Tulkarem - 28 octobre 2004

Une autre usurpation

Par Peter

Au-dessous de nous, une barrière avait été placée précédemment par les militaires israéliens pour revendiquer l’appartenance aux colons israéliens de la terre située de l'autre côté. De notre côté de cette barrière, une nouvelle barrière composée de fils barbelés avait été installée encerclant presque dix oliviers du fermier. Elle venait d’être installée la nuit dernière.
C'est un autre cas des usurpations constantes de la terre palestinienne par Israel.

C’était un brise-cœur de venir hier sur la propriété d’un cultivateur d’olives. Nous sommes allés sur la colline où se situe sa maison et nous avons regardé en bas vers l’endroit où se dirigeait notre guide-cultivateur d’olives, Wael, le maire de la ville.

Au-dessous de nous, une barrière avait été placée précédemment par les militaires israéliens pour revendiquer l’appartenance aux colons israéliens de la terre située de l'autre côté. De notre côté de cette barrière, une nouvelle barrière composée de fils barbelés avait été installée encerclant presque dix oliviers du fermier. Elle venait d’être installée la nuit dernière. C'est un autre cas des usurpations constantes de la terre palestinienne par Israël.

Notre guide, dont les oliviers qu’il possède sont à proximité, était visiblement en colère et frustré.

Nous pouvions ressentir les effets de cette agression inhumaine sur ce peuple.

Abed, de l’ International Solidarity Movement (ISM) de Tulkarem a indiqué que, comme souvent, il y aura une manifestation avec beaucoup de gens organisée contre les appropriations de ce type.
Si cela se produit pendant notre séjour ici, je veux en faire partie.



Une autre histoire de l’oppression sur les Palestiniens


Je marchais avec Abdul, un membre de l’organisation des Droits de l’Homme, B’Tselem, vers la maison d’une femme dont le logement a été saccagé hier lorsque les soldats israéliens ont investi la mosquée.

L'incursion a impliqué 15 véhicules militaires alors qu'ils se dirigeaient vers la maison en passant par la rue de la Mosquée.

Abdul a interviewé Nadra, la femme de la maison, et traduit pour moi.

Elle a dit que son frère, qui est recherché par les militaires israéliens, est venu chez elle hier. Les militaires israéliens ont su qu’il était venu et qu’il était là.
Son frère a pu s’échapper à temps.
Les soldats ont fait sortir tout le monde de la maison et ils ont été mis face au mur. Ils ont interrogé Nadra tandis que les soldats entraient et fouillaient la maison.

Ils ont emporté des affaires suite à leur fouille. Un soldat a pris deux téléphones, et Nadra lui a indiqué qu'elle porterait plainte aux autorités israéliennes. Il a laissé un des téléphones et est parti avec l'autre. Ils ont alors appréhendé ses deux fils les plus âgés : Monzer, 20 ans, et Mohamed, 16 ans, et ils les ont emmené avec eux.

Les soldats ont traversé la rue vers la Mosquée au cas où son frère se serait caché là pendant la prière. Ils ont incité les hommes à sortir un par un et les ont interrogés, en espérant le trouver. Cela a prix plus de deux heures.

Ils ne l'ont pas trouvé, et finalement ils sont partis, et le supplice fut terminé.

Il y en aura d’autres en Palestine occupée.

Abed a indiqué qu'il pensait que personne n'avait été blessé ou tué dans l'action d’hier à la Mosquée parce que nous, les internationaux, étions là.

Source : www.palsolidarity.org

Traduction : MG pour ISM-France