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Jérusalem - 11 mars 2007
Par Maisa Abu Ghazaleh
Wa'el Karawi, 33 ans, vivant dans le quartier A-Tur conduisait un taxi Ford dans la rue Salah Addin de Jérusalem-Est. Une femme dans son véhicule était en possession de papiers d'identité de Cisjordanie et quand la police israélienne a demandé au fourgon de se garer près de la barrière de Sawwanah, ils ont essayé de s'emparer d'elle.
Karawi a protesté et la police a tourné son attention sur lui.
Karawi était marié depuis 13 ans, mais il a passé la majeure partie de ce temps entre les prisons et les hôpitaux. Il a déjà souffert de blessures par balles pendant le deuxième Intifada pour lesquelles il a été soigné en Iran, et il avait passé six ans dans une prison israélienne pendant le premier Intifada.
Pour le dernier jour de sa vie, Wa'el Karawi est allé travailler comme d'habitude, en espérant que ce serait le jour le meilleur de la semaine. Le samedi est généralement plus calme.
Mais les témoins ont déclaré avoir vu les soldats et les gardes israéliens frapper Wa'el sur tout le corps et à la tête à l'extérieur du commissariat de police situé dans la rue Salah Addin. Quand il a perdu conscience, les Israéliens l'ont tiré à l'intérieur.
Les amis dans le secteur ont tenté d'intervenir mais il y avait trop de soldats.
Les témoins indique que Wa'el a souffert "de coups de crosses de fusils et de matraques donnés à la tête. Il est tombé à terre et ils l'ont emmené à l'intérieur.
Le père de Wa'el dit que quand les amis de son fils ont demandé au commissariat de police ce qui s'était passé, ils ont répondu que Karawi est mort d'un caillot au cerveau. "C'est un mensonge." dit-il, "Ils nous ont dit que son corps était au Centre de détention du Russian Compound, porte de Jaffa et à notre arrivée là-las pour le récupérer, les Israéliens ont insulté ses frères. Nous avons attendu toute la journée jusqu'à ce qu'ils nous remettent son corps à 18h."
Les yeux pleins de larmes, l'épouse de Wa'el nous a parlé de leur enfant qui grandira sans père. Elle a expliqué que leurs vies avaient déjà été difficiles.
Son mari était fréquemment harcelé par les forces israéliennes par des inspections et des incursions incessantes.
Son permis et sa voiture lui avaient été retirés et rendus. Les soldats et la police le menaçaient constamment.
"Il travaille dans la voiture entre 4 h et 8h du matin pour éviter la police et il était allé travailler samedi en sachant que la police ne serait pas dans les rues."
Mme. Karawi a nié les allégations israéliennes que son mari était malade, en disant que c'était l'inverse, qu'il était en bonne santé. Elle demande qu'une enquête honnête soit menée sur la mort de son mari.
Alors que la nouvelle se répandait dans l'ensemble de Jérusalem-Est, des centaines de personnes ont commencé à venir jusqu'à la maison des Karawi. A A-Tur pour présenter leurs condoléances pendant la période de trois jours de deuil.
Source : http://english.pnn.ps/
Traduction : MG pour ISM
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