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Israël - 3 novembre 2004
Par Amira Hass
Un juge militaire a annulé mardi un ordre de détention administrative contre un habitant palestinien du village de Budrus près de Ramallah, en disant que l'ordre avait été émis en raison des actions contre la barrière de séparation de l’homme .
Le procureur militaire a fait appel à la décision du juge.
C’est la troisième fois qu’au cours d’un procès un juge annule la détention administrative d'un habitant de Budrus qui a été arrêté pour des actions 'anti-barrière depuis le début de l'année.
Un juge militaire a annulé mardi un ordre de détention administrative contre un habitant palestinien du village de Budrus près de Ramallah, en disant que l'ordre avait été émis en raison des actions contre la barrière de séparation de l’homme .
Le procureur militaire a fait appel à la décision du juge.
Le juge Adrian Agassi a dit que le motif principal de la détention administrative "est l'activité très répandue dans le village contre la barrière de séparation... que le détenu... encourage même des personnes – y compris des mineurs - à protester contre la construction [ de la barrière ]... Je constate qu'une telle activité ne justifie pas maintenir un homme en détention administrative."
C’est la troisième fois qu’au cours d’un procès un juge annule la détention administrative d'un habitant de Budrus qui a été arrêté pour des actions 'anti-barrière depuis le début de l'année.
Le village de Budrus, près de la Ligne Verte, à l'ouest Ramallah, est le fer de lance dans la lutte incessante des civils qui protestent contre le tracé de la barrière de séparation, qui a causé de nombreux dommages aux oliveraies des habitants.
En raison des manifestations, l'itinéraire a été déplacé à l'ouest du verger, mais la barrière au sud du village entraine toujours la perte d'une quantité significative de terre.
Ahmad Awad, un professeur de 43 ans, père de 6 enfants, a été arrêté le 21 octobre à Budrus.
Le 27 octobre, le Shin Bet a demandé qu’Awad soit mis en detention administrative, ce qui permets aux autorités d’emprisonner un suspect sans procès.
Source : www.haaretz.com/
Traduction : MG pour ISM-France
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