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ISM France - Archives 2001-2021

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Palestine -

Gaza : Apparition de risques humanitaires

Par

OCHA - Territoires Palestiniens Occupés fournit des informations humanitaires, des cartes et des analyses par le biais d’une gamme de services, de produits et de briefings. Son siège est à Jérusalem et OCHA possède des bureaux dans les villes suivantes : Jérusalem, Gaza, Hebron, Ramallah, Naplouse et Tulkarem.

L'Agence des Nations-Unies(1) a récemment entrepris une analyse de la situation humanitaire dans les Territoires Palestiniens Occupés.
Ce document rassemble leurs résultats.
Depuis les élections palestiniennes en particulier, il y a eu une forte détérioration de la situation humanitaire en raison du renforcement des procédures de sécurité Israéliennes.

1. TENDANCES IMMÉDIATES

Depuis les élections palestiniennes en particulier, il y a eu une forte détérioration de la situation humanitaire en raison du renforcement des procédures de sécurité Israéliennes.

• Le passage Karni entre Israël et la Bande de Gaza - le principal passage pour les fournitures commerciales et humanitaires entrant et sortant de Gaza – qui a été fermé pendant 21 jours entre le 15 janvier et le 5 février a eu pour résultat une perte estimée à 10,5 millions de dollars .(2)

• L'IDF a déclaré qu'il fermait le passage de Karni en raison des menaces de sécurité et des inquiétudes concernant la propagation de la grippe aviaire.

• Le 26 février, il a été annoncé que tous les moulins à farine de la Bande de Gaza fermeraient parce que les stocks de grain de blé sont épuisés après la fermeture du passage de Karni.

• Le prix du sucre a augmenté de 25% depuis la fermeture du passage de Karni. Les stocks actuels sont suffisants pour quatre jours.3

• les victimes palestiniennes ont augmenté dans l'ensemble des Territoires Occupés Palestiniens au cours du mois après les élections comparé au mois précédent (au moins 34 décès contre 15) tandis que les victimes israéliennes demeuraient identiques (1 mort le mois précédent et 1 mort le mois suivant).

• Du 19 au 23 février, l'IDF a effectué quatre incursions dans trois endroits de la ville de Naplouse (camp de réfugiés de Balata, la Vieille Ville et Kafr Qalil). Huit Palestiniens ont été tués (dont trois enfants âgés de 17 ans) et 32 personnes ont été blessées.

• Au cours des 4 dernières semaines, environ 6 roquettes Qassam par jour ont été tirées sur Israël. Israël a bombardé les secteurs nord et est de Gaza avec entre 20 et-23 tirs d'artillerie par jour.

• En février, le nombre d'enfants palestiniens dans les centres de détention israéliens était de 360, représentant une augmentation de 13% depuis janvier. La moyenne en 2005 était de 300.

• Le nombre de structures démolies s'est accru brusquement depuis les élections - 48 ont été démolis depuis le 25 janvier pour manque de permis de construire.

• Il y a une augmentation de 26% du nombre d'obstacles physiques (471 obstacles) qui bloquent le déplacement des Palestiniens en Cisjordanie – cela inclus des monticules de terre, des checkpoints, des barrages routiers, ce que l'IDF justifie comme destinés à protéger les citoyens Israéliens – en comparaison aux 376 en août 2005.

• Il y a une accélération du projet israélien pour séparer les systèmes routiers palestiniens et israéliens au sein de la Cisjordanie .
Le trafic palestinien est détourné des routes de Cisjordanie réservées aux Israéliens par une combinaison d'obstacles physiques, des autorisations de déplacement et des barrières de route.
Une série de tunnels et de ponts dirige les Palestiniens vers des routes alternatives pour traverser la zone C contrôlée par Israël et les routes réservées aux Israéliens.

• Ces nouveaux obstacles ont un impact négatif, limitant l'accès à la terre, aux marchés, aux services et aux relations sociales.



2.- RISQUE D'UN FUTUR EFFONDREMENT

L'impact humanitaire de la suspension des financements des donateurs et du paiement de la TVA à l'Autorité Palestinienne aura comme conséquence un déficit qui réduira immédiatement la capacité de l'Autorité Palestinienne à fournir des services, à payer les salaires et à assurer la sécurité.

L'Autorité Palestinienne a trois ressources principales. En 2005, cela comprenait :

i) Recettes de dédouanement transférées par Israël - estimées à 65 millions de dollars par mois;
ii) Soutien au budget de la communauté internationale - estimé à 34 millions de dollars par mois;
iii) Revenus domestiques - estimés à 35 millions de dollars par mois.


i - La détérioration des services de base si l'Autorité Palestinienne cesse de payer les salaires
L'Autorité Palestinienne emploie à peu près 152.000 Palestiniens dont au moins 11.000 travaillent dans le secteur de la santé, 39.000 dans l'éducation et 73.000 sont utilisés comme personnel de sécurité.
Le non-paiement de ces salaires pourrait signifierque :

Les professionnels de l'Education et de la Santé pourraient commencer à exiger le paiement de leurs salaires.
Cette privation non officielle pourrait exclure les groupes vulnérables de l'accès aux services essentiels et encourager une économie non officielle où la qualité de services ne serait pas contrôlée.

Les habitudes scolaires pourraient s'interrompre, y compris une réduction des heures.
La taille des salles de classe augmenterait, le moral des professeurs baisserait, la qualité de l'éducation se détériorerait et le renvoi des élèves pourrait augmenter.

Il n'est pas possible de transférer la responsabilité du système de santé publique aux Nations Unies ou aux ONG.
Le ministère de la santé est la principale agence responsable de la fourniture, de la coordination et de l'intendance des services de santé.
Il fournit un large éventail de services de santé (préventif, curatif, éducatif et réhabilitatif) à la population. Par exemple, le programme national de vaccination dépend des principaux services de santé du ministère de la santé.

Environ la moitié du budget du ministère de la santé est couvert par l'aide internationale.
La coupure de ce financement entravera la fourniture des services et des actions de prévention comprenant la vaccination et l'aide à l'enfance et à la mère.
Le 7 février, en raison d'une rupture de stock, le ministère de la santé a lancé un appel pour une somme mensuelle de 4.5 millions de dollars afin de couvrir ses coûts de fonctionnement pour des médicaments, des approvisionnements et des materiaux jetables et du matériel de diagnostic.

L'entretien régulier des réseaux de l'électricité et de l'eau se détériorerait.
La qualité de l'eau diminuerait encore plus. Les infections bactériologiques - déjà un problème dans les hôpitaux - pourraient augmenter en raison du manque de traitement approprié de l'eau.
La cessation de la collecte des ordures et des systèmes d'eaux d'égout entrainerait un risque de propagation des maladies.



ii. Accroissement de l'Appauvrissement

64% de la population palestinienne vivant sous le seuil de pauvreté, les chiffres vont encore augmenter si les salaires de l'Autorité Palestinienne sont retenus.
L'arrêt du paiement des salaires des fonctionnaires mènerait à leur appauvrissement.


Les employés de l'Autorité Palestinienne représentent maintenant 37% de l'ensemble des travailleurs de Gaza et 14% en Cisjordanie . Leur pouvoir d'achat dans les magasins locaux et des services joue un rôle de plus en plus important pour maintenir l'économie locale à flot.

La dépendance à légard des salaires de l'Autorité Palestinienne est plus grande dans certains des gouvernorats les plus faibles, dont Jénine, Tulkarem, Qalqiliya, Tubas, Salfit et la Bande de Gaza.

Environ 942.000 Palestiniens (25% de l'ensemble de la population palestinienne) dépendent des salariés de de l'Autorité Palestinienne.
C'est une évaluation prudente parce que comme la population devient de plus en plus pauvre, la famille étendue dépend maintenant d'un employé de l'Autorité Palestinienne.

Le secteur privé a une capacité limitée à absorber les nouveaux chômeurs - ayant subi une grave récession pendant les cinq dernières années du conflit.
En conséquence, la population deviendra de plus en plus dépendante de l'aide internationale.
Actuellement, 1,4 millions de Palestiniens (plus d'un tiers de la population) reçoivent l'aide alimentaire pour satisfaire une partie de leurs besoins en nourriture.

Un salaire de l'Autorité Palestinienne est maintenant considéré comme élevé dans les Territoires Palestiniens Occupés alors qu'avant l'Intifada, il était considéré l'un des plus bas salaires.
Sa régularité signifie que les familles des employés de l'Autorité Palestinienne continuent à avoir accès au crédit, et les banques exigent maintenant souvent que les emprunteurs aient comme caution un employé de l'Autorité Palestinienne.



iii. Augmentation de l'instabilité

Le non-paiement des salaires aux 73.000 personnels de la sécurité pourrait entrainer le risque d'une augmentation de la criminalité, des kidnappings et du racket de protection – des entreprises privées de sécurité pour protéger des entreprises.

L'enlèvement de membres du personnel international dans la bande de Gaza a réduit le personnel des Nations-Unies de 76 à 6 actuellement et à maintenir les opérations des Nations-Unies à la phase IV du niveau de sécurité - le niveau le plus élevé avant l'évacuation totale des Nations-Unies.




iv. L'impératif humanitaire

Les agences humanitaires internationales n'ont pas la capacité d'assurer le fonctionnement des services de l'Autorité Palestinienne, même si la situation de sécurité le permettait.

Depuis Oslo (1993), les donateurs ont soutenu l'installation et le développement de l'Autorité Palestinienne pour qu'elle fournisse les services directement à sa population.

Couper le financement des salaires de l'Autorité palestinienne risque de saper le futur de ces institutions.

Avant Oslo, les services d'aide sociale étaient gérés par les autorités militaires israéliennes - 'l'Administration Civile '.
Israël reste responsable, en tant que puissance d'occupation, pour garantir l'ordre public, la santé et le bien-être de la population palestinienne.(4)

L'aide humanitaire de la communauté internationale ne relève pas Israël de cette responsabilité.



II. Surveillance(5)


Victimes : Morts Palestiniens et Israéliens

Dans la période entre le 4 et le 31 janvier 2006, 12 Palestiniens dont 2 enfants ont été tués et 70 ont été blessés.

Un international et 46 Israéliens ont été également blessés pendant la même période dont 28 Israéliens dans une attaque-suicide palestinienne à Tel Aviv.

La majorité des morts et des blessés palestiniens ont eu lieu pendant des campagnes de fouilles et d'arrestations de l'IDF, des heurts avec des militants palestiniens et des confrontations avec des lanceurs de pierres palestiniens dans le nord de la Cisjordanie (en particulier à Jénine et à Naplouse).

Six Palestiniens ont été également blessés par des colons israéliens en Cisjordanie .

Dans la bande de Gaza, deux Palestiniens ont été tués et trois autres ont été blessés près de la barrière de frontière.
Un autre Palestinien a été tué et quatre autres ont été blessés dans une attaque aérienne israélienne (assassinat ciblé).

Les chiffres concernant les victimes en janvier 2006 sont inférieurs à ceux rapportés le mois précédent (décembre 2005) et en général plus bas que les chiffres mensuels rapportés depuis juillet 2005.



Structures démolies

Entre le 4 et le 31 janvier, 19 structures palestiniennes ont été démolies par les militaires israéliens en Cisjordanie .

Dix-huit de ces structures ont été démolies par l'IDF et par la municipalité de Jérusalem, soi-disant parce qu'elles ont été construites sans permis (gouvernorats de Bethléem, de Jérusalem, de Jénine et de Naplouse).

Deux structures ont été partiellement endommagées par des colons israéliens dans le secteur H2 de la ville de Hebron pendant les protestations des colons contre les ordres d'expulsion émis par l'IDF.

Le chiffre mensuel de janvier 2006 est légèrement inférieur à celui du mois précédent (décembre 2005) mais il reste comparable aux chiffres mensuels de démolitions rapportés tout au long de l'année 2005.



Requisitions/nivellements de terre

Pendant la période du 4 au 31 janvier, des ordres militaires de l'IDF ont réquisitionné 123,2 dunums (12,3 hectares) de terre en Cisjordanie .

Soixante et onze dunums (7,1 hectares) de terre ont été réquisitionnés pour la construction de la barrière dans le gouvernorat de Jérusalem (villages de Biddu et de Qatanna).
La quantité de terre réquisitionnée par l'IDF en janvier est lplus basse depuis juin 2005.

En décembre 2005, OCHA a enregistré trois ordres militaires émis par l'IDF réquisitionnant 232 dunums (23,2 hectares) de terre le long des routes 317, 60 et 325 au sud d'Hébron.

Selon l'IDF, la terre sera utilisée pour ériger une barrière en béton pour limiter l'accès des Palestiniens aux routes utilisées en majeure partie par les colons israéliens.

La nouvelle barrière ira de la colonie de Karmel à celle de Tene avec des trous pour des portes qui seront utilisées par les habitants Palestiniens et les propriétaires locaux de terre

On estime que cette nouvelle barrière affectera l'accès à environ 80 kilomètres carrés de terres agricoles et affectera directement le déplacement de presque 30 communautés palestiniennes.

Le nivellement de terre et la construction de la barrière se sont poursuivis dans les gouvernorats de Qalqiliya, de Salfit, de Ramallah/Al Bireh, de Jérusalem, de Bethlehem et de Hebron en janvier 2006.




Incidents d'ambulances (6)

Le nombre d'incidents rapportés impliquant des refus et des retards (de plus de 30 minutes) aux checkpoints de l'IDF pour les ambulances palestiniennes est resté bas en janvier 2006.

Deux refus d'accès et six retards ont été rapportés par la société du Croissant Rouge palestinienne (PRCS) en Cisjordanie .

Deux des incidents rapportés se sont produits dans le gouvernorat de Naplouse et ont impliqué des ambulances et des secouristes du PRCS qui ont été pris pour cible alors qu'ils transportaient un Palestinien blessé à l'hôpital et qu'à l'intérieur d'une maison, ils essayaient de donner les premiers soins et de transporter des corps après une opération de l'IDF.



Accès humanitaire (7)

En janvier 2006, 55 incidents d'accès ont été rapportés dans l'ensemble de la Cisjordanie par des organisations internationales.
L'UNRWA a répertorié 52 des rapports dans lesquels la fourniture de l'aide et/ou du déplacement du personnel ont été obstrués par l'IDF ou la police des frontières israélienne.

32 des incidents répertoriés se sont produits aux entrées de Tulkarm et de Qalqiliya.

Le 19 janvier, un entreprise privée israélienne a été employée par le ministère Israélien de la défense pour mener des fouilles et d'autres opérations au passage.

Depuis ce moment-là, la société de sécurité a effectué des fouilles supplémentaires des véhicules appartenant à des internationaux qui n'étaient pas agréés par les Nations Unies. Cette question n'est pas résolue et a posé des problèmes significatifs d'accès pour l'équipe des Nations Unies.(8)



Accès des camions/tankers d'eau (9)

Les mesures de fermeture de l'IDF et la barrière en Cisjordanie continuent à avoir un effet grave sur le transport de l'eau; les fermetures peuvent avoir comme conséquence l'incapacité pour les camions-citernes d'eau d'atteindre leur destination.

Selon une enquête de WaSH MP en 2005, 200 communautés palestiniennes ne sont pas reliées aux réseaux d'eau et dans 11 autres communautés, la moitié des ménages n'est pas reliée à un réseau.



Accès aux ouvriers et aux commerçants palestiniens de la Bande de Gaza (10)

Le passage d'Erez est le seul point d'accès pour les ouvriers et les commerçants Gazéens avec des permis valides pour entrer en Israël.

Selon le ministère palestinien du travail, au 13 décembre, 5.351 permis de travail ont été délivrés à des Palestiniens de la bande de Gaza pour travailler en Israël (tous les permis de rester la nuit pendant la durée du séjour ont été annulés après l'attaque-suicide du 5 décembre à Netanya, en Israël).

Le passage d'Erez a été fermé 16 décembre suite aux attaques de roquettes palestiniennes sur Israël.

Excepté quelques commerçants qui sont passés le 17 janvier, aucun Palestinien n'est allé travailler en Israël jusqu'à 22 janvier, ce qui est reflété par la baisse moyenne du passage quotidien des travailleurs en janvier 2006 (moitié moins qu'en décembre 2005).(11)

Erez a été fermé le 25 janvier sur la demande de l'Autorité Palestinienne en raison des élections du Conseil Législatif Palestinien (PLC).



Accès au déplacement des marchandises de Gaza par le passage de Karni (12)

Le passage de Karni est le seul point de passage pour le transport des marchandises entrant et sortant de la bande de Gaza.
En janvier 2006, des fermetures significatives ont eu lieu au passage de Karni.

Il a été fermé du 10 au 13 janvier en raison de la fête palestinienne de l'Eid Al Adha et à partir du 15 janvier parce que l'IDF a annoncé des problèmes de sécurité concernant un tunnel possible menant au passage.

En conséquence, le nombre quotidien de chargements de camions de marchandises importées et exportées a chuté en janvier 2006,(13)

Karni n'a pas été rouvert avant le 5 février, ayant pour résultat trois semaines de fermeture consécutive à un moment où la saison agricole atteignait son sommet dans la bande de Gaza.

Pour plus d'informations sur la fermeture de Karni et de ses impacts économiques et humanitaires voir le rapport sur la situation de la Bande de Gaza d'OCHA au 31 janvier 2006 (www.ochaopt.org).



L'accès international des Palestiniens dans la bande de Gaza

Le passage de Rafah est le point d'accès pour les Gazéens qui voyagent à l'étranger et est situé sur la frontière égyptienne. Depuis le 18 décembre, Rafah est ouvert quotidiennement entre 8h du matin et 16h.

Entre le 13 et le 17 janvier 2006, ces heures ont été prolongées jusqu'à 20 h chaque jour afin de faciliter le retour des pélerins Musulmans de La Mecque.

L'afflux des personnes revenant du Hajj et l'allongement des heures d'ouverture ont entrainé encore une augmentation du taux quotidien d'entrée et de sortie en janvier 2006.



Accès aux pêcheurs de Gaza (14)

Depuis janvier 2005, les autorités israéliennes ont limité la pêche palestinienne à 10 miles marins du littoral de bande de Gaza comparé à 6 miles marins précédemment (selon les Accords d'Oslo, les pêcheurs de la bande de Gaza sont autorisés à pêcher à 20 miles marins de la côte).

La pêche palestinienne est interdite à 1mile marin au nord de la frontière avec l'Egypte et à un mile et demi du sud de la frontière avec Israël.

En outre, pendant la période du rapport (janvier 2006) les bateaux de pêche palestiniens du quai de Rafah ont été interdits de pêcher le 22 janvier après que des bateaux de guerre israéliens ont ouvert le feu sur eux.




NOTES

1 - Ces agencies comprennent l'UNICEF, OCHA, le World Food Program et l'Organisation Mondiale de la Santé.

2 - Rapport de situation de Janvier 2006 d'OCHA – voir: www.ochaopt.org

3 - Selon le ministère palestinien de l'Approvisionnement et le ministère de l'Economie Nationale en date du 18 février.

4 - 4ème Convention concernant les Lois et Coutumes de la Guerre sur terre et son annexe : Règlementations concernant les Lois et Coutumes de la Guerre sur terre, 18 Octobre 1907, Section III, Article 43; 4ème Convention de Genève, Articles 50, 55, 56, 59,60.
5 OCHA surveille un certain nombre d'indicateurs liés à la protection des civils dans son Weekly Briefing Notes.
OCHA a également la charge de surveiller les engagements spécifiques donnés par le gouvernement d'Israël à Mme. Caroline Bertini en août 2002 en sa qualité d'Envoyé personnel humanitaire du Sécrétaire Général de l'ONU.
La mission de Mme Bertini était en réponse à la détérioration de la situation humanitaire dans les Territoires Palestiniens Occupés et était d'évaluer la nature et l'ampleur des besoins humanitaires et de clarifier les responsabilités respectives des acteurs impliqués.
Le gouvernement Israélien a fait et/ou a confirmé un certain nombre d'engagements humanitaires à Mme Bertini pendant sa mission.
Depuis ce moment-là, OCHA a effectué des rapports mensuels surveillant les actions du gouvernement israélien en relation avec ces engagements.
La surveillance des engagements à Mme Bertini est maintenant incluse dans la partie Surveillance de l'actuatisation humanitaire

6 - Engagement du gouvernment israélien à Mme Bertini (2002): (1) Les ambulances palestiniennes n'attendront pas plus de 30 minutes aux checpoints; et (2) Des mécanismes efficaces seront mis en place pour s'assurer que les Palestiniens cherchant des services médicaux critiques (le transport d'enfants, dialyse, chimiothérapie etc..) pourront passer rapidement à tous les checkpoints.

7 - Engagement du gouvernment israélien à Mme Bertini (2002): Facilités pour les Organisations Internationales : (1)
Israël facilitera entièrement les activités d'aide des organiations internationales, l'accent étant mis plus particulièrement sur l'UNRWA; (2) Israël accepte de revoir et de renforcer les arrangements de liaison entre les agences internationales et l'IDF pour faciliter son aide; et (3) Israël améliorera la situation aux checkpoints, y compris le déploiement d'un personnel plus expérimenté de l'IDF

8 - Pour plus d'informations sur l'accès à Gaza par tous les points de passages, y compris le passage d'Erez, voir : OCHA – Rapport sur l'accès à Gaza (Janvier 2006).

9 - Engagement du gouvernment israélien à Mme Bertini (2002) : Les problèmes liés aux livraisons d'eau dans les villes et les villages palestiniens seront abordés pour s'assurer que les livraisons quotidiennes d'eau en quantité appropriée pourront être fournies par des camions-citernes d'eau palestiniens

10 - Engagement du gouvernment israélien à Mme Bertini (2002) : (confirmé pendant la mission de Mme Bertini) : Augmentation du nombre de permis de travail en Israël pour les ouvriers palestiniens de la bande de Gaza.

11 - Le taux de passage quotidien des travailleurs palestiniens par le passage d'Erez est calculé à l'exclusion des week-ends, c.-à-d. les vendredis et samedis

12 - Engagement du gouvernment israélien à Mme Bertini (2002) : (confirmé pendant la mission de Mme Bertini) : Augmentation des expéditions au passage de Karni dans la bande de Gaza.

13 - Le nombre moyen quotidien de chargements de camions de marchandises importées/exportées par le passage de Karni est calculé à l'exclusion des samedis.

14 - Engagement du gouvernment israélien à Mme Bertini (2002) : (confirmé pendant la mission de Mme Bertini) : La zone de pêche pour les bateaux de pêche palestiniens de la bande de Gaza sera étendue à 12 miles nautiques.

Source : http://www.reliefweb.int/hic-opt/

Traduction : MG pour ISM

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