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Palestine occupée -

Résistance en Palestine : Poursuivre le chemin de la libération N° 3 - Janvier 2018

Par

« La conscientisation est une des batailles les plus importantes dans notre conflit avec l’entité sioniste. Notre victoire dans cette bataille est la clé de la libération. » Abbas Shuman, directeur adjoint d’al-Azhar.
Au moment où les Palestiniens poursuivent leur soulèvement contre la déclaration de Trump concernant la ville d’Al-Quds, le président américain annonce sa décision de ne plus financer l’UNRWA, agence de l’ONU fondée pour aider les Palestiniens à supporter leur exil, en attendant leur retour à leur terre et leurs propriétés, situées dans les territoires occupés en 1948.

Résistance en Palestine : Poursuivre le chemin de la libération N° 3 - Janvier 2018

Le martyr Ibrahim Abu Thuraya : pour que vive al-Quds
La nouvelle décision américaine vise à supprimer le droit au retour des Palestiniens, en supprimant ce qui fait leur spécificité, par rapport à tous les réfugiés dans le monde, celui d’être « secourus » par une agence internationale spécifique en attendant leur retour. En attaquant Al-Quds et la question des réfugiés, l’administration US tente de liquider la question palestinienne dans son ensemble, en passant par un environnement arabe qui devrait, selon elle, faire pression sur les Palestiniens et les obliger à accepter le « marché du siècle ». Lors de son court séjour en Palestine occupée et dans la région, l’envoyé de la présidence américaine, Mike Pence, a confirmé les craintes nationales arabes et palestiniennes, notamment après son discours agressif au Knesset sioniste, où il a repris les mythes sionistes les plus délirants pour annoncer l’ère trumpienne.

Face au danger de liquider la cause palestinienne dans les instances internationales (car la cause ne peut être liquidée tant que survit un seul résistant palestinien), le conseil central de l’OLP n’a fait que se limiter au programme défini par Mahmoud Abbas, dans ses grandes lignes, qui consiste à stopper les négociations avec l’entité coloniale sous l’égide des US, et les quelques recommandations allant au-delà ne seront certainement pas suivies (stopper la coordination sécuritaire avec l’occupant et stopper momentanément la reconnaissance de l’entité sioniste par l’OLP), tant que la clique de Abbas mène « le jeu ». Les pressions exercées sur Mahmoud Abbas par l’Union européenne et des régimes arabes, et son insistance à poursuivre la voie de « la résistance pacifique » et de « L’Etat palestinien aux côtés d’Israël » le placent en mauvaise posture.

Les décisions du Conseil central ne furent pas une surprise. Mais la véritable décision palestinienne est dans la rue, dans la résistance et les organisations de la résistance. L’opération armée ayant tué un colon rabbin près de sa colonie a fortement secoué les dirigeants sionistes et l’armée de l’occupation ayant cru avoir trouvé les résistants ont lancé tout un arsenal militaire contre les abords de Jénine, pour se retrouver bredouille… Malgré les caméras de surveillance, malgré la coopération sécuritaire avec les renseignements de l’AP, les résistants poursuivent leurs attaques contre les sionistes, en Cisjordanie et dans les territoires occupés en 48, et les affrontements se poursuivent dans les bourgs d’al-Quds. Les lois coloniales successives adoptées par le Knesset sioniste ou à l’étude sont responsables du décès du prisonnier Hussayn Atallah, de Nablus, privé de soins et détenu dans des conditions désastreuses dans les prisons de l’occupation. Des centaines de prisonniers, dont des enfants, restent sous la menace d’un décès, fautes de soins, puisque les dirigeants de la colonie sioniste ont décidé de durcir leurs positions envers tout Palestinien qui résiste à leur délire collectif. Plus que jamais, les prisonniers palestiniens ont besoin d’une large campagne d’information et de solidarité devant relayer la mobilisation des Palestiniens.

Martyrs tombés entre le 25/12/2017 et le 25/1/2018

26/12/17 : Dalal As’ad Lawlah, 9 ans (Awarta, Nablus), pour n’avoir pas pu être emmenée à l’hôpital, à cause des barrages de l’occupation.
30/12/17 : Jamal Mohammad Muslih, 20 ans, de al-Maghazi (bande de Gaza), a succombé à ses blessures, lorsque les forces de l’occupation ont tiré sur les manifestants sur la bande « frontalière ».
Firas Tamimi, 17 ans, de Dayr Nazam (Ramallah), exécuté le 7/1
Rami Issa Ass’ad, 38 ans, du village Qurtas (Bayt Lahem), écrasé par un colon sur la route coloniale 60 entre al-Quds et al-Khalil.
Ameer Abu Musa’ed, 16 ans, camp d’al-Breij, Gaza, exécuté par les soldats sionistes le 12 janvier, lors d’une manifestation.
Ali Qino, 16 ans, de ‘Iraq Bourin, lors d’affrontements avec l’occupant, le 12 janvier.
Abdallah Zaydan, pêcheur de Gaza, 33 ans, tué par la marine égyptienne, alors qu’il se trouvait en mer. Les organisations de la résistance réclament une enquête.
Ahmad Abdel Jabir Salim, 24 ans, exécuté le 15/1 par l’occupant au cours d’affontements dans Jayyus, région de Qalqylia. Une balle tirée par un sniper l’a tué d’un coup.
Ahmad Jarrar (31 ans) exécuté par une force spéciale de l’occupant dans les environs de Jénine, le 17/1 lors d’une campagne militaire visant à tuer les membres de la cellule ayant mené l’opération près de Nablus, tuant le colon rabbin.
Le prisonnier Hussayn Atallah, de Nablus, 57 ans, est décédé suite à la négligence médicale de l’occupant, le 20/1. Condamné à 35 ans de prison pour résistance à l’occupant, le prisonnier détenu depuis 20 ans, a découvert il y a quatre mois, être atteint de cancer. Les autorités sionistes ont refusé sa libération pour être soigné, et ne l’ont pas soigné, laissant le cancer s’étendre. Une politique systématique de l’occupant pour tuer les prisonniers palestiniens.

Chronique de l’Intifada
La résistance frappe, au sud de Nablus le soir du 9 janvier. Un colon rabbin (35 ans) est tué par les résistants, alors qu’il se trouvait dans sa voiture, qui circulait sur les voies coloniales. 22 coups tirés en 40 secondes, par un ou plusieurs résistants. Les forces de l’occupation sont dans l’incapacité de trouver les résistants. Le colon tué fut l’un des fondateurs de la colonie « Jaafat Gilad » dans la région de Nablus. Les organisations de la résistance ont salué cet acte de bravoure.

Le 17, une compagnie d’élite de l’armée d’occupation s’aventure dans la région de Jénine pour tuer les résistants ayant mené l’opération près de Nablus. Les résistants, ayant senti la présence des forces sionistes, les prennent de court et tirent, faisant un blessé grave parmi les sionistes. Un résistant décède, mais les autres s’enfuient. L’occupant est toujours à leur recherche. L’armée sioniste a subi une nouvelle défaite, face à des résistants déterminés. 300 soldats et officiers de l’occupation, aidés par des hélicoptères et 30 blindés ne sont parvenus qu’à démolir trois maisons appartenant à la famille Jarrar et à tuer un résistant. Liberman s’enrage et lance des menaces. La bataille entre les sionistes et les résistants a duré 8 heures, puis la population de Jénine et des alentours est accourue pour affronter l’occupant.

26/12/2017 : Le village de Ayn Mahel, dans les territoires occupés en 48 manifeste contre la visite de Netanyahu au village, décidée par le conseil local, organe installé par l’administration sioniste.

27/12/2017, la voiture du ministre sioniste Ardan est frappée par des pierres lancées par les jeunes à Abu Diss. L’occupant considère qu’il s’agit d’une grave défaite de la sécurité sioniste, puisque la « visite » du ministre était planifiée. Le bourg de Anata a été le théâtre de violents affrontements avec l’occupant, qui ont duré tard dans la nuit. D’autres affrontements ont eu lieu dans al-Issawiya et à Selwan, où les jeunes ont attaqué une voiture de la police sioniste avec des bouteilles incendiaires. Les affrontements dans Selwan et Abu Diss ont duré pendant trois jours.

Le bilan des Palestiniens blessés au cours du vendredi de la colère (29 décembre 2017) décidé par les organisations islamiques s’élève à 170 blessés, dont 5 blessés graves, les forces de l’occupation n’ont pas hésité à tirer des balles réelles contre des manifestants.

En Jordanie, le 29/12/2017, les manifestants ont crié « pas d’ambassade américaine sur la ville arabe d’al-Quds », « Ambassadeur américain, hors de Amman », « le peuple veut libérer la Palestine ».

31/12/2017 : Des affrontements ont eu lieu dans Abu Diss, à l’est d’al-Quds entre l’occupant et les manifestations. L’occupant a tiré, blessant 7 Palestiniens par des balles et 23 Palestiniens par asphyxie.

Les forces de l’occupation bloquent l’entrée du village Dayr Nazzam, au nord-ouest de Ramallah. Elles envahissent les maisons et obligent les élèves à sortir de leurs écoles.

Le vendredi 5 janvier, de nombreuses manifestations ont eu lieu en protestation de la déclaration de Trump malgré le mauvais temps. A Gaza, les manifestants se sont massés à la ligne « frontalière » avec les colonies de l’entité sioniste, en affirmant le cacractère arabo-musulman de la capitale palestinienne. Les forces de l’occupation ont réprimé la manifestation hebdomadaire à Qfar Qaddoum, qui réclame l’ouverture de la rue bloquée depuis 14 ans par la colonie « Kadoumim » sur les terres du village.

Les femmes organisent plusieurs sit-in et manifestations, en Cisjordanie et à Gaza, pour dénoncer la décision de Trump (faire de la ville d’al-Quds, la capitale de l’entité sioniste) et affirmer l’arabité d’al-Quds. A Gaza, le conseil de l’action féminine du Mouvement du Jihad Islamique a organisé le sit-in devant la bande « frontalière » avec l’entité sioniste, près de Shaja’iyya. Au cours du sit-in organisé dans Bab al-Amoud, à l’entrée de la vieille ville d’al-Quds, les policiers sionistes ont insulté et frappé les manifestantes (8 janvier). Les femmes se sont également rassemblées autour de la sœur de la prisonnière handicapée Israa Jaabis, Mona Jaabis, pour réclamer sa libération immédiate et ordonner les soins nécessaires.

Le 11 janvier, des affrontements ont eu lieu entre les forces de l’occupation et des dizaines de jeunes, à l’entrée ouest du village de Takou’, région de Bayt Lahem, suite à l’installation de caméras de surveillance par les sionistes à l’entrée du village. Le même jour, de violents affrontements ont eu lieu à Nablus, après l’invasion de la ville par les forces sionistes, qui sont montées sur les toits des maisons et se sont déployées autour de l’université al-Najah. Suite à l’opération de la résistance qui a tué un colon, les sionistes confisquent les caméras de surveillance installées par l’Autorité palestinienne, pour voir les enregistrements, étant à la poursuite des résistants. Des appels ont été lancés pour la destruction des enregistrements, dans toute la Cisjordanie du Nord, pour empêcher les sionistes d’y trouver quoi que ce soit. Au cours de son invasion de Nablus, l’armée « israélienne » a arrêté Muadh Rihan, 30 ans, frère des martyrs Mohammad et Issam Rihan. Et de leur côté, les colons ont encerclé la ville, lançant des pierres et des déchets sur les quartiers.

Le 12/1, vendredi de lutte contre l’occupation et la décision de Trump. Les manifestations se déroulent dans la bande de Gaza, sur la bande « frontalière » avec les colonies et à l’intérieur de Gaza. Des affrontements ont eu lieu, les soldats sionistes ont tiré sur les manifestants faisant de nombreux blessés. Ce jour-même, des miliers de citoyens ont manifesté dans les rues des villes jordaniennes réclamant la fin des relations avec l’entité sioniste et dénonçant la politique américaine. Le vendredi 19/1, à l’appel du mouvement du Jihad islamique en Palestine, des manifestations se déroulent dans la bande de Gaza, protestant contre le plan de liquidation de la Palestine par l’alliance israélo-américaine.

Samedi 20/1, des affrontements ont lieu à Qalqylia et à Jénine, dans la Cisjordanie occupée. Des manifestants palestiniens dans la rue Salaheddine dans al-Quds sont sauvagement attaqués par la police sioniste. Au même moment, des affrontements ont lieu dans Abu Diss. A Kfar Qaddum, lors d’une manifestation, un secouriste est blessé par l’armée d’occupation.

Au cours de la troisième semaine de janvier, un groupe de résistants attaque une patrouille « israélienne près de la colonie Kyriat Arba, dans al-Khalil, en lançant 5 engins incendiaires. Un soldat de l’occupation est blessé après avoir été écrasé par le résistant Jihad Elias Jaabari, 55 ans, dans al-Khalil, qui a été arrêté. Un colon a été blessé dans Hazma, bourg d’al-Quds, et un autre dans Sinjil, où des affrontements ont eu lieu. Un colon a été blessé dans la vieille ville d’al-Quds, par des pierres lancées par des jeunes.

Répression et purification ethnico-religieuse
Au cours de l’année 2017, l’occupant sioniste a démoli près de 154 maisons et structures (commerciales et agricoles) dans les différents quartiers et bourgs d’al-Quds. Il a obligé les propriétaires de 13 maisons à les démolir eux-mêmes. Il a menacé de déruire 555 maisons pour les mois prochains. Les colons se sont emparés de 6 maisons au cours de l’année. Les autorités occupantes ont approuvé la construction de 16252 unités coloniales dans plusieurs colonies dans et autour de la ville. Elles ont arrêté 2216 Maqdissis, la moitié au mois de juillet et au mois de décembre. Elles continuent à confisquer les corps de trois martyrs maqdissis, Musbah Abu Sbeih, Fadi Qunbur et Nimr al-Jamal.

Le conseil de planification de l’occupant a approuvé la construction de 200 unités de logement colonial dans la colonie « Oranit », 50 logements dans la colonie « Bets’il » dans la vallée du Jourdain (al-Aghwar) (10/1). Selon la presse, le gouvernement sioniste a l’intention de construire 1100 unités de logement colonial en Cisjordanie occupée.

Un projet de l’Autorité palestinienne devient un projet sioniste : il s’agit de la construction d’un aéroport international dans la ville de Ariha, dans al-Aghwar. Ce projet, soutenu par le ministre américain Kerry, avait été refusé par les sionistes. Aujourd’hui, ces derniers s’en emparent, dans le but d’élargir la colonisation dans al-Aghwar. Il s’agit de construire plusieurs hôtels sur les terres de Nabi Moussa (Bqay’a), un centre industriel, un aéroport et une ligne de chemin de fer le reliant à l’aéroport « Ben Gourion » dans al-Lid occupé.

Le village al-Araqib dans le Naqab occupé est démoli pour la 124ème fois au cours des 5 dernières années, par les envahisseurs sionistes. Le village résiste toujours et ses habitants refusent de partir.

Le 2/1, le Knesset sioniste approuve la loi sur « al-Quds unifiée », loi qui interdit de diviser la ville palestinienne dans le cadre d’un règlement et de la garder sous l’autorité sioniste.

Au cours de l’année 2017, les autorités sionistes ont volé 9784 dunums des terres de la Cisjordanie occupée, y compris al-Quds. 8 nouvelles colonies ont été implantées dans ces territoires et l’occupant essaie d’élargir 60 colonies sur les terres volées.

L’armée d’occupation étudie la possibilité d’imposer l’ordre militaire sur des quartiers d’al-Quds situés hors du mur d’annexion, comme le camp de She’fat et Qfar Aqab. Ce qui signifie de près de 20 bourgs seront considérés comme la zone C de la Cisjordanie , alors que leurs habitants, en majorité, portent la carte de résidence en tant que Maqdissis. Pour des spécialistes, cette mesure fait partie de la guerre démographique que l’occupant mène dans al-Quds, en voulant repousser les Palestiniens hors de leur ville pour y installer des colons.

Le conseil central orthodoxe en Jordanie et Palestine affirme détenir des documents prouvant que le patriarcat grec de l’église a vendu des terrains appartenant à l’Eglise à l’institution sioniste et à des associations de colons. Ces documents ont été remis au conseil central de l’OLP l’invitant à prendre position. Ils prouvent la vente de terrains dans al-Quds, à Bab al-Khalil, Bab-Hatta et Bab al-Maghariba. Le conseil dénonce la confiscation du pouvoir de l’Eglise orthodoxe par une minorité grecque qui dilapide ses richesses.

Le colonel en retraite Youssef Sharqawi a été enlevé par l’occupant sur un barrage militaire à l’est d’al-Quds, à bord d’un taxi. Il faisait partie de l’appareil sécuritaire de l’autorité palestinienne. Il a été remis en liberté quelques jours plus tard.

Le député membre du knesset sioniste Aron Hazan a attaqué un bus transportant les familles des prisonniers, de la bande de Gaza, au cours de son trajet vers la prison pour la visite familiale. Il est monté à bord et a insulté les familles. Des mères de prisonniers ont réussi à lui répondre en proclamant que leurs enfants sont des héros dont elles sont fières. La responsabilité du CICR, organisateur des trajets, est directement mise en cause dans cette agression caractérisée.

Le procureur sioniste réclame 4 perpétuités pour le résistant prisonnier, Omar Abdel Jalil (19 ans), qui a mené l’opération dans la colonie Halmish. Le tribunal de l’occupation a reporté, le 8 janvier, l’examen de la prisonnière maqdissie Fadwa Hamadeh (30 ans) du bourg de Sour Baher, pour la huitième fois consécutive. Elle avait été arrêtée le 12/8/2017 dans sa propre maison. Le tribunal militaire de Salem a reporté l’examen du dossier du prisonnier sheikh Khodr Adnane, accusé d’appartenance et d’activité au sein du mouvement du Jihad islamique.

L’occupant arrête 6 pêcheurs le 9 janvier, dans la mer de Gaza, dont 2 enfants, Mohammad Akram Abu Foul, 9 ans, et Mohammad Awad Sa’idi, 10 ans. La veille, la marine sioniste avait arrêté deux pêcheurs également et confisqué leurs barques. Il arrête le 14/1 10 jeunes de la ville d’al-Quds, dont le prisonnier libéré Sbeih Abu Sbeih, peu de temps après l’avoir libéré. Parmi les autres Maqdissis arrêtés, Tayseer Abu Sbeih, Ala’ Abu Sbeih, Lou’ai Nasreddine.

Les services de renseignements de l’occupant interdisent une conférence de presse des responsables politiques, religieux et associatifs maqdissis, pour lancer le « cri d’al-Quds ». Le lieu où devait se tenir la conférence a été encerclé et plusieurs responsables arrêtés. Les responsables voulaient expliquer la situation actuelle de la ville d’al-Quds, qui vit à l’heure américano-sioniste, où la colonisation et la judaïsation se sont accentuées, notamment après les lois votées par le Knesset sioniste. La lettre que voulaient adresser les conférenciers à l’opinion internationale affirme qu’ils refusent la décision américaine et inclut un appel au monde arabo-musulman de se diriger vers al-Quds.

(…)

Retrouvez l’article dans son intégralité sur le site CIREPAL, le Centre d’information sur la résistance en Palestine.

Thèmes développés :

- Profanation des lieux saints
- Dans les prisons de l’occupation
- La liste noire des normalisateurs et lutte contre la normalisation
- La presse palestinienne
- Communiqués et déclarations
- Dans la colonie


Source : CIREPAL

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