
On compte aujourd’hui, après 14 jours de lutte, 802 morts côté palestinien dont 230 enfants, 93 femmes, 60 personnes âgées, 6 secouristes et 2 journalistes.
Dans le nombre d’hommes morts, tous ne sont pas des combattants du Hamas. Ces chiffres parlent d’eux même quant à la précision des frappes Israéliennes...
Certains actes de barbaries sont à dénoncer. Le dernier en date a été dévoilée ce vendredi matin par l’ONU : 30 palestiniens ont été massacrés jeudi par l’armée israélienne qui les avait regroupés dans une maison, ainsi que 70 autres personnes, dont la moitié des enfants, au sud de la ville de Gaza avant d’envoyer 24 heures plus tard plusieurs missiles sur ladite maison. Toujours selon l’Office de l’ONU pour la coordination humanitaire (OCHA), "ceux qui ont survécu et ont pu le faire ont marché deux kilomètres vers la route de Salaheddine avant d’être transportés vers un hôpital dans des véhicules civils. Trois enfants, le plus jeune étant âgé de cinq mois, sont morts à leur arrivée".
Malgré la volonté populaire de mettre un terme à ce génocide, la communauté internationale n’ose pas affronter Israël, donc aux USA. Néanmoins, quelques actes diplomatiques forts ont eu lieu.
Le Vénézuela d’Hugo Chavez a expulsé de son pays l’ambassadeur d’Israël ainsi que les cadres de l’ambassade. Aussi, la Jordanie à rappelé son ambassadeur en place en Israël pour montrer son désaccord total avec les atrocités en cours. Cet acte venant de la Jordanie est un acte fort, car ce pays entretient de très bonnes relations avec les Etats Unis, mais s’est dit prêt à voir ses relations avec le pays de l’oncle Sam détériorées voire gelées si les USA ne montrait pas une volonté ferme de cesser le massacre.
L’Egypte ne fait rien... Elle maintient sa frontière à Rafah fermée, ne permettant ainsi pas à la population civile de fuir la bande de Gaza, qui est une zone de combat dans sa totalité. L’Egypte ne réagit pas pour ne pas détériorer ses relations avec les USA et Israël. Le président, M. Moubarak souhaite que son pays soit un médiateur, mais ne souhaite pas prendre parti. Hors, sauver des vies humaines relève de l’obligation morale et ne démontre pas une prise de position. Aussi, la population Egyptienne multiplie les manifestations de soutien à leurs frères palestiniens et exhorte son gouvernement d’ouvrir la frontière...
Le monde Arabe reste silencieux, à l’exception de la Jordanie et du Liban qui condamnent fortement Israël et qui se montrent prêts à défier l’impunité Israélienne en exprimant leur profond désarroi et en critiquant le régime sioniste.
Il est naturel de se poser la question qui suit : Que pourrait faire la communauté internationale pour mettre fin à ce carnage, étant donné la volonté affichée d’Israël de continuer à tuer des civiles ?
Etudions les options dont dispose l’Europe pour mettre fin à ce désastre humanitaire.
- Lancer une attaque contre Israël est totalement impensable. Mais il ne faut pas penser pour autant que l’Europe est impuissante face à ce drame.
- Les échanges commerciaux entre Israël et l’Europe s’estiment à environ 17,7 milliards d’euros en 2003, et à 26,7 milliards d’euros en 2007.
- L’accord d’association UE / Israël signé en 1995 et qui est entré en vigueur en juin 2000 prévoit une clause permettant de suspendre les échanges entre les deux régions en cas de non respect des droits de l’homme. Il faut savoir que l’accord d’association établit un lien entre commerce et politique, ce dernier est fondé sur "le respect partagé des valeurs démocratiques et des droits de l’Homme".
Voici donc un excellent moyen de pression que l’Europe pourrait utiliser pour faire pression sur le gouvernement Israélien, car sans l’Europe comme partenaire, l’économie Israélienne serait anéantie.
5. La victoire du Hamas
Cette catastrophe humanitaire est une honte pour le monde dit « civilisé ». C’est un monde plutôt barbare à mon sens que ce monde qui laisse des innocents être assassinés et harcelés par des missiles.
Néanmoins, nous pouvons nous réjouir d’une chose. Le Hamas est entrain de remporter une victoire sans précédent ! Il subi de nombreuses pertes civiles et la bande de Gaza est entrain d’être matériellement détruite. Mais la résistance nous prouve en ce moment même qu’Israël ne pourra jamais détruire l’espoir ni la force avec laquelle le peuple est prêt à se sacrifier et à se battre pour défendre sa terre.
La seconde armée au monde a lancé une incursion terrestre, mais n’a pas réussi à entré dans la ville de Gaza tant la résistance est féroce !
Aussi, l’un des buts de l’armée du mal est de causer des pertes énormes à la bande de Gaza, en causant des dégâts matériel important et en tuant des civils pour retourner l’opinion publique Palestinienne contre le Hamas. Très mauvais calcul. La même manœuvre avait été tenté en 2006 en bombardant tout le Liban, cela avait au contraire permit à la population de se rendre compte de l’aspect indispensable et la légitimité indiscutable du Hezbollah. Merci "Tsahal".
L’AIPAC , principal lobby juif pro-israélien aux États Unis d’Amérique, est en perte de vitesse. Il devient très ardu de défendre l’indéfendable... Cette perte de vitesse se fait au profit d’un nouveau groupe de juifs progressistes, le J Street, qui, lui, condamne sévèrement l’intervention militaire Israélienne à Gaza.
Les brigades de Qassam ont, à elles seules, tué 12 soldats Israéliens dans la journée de vendredi 9 Janvier, alors que "Tsahal" tentait d’entrer dans Gaza ville.
Il faut bien se rendre compte de l’incroyable différence d’équipement, de matériel, et de force entre les deux partis. Mais il faut également comprendre l’incroyable différence de détermination qui existe. Israël ne vaincra jamais le Hamas. Il a pourtant porté des coups durs au parti en assassinant de hauts responsables, mais l’organisation n’a pas pour autant faibli.
En plus de la lutte que les brigades du Hamas mènent sur le terrain, les roquettes continuent à être envoyées en territoire Israélien. Elles ont atteint la base militaire de Tel Nof située à plus de 45km de la frontière. La résistance ne faiblit pas et gagne des victoires au quotidien.
Israël est un très mauvais stratège et perd toute crédibilité politique ainsi que militaire dans la région. Aussi, il révèle son véritable visage d’Etat terroriste.
Vive la résistance et Vive la Palestine !
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