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ISM France - Archives 2001-2021

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Naplouse -

Assassinats à Naplouse

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Au cours de cette occupation longue d’une journée, le camp est resté assiégé : personne n’a pu entrer ni sortir tandis que les jeeps militaires patrouillaient dans les rues.
Tôt dans l’après-midi, Bashar Zabara, 12 ans, a été tué alors qu’il était dans la rue avec d’autres enfants.
Plus tard dans la soirée après le "fatour", une petite bataille de rue a éclaté à Naplouse, au centre ville.
On ne sait toujours par comment ni pourquoi, mais trois combattants qui se cachaient dans la vieille ville se sont approchés de la scène. Dix soldats israéliens (des forces spéciales), habillés en femmes palestiniennes, ont sorti les fusils de leurs vêtements et ouvert le feu contre le groupe d’hommes, faisant immédiatement trois morts.

De retour à Balata, et bien que nous ayions le coeur rempli d’incertitudes et d’impuissance, notre première semaine a été assez joyeuse.

Toute la nuit nous avons avons merveilleusement mangé au dîner de «fatour» (rupture du jeûne) et nous avons veillé jusqu’à trois heure du matin, rendant visite à de vieux amis, buvant du thé et rattrapant les sept mois passés loin du camp.

Nous n’avons reçu la visite des soldats que trois fois ; deux fois au cours de la nuit, et une fois dans la journée. Un jour, deux jeeps et un bulldozer étaient partiellement entrés dans le camp, les jeunes leur ont lancé des pierres, et les soldats ont tiré en retour.
C’est tout ce que je me rappelle, excepté que les enfants semblent avoir moins peur et sont davantage décidés à risquer leur vie en résistant.


Après cette semaine de «paix» relative nous avons été secoués par la réalité lundi matin (Ier novembre). Nous avons appris simultanément qu’il y avait eu une bombe à Tel Aviv et que les soldats étaient en train d’occuper le camp de réfugiés d’Askar.

Le kamikaze âgé de 16 ans, Amr Alfar était d’Askar.

Beaucoup de gens parlaient de l’oncle d’Amr qui avait été tué par l’armée de Défense israélienne un an plut tôt. En représailles à l’explosion, (ou simplement parce que l’IDF se trouvait une excuse pour agir) les 15000 habitants d’Askar ont été soumis au couvre-feu.

Au cours de cette occupation longue d’une journée, le camp est resté assiégé : personne n’a pu entrer ni sortir tandis que les jeeps militaires patrouillaient dans les rues.

Tôt dans l’après-midi, Bashar Zabara, 12 ans, a été tué alors qu’il était dans la rue avec d’autres enfants.

Plus tard dans la soirée après le "fatour", une petite bataille de rue a éclaté à Naplouse, au centre ville.

On ne sait toujours par comment ni pourquoi, mais trois combattants qui se cachaient dans la vieille ville se sont approchés de la scène. Dix soldats israéliens (des forces spéciales), habillés en femmes palestiniennes, ont sorti les fusils de leurs vêtements et ouvert le feu contre le groupe d’hommes, faisant immédiatement trois morts.
Les trois victimes : Majdi Murai, 25 ans, Wajdi Abu Salha et Fadi Asaruan 20 ans, appartenaient au Kita’ab, la branche de la résistance armée du Fatah.

Lundi dans la nuit, à 3h du matin, l’IDF a démoli la maison de la famille d’Amr à Askar. La famille, par anticipation, avait déjà retiré tous les meubles et toutes les affaires de la maison. A l’exception du père, les onze personnes qui se trouvaient dans la maison étaient allées dormir chez un cousin dans le camp.

Les internationaux sont restés avec le père dans sa maison cette nuit-là pour l’aider à se protéger d’éventuelles brutalités La même nuit, à la même heure, deux autres maisons ont aussi été détruites, l’une à Rujeib (un village à l’intérieur de Naplouse) et une à Beit Furik (un village à l’extérieur de Naplouse).

L’armée a soutenu que des membres de la résistance armée du PFLP vivaient dans ces maisons.

Le matin suivant les soldats israéliens ont envahi les bureaux du Croissant Rouge (l’équivalent arabe de la Croix Rouge nationale), en déclarant qu’ils recherchaient deux autres hommes blessés au cours de l’assassinat de la nuit précédente.

Plus tard dans la journée de jeudi, les forces armées israéliennes ont envahi l’hôpital Rafidiya, l’hôpital le plus important de Naplouse. Ils ont arrêté et interrogé les volontaires médicaux et les médecins.

Depuis mardi soir jusqu’à maintenant (mercredi soir), l’hôpital a été complètement assiégé.

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