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Israël - 27 août 2006
Par Amir Oren
La nationalité du commandant de la force est moins importante que sa composition et son mandat. Le sécrétaire général de l'ONU, le Conseil de sécurité et les états contribuant à la force, effectueront toutes les opérations au jour le jour aux côtés de l'armée libanaise et du Hezbollah ; beaucoup plus que les accords officiels.
La répétition de la finale de la Coupe du Monde - Itali -France, cette fois dans la Coupe d'UNIFIL - reflète une nouvelle attitude internationale au Liban : Ce n'est plus un problème dont l'Occident devrait rester à l'écart, mais une rare occasion de former, reconstruire et influencer.
Le commandant d'UNIFIL, le Général Alain Pellegrini a dit à un ami israélien la semaine dernière qu'il était convaincu que la nouvelle force - certains l'appellent NUNIFIL - réussira sa mission rapidement. Pellegrini pense dans six mois, d'ici là il sera remplacé par un général italien.
Pellegrini, dont le quartier général est à Naqoura, au Sud Liban, a dans son équipe un colonel basé à Beyrouth. Il a également décidé d'affecter deux colonels, tous les deux Irlandais, l'un à Safed au quartier général du commandement Nord et l'autre à Tel Aviv, comme liaisons pour une planification stratégique de l'Etat-Major.
Cependant, l'IDF fait à nouveau défaut, et au moment même où la coordination avec l'ONU devient importante, le commandement de relations extérieures a été annulé.
La combinaison de l'armée libanaise et de l'UNIFIL a une chance de stabiliser le Sud Liban, mais cela comportera seulement des opérations au jour le jour, ne traitant pas la racine du problème, comme le Président George W. Bush l'avait promis.
Il n'y aura pas de recherche des stocks de roquettes Katyusha, la démilitarisation du Hezbollah, comme cela est détaillé dans la résolution 1701 du Conseil de sécurité, ne sera pas effectuée, mais il n'y aura aucun tir contre Israël. Si le Hezbollah parvient à éviter les heurts et à tirer profit du temps pour se renforcer des deux côtés du fleuve Litani, il maintiendra l'initiative en sa faveur. Sinon, il aura 15.000 cibles de choix.
La constitution de la force multinationale signifie un problème pour Israël. L'Union Européenne refuse d'inclure le Hezbollah sur sa liste des organisations terroristes. Les trois pays Musulmans d'Asie qui sont disposés à rejoindre les Européens dans la force sont l'Indonésie, la Malaisie et le Bangladesh, qui ne reconnaissent pas Israël.
Une telle force ne sera pas pressée de se confronter au Hezbollah. En Israël, ils espèrent que la Turquie sera disposée à participer à la force.
La force originale d'UNIFIL incluait des unités de France, d'Italie, de Pologne, d'Ukraine, d'Irlande, de Chine et du Ghana. La nouvelle structure inclura l'Europe du côté des Nations Unies, et les États-Unis du côté de l'armée libanaise. Les Américains fourniront à la force le soutien logistique, le commandement et le contrôle, les communications et les renseignements.
Bush, qui considère le Liban comme étant l'un des trois fronts dans la guerre globale contre le terrorisme (l'Irak et l'Afghanistan étant les autres deux), a engagé 42 millions de dollars pour équiper et former l'armée libanaise.
Suite aux discussions de vendredi, les Italiens ont gagné avec leur contribution de 3.000 soldats, 1.000 de plus que la France. En retour, l'Italie aura une nouvelle tâche – la direction de la planification militaire au quatier général de l'ONU à New York - et dans six mois, elle assurera le commandement d'UNIFIL.
La nationalité du commandant de la force est moins importante que sa composition et son mandat. Le sécrétaire général de l'ONU, le Conseil de sécurité et les états contribuant à la force, effectueront toutes les opérations au jour le jour aux côtés de l'armée libanaise et du Hezbollah ; beaucoup plus que les accords officiels.
Dans l'UNIFIL original, celle établie en 1978, il y avait un bataillon iranien qui s'est précipité de partir après la révolution de Khomeini. Dans l'UNEF (force de secours des Nations Unies), la force dans le Sinai entre 1956 et 1967, il y avait des unités indiennes et yougoslaves et des collègues égyptiens dans le mouvement des non-alignés.
Même avant que le sécrétaire général de l'ONU, U Thant, accède à la demande de Nasser que l'UNEF évacue ses forces, l'Inde et la Yougoslavie l'avaient déjà fait.
Source : http://www.haaretz.com/
Traduction : MG pour ISM
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