Fermer

S'inscrire à la mailing list ISM-France

Recevez par email les titres des derniers articles publiés sur ISM-France.

Votre adresse courriel

Fermer

Envoyer cet article

Votre adresse courriel
Envoyer l'article à
Votre message
Je profite de l'occasion pour m'abonner à la newsletter ISM France.
ISM France - Archives 2001-2021

Imprimer cet article Envoyer cet article
Article lu 5306 fois

Gaza -

Commémorer l'anniversaire de la Première Intifada dans la zone interdite

Par

Il y a vingt-quatre ans, le 9 décembre 1987, une révolution a commencé. Elle a commencé à Gaza, c'était la Première Intifada. Après vingt ans d'occupation israélienne, la résistance palestinienne a explosé dans toute sa force. Boycotts, manifestations, et désobéissance civile furent les stratégies de l'Intifada. Plus d'un millier de Palestiniens ont été tués par Israël pendant l'Intifada ; plus de cent mille Palestiniens ont été connus la prison pendant l'Intifada. Pendant six ans, l'Intifada a brûlé, les Palestiniens étaient unis dans une campagne massive de résistance populaire à l'échelle nationale.

Commémorer l'anniversaire de la Première Intifada dans la zone interdite

Aujourd'hui, 6 décembre 2011, à Beit Hanoun, nous avons marché en souvenir du début de l'Intifada. Nous nous sommes rassemblés près du Collège agricole de Beit Hanoun, ce même endroit où nous nous rassemblons tous les mardis depuis trois ans. Nous étions une quarantaine d'activistes de l'Initiative locale de Beit Hanoun, du Mouvement international de solidarité et des Gazaouis. Bella Ciao au haut-parleur était le signal du départ. Nous avons pris la route qui mène à la zone interdite, les 300 mètres de bande de terre le long de la frontière de GazaIsraël assassine quiconque ose entrer. Tout comme nous refusons l'occupation, nous refusons la zone interdite et nous y allons tous les mardis. Nous avons chanté des slogans, en arabe, "Non à l'occupation", "De Beit Hanoun à Bil'in, nous sommes tous la résistance" et "Un peuple déterminé ne sera jamais humilié".

Arrivés à la zone interdite, nous avons fait une pause. De nombreux participants se sont masqués le visage de leur keffieh et ont sorti de leurs sacs des bouteilles vides et des frondes, en honneur des armes de la Première Intifada, la révolution des pierres. Nous avons parcouru la zone interdite, les cœurs galvanisés par le drapeau palestinien qui est toujours à l'endroit où nous l'avons planté il y a quelques semaines, pour rappeler que cette terre n'est pas morte de mort naturelle, que même si les bulldozers viennent tout détruire, comme ils le font régulièrement, la résistance se relèvera toujours. Nous nous sommes arrêtés près d'un énorme tas de gravats que nous avons peint aux couleurs palestiniennes.

Sabur Zaaneen, de l'Initiative locale, a dit, "Cette marche commémore les martyrs de la Première Intifada, le glorieux soulèvement des pierres qui a commencé il y a 24 ans. La révolution continue, l'Intifada et la résistance continueront jusqu'à ce que le rêve d'un Etat indépendant avec Jérusalem pour capitale et le retour des réfugiés devienne réalité."

Puis nous sommes revenus vers Beit Hanoun. Mardi prochain, nous irons à nouveau dans la zone interdite si l'occupation n'a pas cessé d'ici là, mais notre résistance continuera tous les jours jusqu'à la fin de l'occupation et jusqu'au retour des réfugiés.


Voir les photos de Rosa Schiano ici.

Source : Palsolidarity

Traduction : MR pour ISM

Faire un don

Afin d'assurer sa mission d'information, ISM-France fait appel à votre soutien.

Oui ! Je soutiens ISM-France.


Contacter ISM France

contact@ism-france.org

Suivre ISM France

S'abonner à ISMFRANCE sur Twitter RSS

Avertissement

L'ISM a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Proche Orient. Les auteurs du site travaillent à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui leur seraient signalées.

Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas l'ISM ne saurait être tenu responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes.

D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont il n'a pas la gestion, l'ISM n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites.

A lire également...
Même lieu

Gaza

Même sujet

Résistances

Même auteur

Nathan Stuckey

Même date

8 décembre 2011