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ISM France - Archives 2001-2021

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Naplouse -

De retour à Balata

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Les gens sont légalement emprisonnés dans les villes où ils se trouvent maintenant.
Rendre visite à des amis ou des parents, ou emmener un enfant chez un docteur dans un village voisin présente des problèmes bien plus effrayants que nos 15 minutes de retard aux checkpoints.
Vers qui les Palestiniens peuvent-ils se tourner ?
Doivent-ils se contenter du fait qu'il n'y ait plus des tanks à rugir la nuit dans les rues du camp de réfugiés ?

Malheureusement, les nouvelles de mon ami Omar Al-titi ne sont pas bonnes. Il est en Angleterre maintenant, mais il a subi des abus physiques pendant sa détention en Israël de six mois sans charge. A. du bureau de l'ISM à Balata prétend qu'Omar est "différent" et qu'il a des tics en permanence.

Par contre, j'ai de meilleures nouvelles concernant Samer, le commerçant, il est parti pour un travail dans le nord, et son plus jeune frère tient le magasin. En outre, la maison d'Al-Titi est toujours debout, elle a survécue aux balles et aux menaces de démolition.

Encore mieux, j'ai retrouvé Muhammad Ali, le propriétaire du magasin de sandwich, qui m'a accueilli avec la même chaleur et amour qu'il avait exhibé il y a 2,5 ans, qui, quand je lui avais expliqué ainsi qu'à ses amis que j'étais juif, avait répondu : "Bienvenue en la Palestine". Nous nous sommes séparés ce matin avec les yeux humides, et une promesse de nous revoir en Amérique.

Autres informations, ce sont que les conditions de vie dans le camp de Balata sont différentes, et si vous comparez la vie d'il y a deux ans à celle d'aujourd'hui, vous pouriez en conclure que la vie est beaucoup plus facile pour les Palestiniens maintenant qu'avant.



C'est vrai, il n'y a plus de tanks en vue. On voit peu de jeeps. Aucun doldat ne descend les rues. Il y a plus de magasins ouverts : beaucoup de barbiers, un nouveau magasin de matériel, un deuxième café Internet.


Mais ce qui manque en dit beaucoup plus. Un visiteur ne peut pas oublier que l'occupation est toujours en évidence : des tirs la nuit. Des incursions aléatoires de l'armée. Des tours de gardes bien visibles et des avant-postes de l'armée en haut des collines.

Une population encore bien gardée incapable de voyager librement, bien que la traversée à pied du checkpoint d'Huwarra semble plus facile.


Notre minibus aujourd'hui a été arrêté deux fois à des checkpoints provisoires, alors que les véhicules conduits par des Juifs passaient à toute vitesse. Des jeunes soldats collent leurs têtes dans les voitures, et demandent des bouts de papier aux Palestiniens, mais beaucoup moins souvent aux Américains.

C'est une société à deux niveaux. J'ai rencontré dans une autre région une employée dont le visa est expiré, et un passage innocent par un checkpoint l'exposerait à un problème juridique.

Et alors ? Elle serait expulsée, très probablement.

Cependant, ses sentiments sur l'expulsion ne reflètent aucune crainte des conséquences légales. "Je ne pourrai pas rendre visite à mes amis" est désormais son commentaire qui reflète sa véritable crainte humaine.

Pourtant, elle réalise que ça va, par rapport à plusieurs de ses amis qui se trouvent dans la situation fâcheuse qui est une conséquence de l'idéologie sioniste : Les gens sont légalement emprisonnés dans les villes où ils se trouvent maintenant.
Rendre visite à des amis ou des parents, ou emmener un enfant chez un docteur dans un village voisin présente des problèmes bien plus effrayants que nos 15 minutes de retard aux checkpoints.

Vers qui les Palestiniens peuvent-ils se tourner ?

Doivent-ils se contenter du fait qu'il n'y ait plus des tanks à rugir la nuit dans les rues du camp de réfugiés ?

Pouvons-nous, nous les Américains qui fournissons l'argent pour les tanks, les jeeps, les APC, ect.. qui sont pour le moment invisibles, conseiller à nos amis Palestiniens de "garder le moral" ?

Travaillons à la Paix

Abolissons l'Apartheid.

Source : www.palsolidarity.org

Traduction : MG pour ISM

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