Hébron - 7 mai 2006

Tel Rumeida : Attaque de colons

Par ISM

Le 6 mai à 14h30, six colons d'une trentaine d'années avec des kippas blanches (un colon portait une kippa avec l'emblème de Kach, un poing dans une étoile de David) se sont approchés de Mary, une militante internationale des Droits de l'Homme de 75 ans, qui était assise sur le sommet de la colline de Tel Rumeida, à 70 mètres de la colonie de Tel Rumeida.

Un militant des Droits de l'Homme israélien âgé de 21 ans est allé s'asseoir immédiatement à côté de Mary.

Les 6 colons ont cerné les militants et leur ont posé des questions de façon agressive : "D'où venez-vous ." "Que faites-vous ici ?", "Quoi, vous aimez les Arabes ?"
Ils les ont également maudits.

Le plus âgé des colons, d'une quarantaine d'années, s'est approché de leurs visages et a murmuré : "J'aime tuer des Arabes. J'aime tuer des Arabes."

Alors un autre colon a donné un coup de poing dans le visage du militant des Droits de l'Homme israélien qui était toujours assis.
À ce moment-là, le soldat qui était posté à 6 mètres de la scène s'est approché mais n'a rien fait et n'a rien dit.

Le plus âgé des colons a saisi le sac de Mary qu'elle tenait contre son corps, l'a jeté à terre et a donné un coup de pied dedans, l'envoyant à 10 mètres.
Le militant des Droits de l'Homme israélien s'est levé et a pris le sac. Il a commencé à revenir, puis un colon est venu lui donner un coup de pied dans sa jambe droite.

À ce moment-là, le soldat a dit aux colons de partir et de laisser tranquilles les militants des Droits de l'Homme. Les colons ont craché sur les deux militants à plusieurs reprises.

Les colons ont maudit les militants en Hébreu. Le soldat a étreint le colon et en disant : "Je comprends."

10 minutes plus tard le militant des Droits de l'Homme a appelé la police pour les informer de l'attaque.
La police a dit : "Venez au commissariat de police déposer une plainte."

Il leur a dit qu'il ne pouvait pas aller au commissariat de police puisqu'il était à l'intérieur de la colonie. Alors ils ont dit qu'une voiture de patrouille était en route et qu'il pourrait leur parler lorsque elle arriverait.

Les militants des Droits de l'Homme ont attendu 1h1/2 mais aucune voiture de police n'est venue dans le secteur.

Alors il a appelé à nouveau le commissariat de police pour demander pourquoi personne n'était venu.

La police a répondu qu'une voiture de patrouille était venue et qu'elle avait vue que tout était ok, donc elle était partie.

Source : http://www.palsolidarity.org/

Traduction : MG pour ISM