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Israël -

Israël veut en finir avec les réfugiés, à partir de la troisième génération

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20.05.2014 - Cinq millions de Palestiniens sont dans l'œil du cyclone. Au siège des Nations Unies, il est question de redéfinir la qualité de "réfugiés palestiniens". Des experts américains et israéliens accusent l’UNRWA de "perpétuer la question des réfugiés".

En effet, selon le quotidien Israël aujourd'hui cité par le quotidien libanais asSafir, les Nations Unies comptent étudier ce mardi une demande israélienne afin de redéfinir le rôle de l’UNRWA, dans le but en fait de supprimer la définition de "réfugiés palestiniens", une initiative déclenchée par des experts juridiques américains et israéliens. Ces derniers estiment que l’UNRWA consacre son temps à empêcher la naturalisation des réfugiés palestiniens de pair avec d'autres organisations humanitaires. 

De même, ils condamnent la définition attribuée aux réfugiés palestiniens et qui devrait se limiter aux demandeurs d'asile qui "veulent s'échapper de leur pays" alors que  l'UNRWA a classé leurs enfants et leurs petits-enfants dans la catégorie des réfugiés aussi, et donc elle contribue à gonfler le nombre de réfugiés palestiniens.

A ce titre, l’ex-député israélienne Aynat Wolf a estimé qu’ "aucun argument ne justifie que les troisième, quatrième et cinquième générations des descendants de réfugiés, nés dans la bande de Gaza soient considérées comme des réfugiés". 

Même son de cloche pour la présidente de l'Association internationale pour la revendication des avocats et juristes juifs, Irit Kohen, qui a accusé l’UNRWA de compliquer la question des réfugiés palestiniens au lieu de la résoudre.

Selon les médias, l'Organisation des Nations Unies est censée ratifier en juin prochain le budget de l'UNRWA chiffré à près de 1,9 milliards de dollars. Mais la campagne des diplomates et des fonctionnaires pro-israéliens de l'ONU et des représentants d'organisations non gouvernementales qui réclament une redéfinition du réfugié palestinien risque de tout remettre en question. 

La question des réfugiés palestiniens a été au centre des dernières négociations entre 'Israël' et l'Autorité palestinienne, les Israéliens exigeant son annulation et le président palestinien Mahmoud Abbas se contentant de décrire le droit de retour comme un "droit personnel". De sorte que chaque personne a le droit de décider seule si oui ou non elle souhaite renoncer au droit de retour. 

Selon les responsables de la sécurité israélienne, "la solution d’Abou Mazen concernant la question des réfugiés est préoccupante car elle ouvre un compte personnel à chaque Palestinien". 

Ils disent que le retour des réfugiés aux frontières d'un Etat palestinien exigé par Abbas sans censure risque de provoquer un gros problème. 

"L'État sera occupé par un grand nombre de réfugiés qui seront un lourd fardeau sur l'économie, ce qui pourrait conduire à son effondrement ou pire, cela permettrait le  contrôle démocratique par le Hamas et donc il aura l’argument d’exiger un changement de la composition politique intérieure".

Source : Al Manar

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