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ISM France - Archives 2001-2021

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Hébron -

Des soldats parlent de leur Service à Hébron

Par

> yehuda@shovrimshtika.org

Briser le Silence est un groupe de soldats qui a servi à Hébron.. De l’intérieur de l’armée israélienne, ils observent, essaient d’intervenir et témoignent des abus envers les Droits de l’Homme perpétrés par d’autres soldats de l’armée israélienne. Ces jeunes gens sont conscients de leurs erreurs et appellent à un sérieux changement dans la société israélienne.

La compagnie auxiliaire avait éliminé deux terroristes, tué deux terroristes. Le dîner du vendredi soir a été très joyeux, évidemment, deux terroristes exterminés, c’était dans les journaux, bien relayé par les media, toute la base jubilait.
Au moment où je quittais le dîner, une ambulance blindée est arrivée avec le cadavre des terroristes, et la vision que j’ai eue juste après ce repas délicieux, a été celle de deux cadavres de terroristes maintenus debout par trois personnes qui posaient pour les photographes.

Des soldats parlent de leur Service à Hébron


Hébron - 2002 : Des soldats prennent une photo-souvenir avec leur victime morte à leurs pieds

La première semaine, ma première fois à un checkpoint, au passage entre la zone palestinienne et la rue où seuls les Juifs peuvent circuler.
On a besoin d’une barrière. Ces types, ils doivent s’arrêter, c’est la règle, aussi vous tendent-ils leurs cartes d’identité à travers la barrière, vous les vérifiez et les laissez passer.

Il y a eu ce type avec moi qui :
Nous venions de terminer un entraînement de perfectionnement, nous avions reçu une mission, et il a crié : "Waqif ! Arrêtez !".

L’homme n’a pas bien compris et a encore fait un pas. Un pas de trop, alors il a crié de nouveau "Waqif !" et l’homme s’est immobilisé, pétrifié de peur.

Il ne comprenait pas bien ce que le soldat disait. En fait, c’est une procédure à laquelle personne ne fait attention, de les arrêter exactement à la limite. Ainsi il a décidé que parce que ce type avait fait ce pas de trop… ils doivent nous obéir, alors il sera mis en garde à vue.

Je lui ai dit : « Ecoute, qu’est-ce que tu fais ? »

Il a dit : "Non, non, ne discute pas de ce qu’on fait, au moins pas devant eux, je ne te ferai plus confiance, tu n’es pas digne de confiance"…

Finalement, l’un des commandants de la patrouille s’est avancé, est venu là, et je lui a parlé.

J’ai dit : "Ecoute, voilà le problème, pour combien de temps veux-tu l’arrêter ?".

Il a dit : "Ecoute, tu peux faire tout ce que tu veux, tout ce que tu crois devoir faire. Si tu penses qu’il y a un problème avec ce qu’il fait, si tu penses qu’il y a quelque chose qui ne va pas, si infime que ce soit, tu peux l’arrêter aussi longtemps que tu voudras".


Et j’ai pris ça, un homme qui est à Hébron depuis une semaine, rien à voir avec son grade, il peut faire tout ce qu’il veut. Il était là depuis une semaine, il était à peine là, comme…

Réellement, il n’avait aucune idée de ce qui se passait ici, il n’en avait pas la moindre idée ! Il était là depuis une semaine ! Mais tout le monde peut faire ce qu’il veut. C’est comme s’il n’y avait aucune règle, tout est permis.


Une autre chose dont je me souvient à Hébron, quelque chose de particulièrement étrange, avait pour nom de procédure : la "Veuve moucharde".

C’était une maison dont l’armée s’était emparée, qui avait transformée en poste d’observation, la maison d’une famille palestinienne. Pas une famille de terroristes ni rien, juste une famille dont la maison faisait un bon poste d’observation, aussi l’armée avait expulsé les habitants de la maison et s’en était emparée.


Maintenant, quand je suis arrivé à cette "Veuve moucharde" ….


Question : Depuis combien de temps l’armée était-elle là ?

• Depuis longtemps, je ne sais pas, depuis avant que nous y soyons, nous sommes restés là pendant des mois, je suis sur que la maison avait été prise avant ça, et l’est restée longtemps après.

Il n’y avait pas que la famille dans cette maison a avoir été expulsée, il y avait aussi les gens du rez-de-chaussée qui avaient été expulsés, pour garder la zone stérile à l’intention de l’armée et de ce poste…



Question : Ce qui veut dire qu’il y a maintenant deux ans que cette famille palestinienne ne peut plus vivre dans sa maison ?

• Oui, c’est ça, oui, c’est dingue à concevoir, vous êtes dans la maison de quelqu’un, vous escaladez les escaliers du bâtiment, tout est jonché de merde, des cartouches et du verre dans les escaliers, pour que vous puissiez entendre si quelqu’un approche.
C’est simplement une maison de camouflage, pour que les gens ne puissent pas voir ce que vous faites à l’intérieur.
Vous vous trouvez simplement dans un quartier palestinien, dans la maison d’une famille et c’est totalement surréaliste parce que vous êtes assis dans la salle de séjour, à guetter les gens qui viennent vous attaquer. Voilà.

Et par la fenêtre, vous voyez les gens qui marchent dans la rue près de leur maison, et le cimetière juif est seulement à quelques pas, parfois il y a des arabes qui se promènent dans le coin, c’est l’une des choses les plus étranges que j’ai jamais vues.

Il restait aussi de la nourriture, il y avait une télé, nous n’étions pas autorisés à la faire marcher, ç’aurait été trop, ç’aurait été considéré comme « une mauvaise occupation » que d’utiliser leur électricité…


On avait l’habitude d’être envoyés en tour de garde près du quartier général du bataillon à Harsinba.

C’était un vendredi soir, et la compagnie auxiliaire était partie contre une cellule terroriste, la compagnie auxiliaire était aussi stationnée à Harsina, elle a éliminé deux terroristes, tué deux terroristes.

Le dîner du vendredi soir a été très joyeux, évidemment, deux terroristes exterminés, c’était dans les journaux, bien relayé par les media, toute la base jubilait.

Au moment où je quittais le dîner, une ambulance blindée est arrivée avec le cadavre des terroristes, et la vision que j’ai eue juste après ce repas délicieux, a été celle de deux cadavres de terroristes maintenus debout par trois personnes qui posaient pour les photographes.

Tellement choqué par ce spectacle, j’ai fermé les yeux pour ne pas voir et je suis parti, je ne pouvais vraiment pas supporter de voir des cadavres de terroristes.

Je pense que le jugement faiblit quand tous les jours…. quand votre ennemi est un arabe ou quelqu’un d’autre à vos yeux… lorsque vous ne le regardez plus en face comme une personne, mais comme l’ennemi, et c’est le mot qui lui convient : ennemi.
Il n’est pas un chien, il n’est pas un animal, vous ne le considérez pas comme inférieur, mais il ne compte simplement pas. Point.

Il n’est pas… Il est votre ennemi, et s’il est l’ennemi, vous le tuez.

Et si c’est lui que vous tuez, une fois que vous l’avez tué, on peut alors penser qu’on ne peut rien lui faire de pire ; mais si.



La routine militaire pendant le couvre feu, si c’est ce que vous voulez dire, c’est d’être simplement là…

Si vous avez un poste déterminé, cela veut dire rester là et crier « Waquif, ta’al jib » (Arrête, donne-moi ta carte d’identité) ). "C’est le couvre-feu, rentre chez toi."
C’est plus ou moins ça, tout en disant : "Ca m’est égal, ça m’est égal. Non, non, non".
Lle mot que nous avons le plus utilisé était "Non".

Si au début nous parlions avec eux et essayions de comprendre, le résultat c’est "qu’ils nous passaient devant".

Un enfant arrive, vous lui dites : "Ecoute, je te laisserai passer, mais fais-moi la faveur de rentrer à la maison" et cinq minutes après il revient.

Alors vous lui dites : "Ecoute ici, tu as dit que tu rentrais maintenant, tu es perdu " et deux moix après je pense que ça suffit, vous n’avez pas besoin d’un an, un mois ça suffit, une semaine, ça vous suffit pour en avoir marre de cet enfant et de tous les autres.
Vous êtes là pour huit heures de garde, et vous êtes tellement fatigué, et tellement minable et tellement exténués que vous n’en avez rien à foutre de tout ce merdier.

Et alors quelqu’un arrive et vous vous fichez éperdument qu’il soit vieux, que ce soit un homme ou une femme, un adulte ou un enfant, vous vous fichez éperdument de son espèce, de sa race, de sa couleur.
Il arrive et vous lui dites : « la, ruh, al beit » (Non, rentre chez toi).

Vous lui dites : "fais demi tour et rentre chez toi. Les excuses ne m’intéressent pas, rien ne m’intéresse. Tu veux achetez des légumes ? Qu’est-ce que j’en ai à fiche de tes légumes. Il y a un couvre-feu. Point. Ne bouge pas. Ta maison est dans la direction opposée ? Je m’en fiche, trouve un autre chemin, tu ne peux pas passer par ici".


Notre boulot était d’arrêter les palestiniens au checkpoint et de leur dire qu’ils ne pouvaient plus passer. Peut-être il un mois, ils le pouvaient, mais maintenant non.

Et nous savions qu’il y avait un autre chemin qu’ils pouvaient prendre, d’un côté, nous n’étions pas autorisés à les laisser passer et d’un autre côté il y avait toutes ces vieilles dames qui devaient passer pour aller chez elles, alors nous avons indiqué du doigt la direction de l’ouverture par laquelle elles pouvaient passer en douce.

C’était une situation absurde, nous ne pouvions pas dire : « Nous, soldats, faisons cela » nos officiers aussi connaissaient cette ouverture.
Comme, ils nous l’ont dit. Personne ne s’en soucie vraiment.

Ce qui fait que nous nous demandions ce que nous faisions à ce… checkpoint. Pourquoi était-il interdit de passer ?

C’est vraiment une punition collective. N’importe quel terroriste pouvait le savoir et passer par cette ouverture.
Vous n’avez pas le droit de passer parce que vous n’avez pas le droit.

Si vous voulez commettre une attaque terroriste, tournez à droite ici et ensuite à gauche, mais si vous ne voulez pas commettre d’attaque terroriste, vous devrez faire une énorme détour ou vous n’irez nulle part, ce qui était vraiment brillant…


Si je devais donner un pourcentage, je suis quasi certain que 80% du temps s’est passé en couvre-feu, c’est-à-dire, dans un premier temps, il n’y avait pas de couvre-feu puis c’est devenu la situation permanente.

Il y a eu ici et là un jour sans, la plupart du temps durant la Hudna (cesser-le-feu).

Et aussi, il y a eu ces étranges décisions qui vous donnent l’impression qu’il n’y a personne dans aucun bureau qui voudrait améliorer un peu les choses.

Parfois il y a un couvre-feu… nous avions une longue période de couvre-feu de 6h à 10 h ou de 8 à 12 h. Ensuite, à brûle pourpoint, un couvre-feu de huit heures jusqu’à midi et voilà, retour à la routine.

Fermez tous les magasins, renvoyez tout le monde à la maison puis les laissez ré-rouvrir.


Question : Quand vous dites « fermez les magasins », est-ce que c’est exactement à Hébron qu’il vous est arrivé de venir fermer tous les magasins ?

• Dans la rue principale de la Casbah, toujours. Jusqu’à un certain point c’était devenu facile, il ne reste plus de magasins.


Question : Et quand il en restait, comment ça se passait ?

• « Sakir, sakir, sakir, sakir« Sakir, sakir, sakir, (Fermez !) on fait le tour, on va jusqu’au bout de la rue, on revient, un tour de plus et voilà, tout était fermé, pas âme qui vive à l’horizon.
Dans une rue surpeuplée avec les moyens ue possède l’IDF aujourd’hui (ça prend), dix minutes.

J’ai eu honte de moi le jour où j’ai compris que j’éprouvais tout simplement du plaisir au sentiment de pouvoir.

Je ne le crois pas : je pense que ce n’est pas la façon de faire avec quiconque, sûrement pas avec quelqu’un qui ne vous a rien fait, mais vous ne pouvez vous empêcher d’en éprouver du plaisir. Les gens font ce que vous leur dites.

Ce que vous savez parce que vous portez une arme.

Sachant que si vous ne l’aviez pas, et si vos compagnons d’armes n’étaient pas à côté de vous, ils vous sauteraient dessus, vous battraient pour faire sortir la merde de vous, et vous poignarderaient à mort, vous commencez à éprouver du plaisir.

Et pas simplement du plaisir, c’est un besoin.


Et alors, quand quelqu’un vous dit soudain : « Non ».
Qu’est-ce que ça veut dire, non ?
D’où tenez-vous ce culot, me dire non à moi ?

Oubliez un moment que je pense, en fait, que tous ces Juifs sont fous, et que, en fait, je veux la paix et que je crois que nous devrions quitter les territoires.

Comment osez-vous me dire non à moi ? Je suis la Loi ! Je suis la Loi ici !

Alors vous commencez à comprendre ce qui fait que vous vous sentez si bien.

Je me rappelle une situation particulière : j’étais à un checkpoint, un checkpoint temporaire, un checkpoint dit d’étranglement. C’était un très petit checkpoint , très intime, quatre soldats, pas d’officier de commandement, pas de protection digne de ce nom, un vrai travail au noir, bloquant l’entrée d’un village.

D’un côté, une file de voitures qui voulait sortir et, de l’autre côté, une file de voitures qui voulait entrer, une énorme file, et soudain, vous avez une force puissante au bout des doigts, comme si vous jouiez avec un jeu électronique, je suis là comme ça, désignant quelqu’un , gesticulant pour vous faire faire ceci ou cela, et vous vous faites ceci ou cela, la voiture démarre, passe devant moi, s’arrête à côté de moi.

La voiture suivante, vous faites un signe, elle s’arrête.

Vous commencez à jouer avec elles, comme avec un jeu électronique.
Vous allez ici, vous allez là.
Vous bougez à peine, vous les faites obéir d’un simple doigt.
C’est un sentiment puissant. C’est quelque chose que vous n’avez connu nulle part ailleurs. Vous savez que c’est parce que vous avez une arme, vous le savez parce que vous êtes un soldat, vous savez tout cela, mais c’est une drogue.

Quand j’ai compris ça… Je me suis questionné intérieurement pour comprendre ce qui m’était arrivé. Voilà.

Et c’est une grosse bulle qui a explosé. J’avais pensé que j’étais immunisé, c’est à dire comment quelqu’un comme moi a pu .
Un homme qui pense, qui s’exprime, qui est moral, un homme de morale, et je peux en témoigner sans avoir besoin que quelqu’un d’autre l’atteste pour moi. Je me croyais comme ça. Brutalement, je remarque que je suis en train de devenir accro à la domination des gens.



Je veux parler d’ un incident qui s’est passé au cours d’un enterrement au cimetière d’Abu Sneina.

A l’époque, le centre de commandement des opérations se composait de Y... et… Z.

Nous sommes allés à l’enterrement avant qu’il n’ait commencé, et sommes arrivés au cimetière, et il y avait là des dizaines de gens, peut-être plus, je pense, peut-être une centaine de personnes en deuil, et c’était vraiment avant que les funérailles n’aient commencé.

L’officier, c’était X. Il s’est approché d’eux et a voulu les disperser.

De mon point de vue, un enterrement, c’est … cet enterrement était celui de quelqu’un qui était mort. C’est quelque chose qui doit être fait… c’est la chose la plus humaine possible, et la question ne se pose pas.

Quand il s’est approché des gens en deuil pour essayer de les disperser, j’étais près de lui. Il avait un regard de haine dans les yeux quand il s’est approché des gens.. qui voulaient seulement enterrer leur aimé, et il est venu les disperser avec haine, des hurlements, des menaces avec son fusil, et il a pointé son fusil sur le cortège et les gens proches de lui.

Et après avoir compris qu’ils étaient décidé à enterrer leur aimé, il a pris avantage de toutes les mesures qui étaient à sa disposition… il a même juré, a armé son fusil, et s’est approché d’un vieil homme de 80 ans qui pouvait à peine bouger et a pointé son fusil sur son visage, et là, il y avait plus d’une centaine de personnes qui regardaient cette scène d’un officier qui les dispersaient avec tellement de haine.

Et, à travers cette haine et son insistance à disperser un cortège funèbre, je voyais qu’il ne les considérait sûrement pas comme des êtres humains et égaux.

Je suis encore furieux contre moi-même de n’avoir rien dit.
Comme pour d’autres incidents, j’ai simplement baissé les yeux, et je n’ai pas su que faire de moi-même.


Je veux ajouter un petit détail qui donne à tout cela une perspective différente., l’insupportable légèreté de ce qui arrive.

C’était pendant la Hudna, et, à la fin, il est apparu qu’ils avaient l’autorisation de procéder à l’enterrement.

C’est la chose la plus difficile qui soit que de découvrir après que le régiment leur avait tout à fait donné un permis et que tout ce qu’il avait faire était de demander au centre d’opération ce qu’il devait faire, pour comprendre que ce n’était pas nécessaire.



C’est, d’une certaine manière, un sentiment très agréable parce que vous pouvez faire tout ce que vous voulez, vous êtes le maître de vos actes, leur dire ce qu’ils doivent faire et ils le feront parce qu’ils ont peur.

Et là intervient la discrétion et la maturité des soldats, ce qu’on ne rencontre pas toujours… un tas de désastres arrive ici, parce qu’ à partir du moment où vous donnez à quelqu’un de dix-huit ans, un tel pouvoir il peut faire des choses horribles, il peut…
normal… je ne peux pas dire de bonnes choses…

En principe, vous ne devriez pas laisser passer les gens.

Les gens vous supplieront parce que vous avez une arme, les gens savent que vous êtes vraiment leur sésame pour certains endroits, et ils doivent vous en convaincre, s’ils veulent y aller.

Moi, personnellement, j’ai fait un effort, précisément parce que j’ai un uniforme et une arme, pour traiter chacun et chaque cas avec logique ; j’ai donné à l’arme et à l’uniforme une chance de prouver qu’il y a ici .. ah.. Je ne sais pas comment le dire. Qu’il y a ici des soldats de l’IDF… vous savez, il y a la haine et il y a … si des soldats ne se conduisent pas en êtres humains ici, alors…




A lire aussi : "Nous sommes la Cruauté, nous sommes le Pouvoir"
par Gideon Levy

Source : www.shovrimshtika.org

Traduction : CS pour ISM-France

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