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Palestine occupée -

Liberté et dignité : chronique de la grève de la faim des prisonniers palestiniens - 17 avril / 10 mai 2017

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Depuis le 17 avril 2017, les prisonniers palestiniens détenus dans les prisons sionistes ont entamé une grève de la faim illimitée, pour réclamer l’amélioration des conditions de détention, qui se sont dramatiquement détériorées depuis la dernière lutte collective des prisonniers, en avril 2012. La répression des prisonniers et la suppression de leurs droits humains les plus élémentaires, comme leur dignité et celle de leurs familles lors des visites, leur droit à l’enseignement et à la santé font partie des nombreuses revendications du mouvement des prisonniers.

Liberté et dignité : chronique de la grève de la faim des prisonniers palestiniens - 17 avril / 10 mai 2017

3 mai 2017, place Nelson Mandela à Ramallah, les Palestiniens rassemblés en solidarité avec les prisonniers en grève de la faim.
De nombreux prisonniers sont isolés, d’autres interdits de visite, d’autres sont gravement malades ou blessés lors des arrestations, mais l’administration pénitentiaire sioniste, sourde à leurs revendications, multiplie les provocations depuis des mois, encouragée par une équipe au pouvoir dans l’entité sioniste, qui ne souhaite que la mort des prisonniers palestiniens. Des lois répressives à leur encontre ont même été votées ou présentées comme projets, comme la loi sur l’alimentation forcée des prisonniers en grève de la faim, pratique jugée mortelle par les médecins. Peu importe, disent les colons, les « terroristes » doivent mourir.

Cette nouvelle lutte des prisonniers palestiniens se déroule dans des conditions extrêmement difficiles, mais les prisonniers gardent l’espoir de remporter la victoire sur les geôliers de la grande prison « israélienne ». L’équipe au pouvoir dans l’entité n’a jamais été aussi fasciste et aussi populaire au sein de la population coloniale, elle n’a jamais été aussi soutenue par un environnement régional et international, non pour ses pratiques fascistes, mais par désintérêt pour la cause palestinienne. Cependant, depuis le début de l’Intifada al-Quds, l’opinion internationale, lasse des mensonges des médias qui croient tout maîtriser, élève la voix et assène des coups sérieux à l’entité sioniste et ses protecteurs dans le monde. Cette chronique de la révolte dans les prisons de l’occupation vise à accompagner la lutte et à éclairer le visage humain et combatif des prisonniers, les combattants pour la liberté.

Les préparatifs : Dès le début du mois d’avril, la grève de la faim est annoncée par la direction du mouvement des prisonniers. Cette annonce fait suite à dix mois de discussions au sein du mouvement des prisonniers, qui jugent que seule la lutte, la grève de la faim, peut amener l’administration pénitentiaire à reculer. Issa Qaraqe’, « ministre » chargé des affaires des prisonniers, annonce que 1000 prisonniers sont prêts à entamer la grève de la faim, et qu’ils seront progressivement suivis par d’autres. Pour leur part, les associations de solidarité avec les prisonniers se préparent à mobiliser la rue, autour de cette grève, et mettent en place des organes médiatiques pour transmettre les nouvelles au fur et à mesure, en liaison avec les prisonniers.

17 avril : Le mouvement de grève de la faim commence, avec la participation de 1500 prisonniers, dispersés dans plusieurs prisons : Nafha, Ascalan, Ramon, Hadarim, Jalbou’, Beer Sabaa. Il pose les revendications relatives aux visites familiales, les soins médicaux, les transferts et moyens de transport lors des transferts, la fin de l’isolement des prisonniers. Les prisonniers du Mouvement du Jihad islamique dans la prison de Nafha annoncent leur participation au mouvement, considéré comme ayant été déclenché par la direction des prisonniers du Fateh. Le FDLP annonce qu’il soutiendra la grève, sans y participer, au moins au début.

Du côté de l’administration pénitentiaire, le ministre de l’Intérieur sioniste installe un hôpital de terrain dans la prison de Ketsiot, pour refuser toute admission des prisonniers palestiniens dans les hôpitaux de l’entité. L’état d’urgence est décrétée pour affronter les prisonniers. La décision est prise d’entasser les grévistes dans la prison du Naqab et de leur refuser les soins. Des forces spécialisées dans la répression sont sur le qui-vive.

6 dirigeants des prisonniers en grève sont transférés : Marwan Barghouty, Karim Younes, Mahmoud Abu Srour, de la prison de Haddarim vers la section d’isolement de la prison Jalama. Les dirigeants Anas Jaradat, Nasser Uways et Mohammad Zawahra sont transférés de la prison de Nafha vers la section d’isolement Ayla (Beer Saba’).

18 avril : Au deuxième jour de la grève, le CICR annonce que l’administration pénitentiaire sioniste a interdit les visites familiales. Issa Qaraqe’ annonce que celle-ci a interdit la visite des avocats aux prisonniers grévistes.
35 prisonniers sont transférés de la section 11 à la section 13 à l’intérieur de la prison de Nafha. Ayant eu l’intention de participer au mouvement de grève à partir du 24 avril, ils avaient commencé à soutenir le mouvement.

19 avril : Au troisième jour de la grève, les avocats des prisonniers n’ont pas accès aux prisons. Dans la prison de Ofer, les prisonniers grévistes de la section 11 sont mis en isolement, après avoir été fouillés de manière dégradante et des couvertures puantes leur sont remis. Dans la prison de Ascalan, plusieurs prisonniers malades rejoignent le mouvement de grève. Ils sont immédiatement sanctionnés par l’administration pénitentiaire, qui leur enlève les appareils électriques et leurs vêtements. 80 prisonniers de la prison de Haddarim sont transférés vers Nafha et vers Ascalan.

Les avocats des prisonniers décident de boycotter les tribunaux sonistes. Mère de quatre prisonniers en grève, Latifa Mohammad Naji Abu Hmayd, du camp al-Am’ari, décide d’entamer une grève de la faim en soutien aux prisonniers.

Issa Qaraqe’ a mis en garde, au cours d’une conférence de presse, contre l’intention des sionistes de pratiquer l’alimentation forcée des prisonniers grévistes. Il a dénoncé l’appel du ministre sioniste Liberman appelant à tuer les prisonniers, en les laissant mourir de faim. Il a annoncé que l’administration carcérale a confisqué les objets personnels des prisonniers, de même que leurs vêtements, et envoyé ses forces répressives mener des incursions musclées dans les cellules.

Le prisonnier détenu administratif, Mohammad al-Qiq, gréviste, a été transféré de ce qui fait office d’hôpital dans la prison de Ramla vers la prison Ohali Qedar (Beer Saba’). Il avait commencé la grève de la faim individuelle, protestant contre sa détention.

Au cours du rassemblement d’accueil à Lina Jarbouni, à Arraba, dans les territoires occupés en 48, Lina Jarbouni, doyenne des prisonnières libérée le 17 avril, après 15 ans de détention, déclare mener la grève de la faim pendant un jour, en solidarité avec les prisonniers, ce qui fut suivi par de nombreux autres prisonniers libérés en Palestine 48.

19 avril : quatrième jour de grève de la faim. 70 prisonniers grévistes ont été transférés de la prison de Ramla, vers les prisons de Haddarim, Nafha, Ramon et Ascalan.

La solidarité avec la lutte des prisonniers embrase les territoires palestiniens, de la Cisjordanie à Gaza, en passant par les territoires occupés en 48. A Nablus, 500 enfants organisent uen marche, dans le centre ville, portant les portraits des prisonniers et entonnant des slogans d’appel à la résistance. Seuls trois prisonniers grévistes dans la prison de Ofer ont pu recevoir la visite d’un avocat, à qui ils ont rapporté qu’ils ont été déplacés vers d’autres sections de la prison, et leurs affaires personnelles ont été confisquées. L’administration pénitentiaire de la prison de Ayla qui avait autorisé la visite de l’avocat, a annoncé que les prisonniers ont été transférés vers les prisons de Eishel et Nafha.

20 avril : Cinquième jour de la lutte. Les sionistes poursuivent le transfert des prisonniers grévistes, du sud au nord ou du nord au sud, dans le seul but de fatiguer les prisonniers et les amener à rompre la grève.
Une unité des forces de répression dans les prisons, a envahi la section des prisonniers grévistes dans la prison de Nitzan, à Ramla, accompagnée de chiens. Elle a interdit aux prisonniers d’accomplir la prière du vendredi et a confisqué les exemplaires du Coran et le sel, denrée nécessaire au cours des grèves de la faim. Dans la prison de Nitzan, 70 prisonniers mènent la grève de la faim, ils avaient été transférés des prisons de Haddarim, de Nafha, Ramon et Ascalan. Ils sont placés dans des cellules d’isolement.

Plusieurs prisonniers du FPLP grévistes ont été transférés des prisons de Jalbou’ et Haddarim . Karim Abu Hneich a été transféré de Jalbou’ à la section d’isolement de Jalama, Mundher Mufleh de la prison de Haddarim vers la section d’isolement de la prison de Ramla, Nadar Sadaqa de Jalbou’ vers la section d’isolement Ayla dans la prison de Beer Saba’.

Un groupe de sionistes organise des barbecues devant la prison de Ofer, pour affirmer leur haine du « Palestinien », et notamment lorsqu’il lutte pour ses droits. Cette pratique de « barbecue » n’est pas nouvelle, puisque pendant la grève de 2004, les geôliers sionistes organisaient des « barbecues » près des cellules des prisonniers grévistes.

21 avril : Au sixième jour de la grève de la faim des prisonniers, l’administration carcérale poursuit sa répression, en isolant les grévistes. La direction de la lutte met en garde les prisonniers contre les faux bruits diffusés par les sionistes, qui mènent une campagne médiatique à large échelle et mettent en cause la direction du mouvement de la lutte. La solidarité avec le mouvement de lutte s’étend dans toute la Palestine.

22 avril : Septième jour de la lutte, qui s’étend avec la participation de nouveaux prisonniers, dans toutes les prisons. Plusieurs prisonniers sont emmenés dans les salles de soins, à cause de la détérioration de leur état de santé. Le membre du Comité central du FDLP, Waji Jawde, est placé en isolement dans la prison Jalama. Le mouvement de solidarité s’étend vers les pays arabes, et notamment dans les camps palestiniens de l’exil.

23 avril : Daoud Shehab, responsable des médias au mouvement du Jihad islamique, déclare que son mouvement soutient entièrement la grève des prisonniers, et continuera à la soutenir en appelant à participer à toutes les manifestations en leur faveur. Il fournira tous les efforts nécessaires pour cela. Il a ajouté que la victoire de la grève est une victoire pour tous les Palestiniens qui affrontent l’ennemi « israélien ». « Nous devons faire en sorte de raccourcir la durée de la grève en multipliant la pression populaire, il ne suffit pas de participer aux manifestations et d’installer des tentes de solidarité, mais il est nécessaire d’entrer en confrontation avec l’occupant et d’intensifier l’intifada al-Quds ».

Issa Qaraqe’ annonce que 80 prisonniers dans diverses prisons sionistes ont rejoint le mouvement de lutte. 40 d’entre eux sont détenus dans la prison de Ramon et 40 dans la prison de Meggido.

Les députés palestiniens dans le Knesset sioniste, réclament de répondre aux revendications des prisonniers palestiniens. Ils avaient, avant le 17 avril, jour du déclenchement du mouvement, avancé les revendications des prisonniers aux responsables sionistes, sans avoir de réponses. Les députés affirment soutenir le mouvement de lutte, et déclarent que l’entité sioniste bafoue le droit international.

24 avril : Malgré la répression sioniste, le mouvement de grève s’élargit dans les prisons de l’occupation. L’occupant réclame la cessation, par l’Autorité palestinienne, de payer les salaires aux prisonniers et à leurs familles, pour prouver sa bonne foi de partenaire « de la paix ». Celle-ci, sous la pression populaire, ne peut toucher à ce qui considéré comme sacré, puisque les prisonniers palestiniens sont des héros, des combattants pour la liberté.

L’état de santé du dirigeant au Fateh, Marwan Barghouty, s’est détérioré. Il refuse de recevoir des soins dans les centres de soins. Les prisonniers grévistes refusent de se lever lors du comptage. Un message de Marwan Barghouty aux parlementaires dans le monde est transmis, expliquant les raisons de la grève de la faim, et les mesures répressives, dont l’isolement, prises par l’occupant, pour empêcher que leur lutte ne soit connue.

Les avocats des prisonniers poursuivent le boycott des tribunaux sionistes, tant qu’ils ne peuvent visiter les prisonniers grévistes. Le mouvement de solidarité avec les prisonniers en lutte organise des campagnes médiatiques sur les réseaux sociaux, mettant en avant l’isolement des prisonniers grévistes et les prisonniers malades, dont l’état de santé est négligé par l’administration carcérale. Dans les rues de la Cisjordanie , et notamment à Bayt Lahem, les manifestations se poursuivent, réclamant des réponses de l’entité sioniste à la grève des prisonniers.

25 avril : Au moment où l’occupant poursuit ses campagnes médiatiques et politiques contre les prisonniers et leur lutte, le mouvement de grève s’étend, malgré la répression et la détérioration de l’état de santé de plusieurs prisonniers, dont Muslima Thabet, Mohammad Abd Rabbo et Amjad Namoura. Des prisonniers sont transférés d’une prison à l’autre, de Jalbou’ à Nafha.

26 avril : Dixième jour de la lutte des prisonniers. Le comité national de la solidarité avec la lutte appelle à renforcer les mouvements dans les rues pour faire pression sur l’occupant et l’obliger à entamer des pourparlers avec les prisonniers. Il appelle à une grève générale, le lendemain. Un mouvement de boycott des produits « israéliens » est lancé dans les territoires occupés en 48, en soutien à la lutte des prisonniers.

Daoud Shehab, responsable des médias du Mouvement du Jihad islamique, annonce que 500 cadres du mouvement seront en grève de la faim le lendemain, pour soutenir la lutte des prisonniers.

Un communiqué de la direction du mouvement national des prisonniers appelle à renforcer le soutien aux prisonniers grévistes, et salue le courage et le dévouement des prisonniers en lutte, affirmant que l’administration carcérale se pliera devant la volonté du prisonnier et son insistance à poursuivre le mouvement jusqu’à la réalisation de ses objectifs. Elle annonce également que la lutte va s’intensifier dans les jours prochains. « Nos mots d’ordre à présent sont : la résilience, l’insistance, l’attachement à nos revendications, et nous sommes tous unis face au bourreau. Nous réaffirmons que seule la direction du mouvement a le droit de négocier, nous refusons toute intervention extérieure, quelle qu’elle soit, et nous mettons en garde contre les fausses nouvelles que l’occupant fait circuler pour restreindre la solidarité avec le mouvement de lutte et susciter la suspicion et le doute ».

Pour la première fois depuis le début de la grève, le comité du CICR visite les prisonniers. En soirée, des centaines de Palestiniens de 48 ont manifesté devant la prison de Kishon, près de Haïfa, pour soutenir les prisonniers, en présence de députés palestiniens au Knesset sioniste. Le dirigeant Marwan Barghouty et d’autres dirigeants des prisonniers y ont été récemment transférés, en provenance de la prison de Haddarim.

27 avril : 40 prisonniers grévistes ont été transférés des prisons de Nafha, Ramon et Naqab vers la prison d’Ohali Kedar (Beer Saba’). La direction carcérale a consacré la section 8 de cette prison pour y mettre les prisonniers transférés. Parmi eux, se trouvent les prisonniers Raed Saadi, de Jénine, Yusri al-Masri, et Azzam Diab, du mouvement du Jihad islamique, et Samer Issawi du FDLP.
Les forces de répression ont investi la prison de Ascalan, précisément les cellules des grévistes, et les ont agressés, parce qu’ils ont refusé de se lever pour les fouilles. 5 prisonniers ont été transférés à la clinique, pour soins. Le prisonnier Nasser Abu Hmaid, condamné à perpétuité, a dévoilé que la situation faite aux prisonniers est critique, ils ont été sanctionnés et isolés pendant dix jours, le sel a été confisqué pour les obliger à stopper la grève.

28 avril : Les forces de répression poursuivent leurs agressions contre les prisonniers, grévistes et non grévistes. Elles ont investi le centre d’isolement de la prison Ramla (Ayalon) plusieurs fois, et les grévistes à Ayalon avaient annoncé qu’ils arrêtaient de prendre de l’eau, pour durcir leur mouvement. Les prisonniers ayant été transférés à ce centre récemment : Nasser Uways, Ziad Zahran, Wajdi Jawde, Mohammad Khalidi, Nasser Abu Hmaid et William Rimawi.

29 avril : Les autorités carcérales continuent à empêcher les visites d’avocats, sauf pour les prison de Ofer et Ascalan.

30 avril : le comité du CICR rend visite aux prisonniers grévistes dans les prisons de Megiddo et Naqab. Le mouvement du Jihad islamique appelle à soutenir la lutte des prisonniers, qui est aujourd’hui le principal affrontement avec l’occupant. Il a appelé à l’unité du peuple palestinien autour de cette lutte.

1er mai : Malgré l’accentuation de la répression sioniste, les grévistes poursuivent la lutte, entourés par des manifestations de solidarité dans le monde arabe et en Palestine. Les forces de répression intensifient la recherche du sel et des téléphones dans les cellules pour les confisquer.

Le doyen des prisonniers, Karim Younes, emmené au tribunal pour statuer sur son droit de visite, est parvenu à glisser quelques mots aux journalistes présents, affirmant que la lutte continue, que le moral des prisonniers grévistes est élevé, et que seul le martyre pourrait mettre fin à leur lutte, à moins que l’administration carcérale n’entame des pourparlers à propos de leurs revendications.

Issa Qaraqe’ a affirmé que le nombre des prisonniers grévistes tombés au sol à cause de leur affaiblissement corporel a dramatiquement augmenté. Le nombre des grévistes est passé à 1800 prisonniers.

2 mai : Les prisonniers malades détenus dans l’hôpital de la prison Ramla décident de participer au mouvement de la grève, en organisant des journées de lutte, sous forme de journées de grève de la faim et des médicaments.

Dans Jénine, la solidarité avec les prisonniers s’organise, avec des marches noctunes aux flambeaux et des rassemblements populaires. D’anciens prisonniers libérés de Jénine ont entamé la grève de la faim, en solidarité.

Issa Qaraqe’ a affirmé que les autorités sionistes continuent à refuser la visite des avocats et des familles, et l’isolement des prisonniers grévistes.

Les Brigades d’al-Qassam, la branche armée du Hamas, met en garde les autorités sionistes contre leur refus de négocier avec les prisonniers. Abu Ubayda, le porte-parole des Brigades, annonce qu’elles ont décidé que pour chaque jour qui passe sans commencer les négociations, elles ajouteront 50 prisonniers à la liste de ceux dont elle réclame la libération en échange des 4 soldats sionistes détenus par elles.


Suite de la chronique sur CIREPAL, le centre d'information sur la résistance en Palestine.

Source : CIREPAL

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