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ISM France - Archives 2001-2021

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Israël -

Interview du militant israélien Jonathan Pollak

Par

Je choisis de faire ça parce que c’est une obligation morale pour moi. L’occupation en général et le Mur en particulier se font en mon nom sans que je le veuille.
Ca se fait en mon nom même si je pense que c’est un crime abominable, et je sens que j’ai l’obligation d’essayer de l’arrêter, de faire tout ce qui m’est possible pour l’arrêter et pour dire que la lutte pour la liberté , où que ce soit, est aussi ma lutte, et que tant qu’il n’y aura pas de liberté pour les Palestiniens aussi il n’y aura de liberté pour personne.

Jonathan Pollak est un militant israélien qui a grandi à Tel Aviv et vit aujourd’hui à Jaffa. Il est engagé dans l‘action directe et non-violente en Cisjordanie depuis deux ans et demi, et a participé à plus de 200 manifestations en compagnie des Palestiniens de Cisjordanie , des "Anarchistes contre le Mur", qui sont des militants israéliens non violents pour l’action directe, et du Mouvement International de Solidarité (ISM).

Le 3 avril 2005, un soldat israélien a tiré, avec un M16, d’une distance d’environ 30 mètres, une bombe lacrymogène qui a atteint Jonathan à la tête, au cours d’une manifestation pacifique contre le mur au village de Bil’in en Cisjordanie .

Bil’in est l’un des dix villages palestiniens qui sont en train de perdre leurs terres à cause de la construction du mur par Israël. J’ai interviewé Jonathan par téléphone le 7 avril.



Pat : Pourquoi les gens manifestent-ils à Bil’in et dans les autres villages ?

Jonathan : Les Palestiniens manifestent, et d’autres avec eux, contre le vol de leur terre, contre les mesures que le gouvernement israélien et l’armée israélienne prennent pour leur rendre la vie impossible, en pratique, pour procéder à un nettoyage ethnique qui ne dit pas son nom.

Ils sont en train de rendre la vie tellement impossible que ça pousse les gens à partir et que les zones frontalières près de la Ligne Verte se vident des Palestiniens.

Le gouvernement israélien construit le Mur de manière à créér des enclaves en Cisjordanie et rendent pratiquement impossible un état palestinien.



Pat : Qu’est-ce qui se passe dans l’ensemble pour le village de Bil’in et pourquoi y étiez-vous allé ?

Jonathan : au cours des deux ou trois derniers mois s’est constituée à Bil’in une résistance à la construction du Mur qui leur vole énormément de terre.

Je n’en connais pas exactement l’étendue, mais le Mur est étudié en fonction du projet de construction d’une nouvelle colonie et il est construit très près des dernières maisons du village.

C’est pourquoi au cours des deux derniers mois il y a eu des manifestations presque tous les jours, au mois trois fois par semaine.
Nous avons voulu leur apporter notre soutien avec une présence israélienne et une présence internationale et c’est pourquoi j’y suis allé souvent.



Pat : Que s’est-il passé le 3 avril 2005 le jour où vous avez été blessé à Bil’in ?

Jonathan : C’était une manifestation tout à fait pacifique. Les gens mettaient le feu à des pneus à l’entrée du village pour manifester.
Nous sommes alors descendus, un petit groupe, peut-être étions-nous une dizaine, et nous observions simplement les bulldozers et ne les avons pas rejoints.

Au bout d’un moment, alors que nous nous repartions pour le village, j’ai à un certain moment entendu tirer, je me suis retourné et j’ai vu que c’était des soldats qui tiraient à une dizaine de mètres, et j’ai vu la bombe lacrymo qui me visait directement.

J’ai eu le temps de détourner la tête pour qu’elle ne m’atteigne pas au visage. Elle m’a touché à quelques centimètres au-dessus de la tempe droite.
J’ai vu la bombe lacrymo. rebondir et disparaître. Je suis tombé et suis resté par terre 30 secondes ou une minute, et je me suis retrouvé dans une ambulance du Croissant Rouge.

A un moment, les soldats sont venus jusqu’à l’ambulance pour exiger que je sorte afin de m’évacuer de là par eux-mêmes. Il n’y avait pas d’ambulance israélienne, mais ils continuaient d’exiger ça.

J’ai refusé d’obéir à l’armée et l’ambulance s’est dirigée jusqu’au checkpoint voisin où j’ai été transféré dans une ambulance israélienne qui m’a emmené à l’hôpital. On m’a diagnostiqué une double hémorragie cérébrale interne et j’ai eu 23 points de suture.



Pat : Y avait-il eu une raison pour que les soldats aient tiré des gaz lacrymogènes, pour autant que tu puisses le dire ?

Jonathan : Aucune. Comme je l’ai dit, c’était une journée très calme.
Nous retournions simplement au village. Il n’y avait rien.
Je ne pense pas que le tir ait été dirigé contre moi en particulier.
Généralement, c’est une tactique des soldats que de tirer des gaz lacrymogènes droit sur un groupe , c’est leur méthode pour disperser une foule.

Evidemment, c’est complètement contraire à leur propre règlement, qui leur prescrit de tirer les bombes lacrymos en l’air et pas directement sur un groupe, mais en réalité c’est ce qui arrive tout le temps quand ils tirent des bombes lacrymo..

Un grand nombre de Palestiniens ont été blessés de cette façon ainsi que des Israéliens dans le passé.



Pat : Maintenant, comme te sens-tu ?

Jonathan : j’ai très mal à la tête et j’ai des vertiges. J’ai encore du mal à marcher.
J’ai besoin d’un déambulateur pour me déplacer.

Les médecins m’ont dit qu’il faut que je reste chez moi au repos pour au moins un mois.



Pat : Les premiers journaux que j’ai lus disaient que les gaz lacrymogènes ont été tirés par des soldats, que ces lacrymo. ont touché le sol, qu’ensuite ils ont arrosé les pierres qui t’ont touché, et que tu n’as été touché que par des pierres.


Jonathan : Ce n’est qu’un mensonge du porte-parole de l’armée israélienne. Comme je l’ai dit, j’ai vu la bombe lacrymogène partir dans ma direction de là où étaient les soldats et je l’ai vu arriver. Il n’y a absolument pas eu de pierres lancées contre moi.

Deuxièmement si ç’avait été une pierre elle n’aurait pas causé autant de dégât.

Et troisièmement ; ça n’a pas vraiment d’importance même si ça avait été une pierre. Tout simplement parce que selon leur propre règlement ils ne sont pas supposés tirer des lacrymo. en plein dans les manifestants.

Pour que la bombe lacrymo ait atteint une pierre avec tellement de force que la pierre ait pu m’atteindre à la tête, provoquer une hémorragie interne, et une blessure qui nécessite 23 points de suture, eh bien, ça n’a pas de sens. C’est impossible.



Pat : le porte-parole de l’armée israélienne a menti sur ce qui est arrivé. Est-ce que ce type de chose arrive souvent ?

Jonathan : C’est toujours comme ça. Ca arrive tout le temps. Lire les réponses du porte-parole de l’armée est le meilleur moyen, en fait de savoir ce qui n’est pas arrivé. Ses déclarations n’ont aucun rapport avec la réalité ou la vérité.



Pat : Pourquoi penses-tu que ses déclarations sont si souvent relayées par la presse ?

Jonathan : Je pense que les gens tout comme les journalistes choisissent de croire le porte-parole à propos des manifestants, les responsables de la presse israélienne en particulier, parce qu’il est plus facile pour ceux de s’entendre avec lui.

Une autre raison, je crois, c’est que les principaux media d’ici s’accrochent avec ténacité au discours israélien, selon lequel un porte-parole de l’armée est beaucoup plus représentatif que nous.



Pat : Alors l’autre jour, tu as été atteint à la tête. Est-ce habituel que les manifestants, qu’ils soient Israéliens, Palestiniens ou Internationaux soient blessés ou harcelés de cette manière ?

Jonathan : Il est très courant que les Palestiniens soient blessés de cette manière ou pire. C’est moins commun pour les Israéliens.
Il n’y a eu que trois blessures de cette gravité ou plus importantes chez les Israéliens en une année et demi de manifestations quotidiennes.

Il y a eu des centaines de blessures graves chez les Palestiniens et six morts.

Il y a eu une manifestation en février 2004 dans le village de Biddu où il y a eu des tas de manifestations.

Ce jour-là, nous avons vu trois Palestiniens mourir sous des tirs à balles réelles.

Au moins l’un d’entre eux a été visé à la tête par des snipers qui se tenaient sur un toit proche. C’est arrivé sous mes yeux, c’est pourquoi je peux en témoigner.

Une personne a aussi été touchée à la tête dans le village de Beitunia. Un autre type a été touché au ventre à Biddu. Il est mort.

Il y a eu une personne qui est morte apparemment d’avoir inhalé des gaz lacrymo dans sa maison à Biddu, le même jour où il y avait eu ces trois morts.



Pat : Est-ce que cette violence empêche les gens d’aller manifester ? Est-ce que ça te décourage ?

Jonathan : Je pense que la proportion de violence que l’armée israélienne emploie illégalement en décourage quelques uns de manifester.

Je ne pense pas que ça puisse me décourager dans le futur, mais je dois me rappeler que je cours beaucoup moins de risques parce que je suis Israélien, et qu’on est dans un état d’Apartheid.

Quand on m’a visé à la tête, j’ai été blessé relativement légèrement – je n’ai pas de handicap permanent – la presse et les medias électroniques ont couvert cet épisode.

Quand un Palestininen - il y a seulement quelques jours, un jeune du village de Saffa près de Bil’in où on ma tiré dessus - a été atteint par une balle en caoutchouc dans l’œil, et a perdu cet œil, les journaux n’en ont pas parlé.

Alors oui je pense que la violence découragent les gens, mais elle ne les découragera pas pour toujours.

Je pense que les gens sont de plus en plus en colère et plus conscients que jamais de la situation, et je crois qu’Israël comprend mieux que s’il veut briser la résistance populaire et essentiellement non violente, il ne fera qu’encourager plus de résistance violente et brutale parce qu’on ne peut pas s’attendre à ce que les gens acceptent tranquillement qu’on leur vole leur vie.



Pat : Hormis blesser les gens physiquement, qu’en est-il des autres sortes de pressions militaires ? Dans des villages comme Bil’in et Budrus l’armée va et vient régulièrement ans les maisons palestiniennes.

Jonathan : Je pense que ça fait partie de la même stratégie. L’armée israélienne utilise les punitions collectives, ce qu’interdit la loi internationale, pour décourager les gens de manifester, et je pense que c’est une perception à courte vue du conflit. De nouveau, ils vont arrêter des gens et entrer régulièrement dans les villages.

A Budrus et Bil’in l’armée entraient la nuit dans le village, traînaient hors de chez eux les garçons de 10 à 50 ans, les photographiaient sous tous les angles et arrêtaient les gens qu’ils suspectaient d’avoir participé à des manifestations ou d’avoir lancé des pierres ;
Généralement ce n’est que du harcèlement. Ils espèrent briser les gens de cette façon.



Pat : Comment se passe exactement un jour de manifestation ?

Jonathan : Bon, habituellement nous sommes des centaines de gens à nous rassembler au centre du village et à descendre vers les terres.

La plupart sont des Palestiniens, d’autres des militants israéliens et internationaux. ET nous descendons vers les terres dans le but de bloquer les bulldozers qui détruisent la terre des gens et les coupent du reste de leurs terres, qui sont leur principale source de revenus au bout de quatre ans de bouclage.

A ce stade, généralement bien avant que nous n’atteignons les bulldozers, l’armée réagit avec énormément de violence, utilisant les gaz lacrymogènes, les grenades à explosion et des balles de métal enrobées de caoutchouc.

Alors à ce stade, il y a parfois des affrontements avec les lanceurs de pierres. Parfois, nous nous parvenons jusqu’aux bulldozers.



Pat : Qui réellement organise et lance les appels à manifestations ?

Jonathan : Les villageois, les gens qui sont directement touchée par le mur. Les gens qui ne pourront plus manger si le Mur est construit.



Pat : Actuellement, à quelle fréquence ont lieu les manifestations et pour quelles raisons ?

Jonathan : Pour l’instant il y a eu le mois dernier presque une manifestation par jour.

Et pour la première fois depuis longtemps, ce ne sont pas seulement des manifestations à propos du Mur. Ils ont manifesté contre les checkpoints, contre les barrages militaires et aussi contre les bases militaires.

A travers l’écran de fumée du plan de retrait, Israël augmente la pression et augmente l’occupation en Cisjordanie , resserre son emprise sur la Cisjordanie , et son poids sur la vie des gens, et les gens sont de plus en plus capables de comprendre que les conversations de paix ne sont que des conversations et que le gouvernement de Sharon n’a aucun de plan de mise en œuvre de la paix, ni de plan pour accorder plus de liberté au peuple palestinien.



Pat : Pourquoi un Israélien choisit-il de faire ça, et comment les Palestiniens t’ accueillent-ils ?

Jonathan : Je choisis de faire ça parce que c’est une obligation morale pour moi. L’occupation en général et le Mur en particulier se font en mon nom sans que je le veuille.

Ca se fait en mon nom même si je pense que c’est un crime abominable, et je sens que j’ai l’obligation d’essayer de l’arrêter, de faire tout ce qui m’est possible pour l’arrêter et pour dire que la lutte pour la liberté , où que ce soit, est aussi ma lutte, et que tant qu’il n’y aura pas de liberté pour les Palestiniens aussi il n’y aura de liberté pour personne.

J’ai toujours été accueilli très chaleureusement par les Palestiniens.
Que je sois juif n’a jamais été un problème pour eux. Vraiment rien d’hostile.



Pat : Comment évalues-tu l’efficacité de la résistance populaire non-violente, actuellement?

Jonathan : Je pense qu’en partie à cause de la tactique et de la stratégie de l’Autorité Palestiniens, les gens étaient découragés du mouvement populaire et ces derniers temps de la résistance populaire.

Je pense que la seule chose qui puisse faire repartir cette résistance et la rendre plus massive, c’est que plus de gens y participent.

Ces derniers mois nous avons vu les gens revenir à la résistance populaire contre l’occupation, mais je crois qu’il n’y a, pas encore assez de gens.

J’espère que les gens sont capables de voir ce qui se passe à travers le rideau de fumée du plan de Sharon et du plan du gouvernement et qu’ils vont s’y opposer.



Pat : La presse des Etats-Unis parle du plan de retrait de Gaza, du projet du gouvernement d’étendre la colonie de Maaleh Adumim et parle autant des espoirs de paix. D’après toi, que va-t’il se produire sur ce terrain ?

Jonathan : Ils sont en train de construire une nouvelle colonie dans la zone située entre Maaleh Adumim et Jérusalem comme ils le font dans bien d’autres endroits. Je pense que ça doit être considéré comme une nouvelle colonisation. C’est un camouflage israélien que de parler d’extension de colonie.

Je pense que le retrait n’est pas un plan pour partir et n’est pas un plan pour la paix. Je pense que c’est un plan pour faire avancer le contrôle du gouvernement sur les Territoires Occupés. Il n’offre aucune vraie liberté aux Palestiniens, même à Gaza.

L’économie palestinienne est totalement sous contrôle israélien et le retrait n’inclut fondamentalement aucune réelle souveraineté de Gaza. Les frontières seront complètement closes, et Israël contrôlera tous les mouvements entre Gaza et le monde extérieur.

En outre, il est clair pour quiconque a des yeux que le gouvernement israélien ne met en œuvre le retrait que pour masquer toutes ses activités en Cisjordanie .

Pendant qu’on parle de paix et que les Palestiniens n’y participent pas, Israël continue de construire le Mur sur un tracé qui va mordre sur 7% du territoire de Cisjordanie , et qui mettra 7% de la Cisjordanie du côté israélien. Et 7% est un chiffre trompeur.

Ces 7% ne comprennent pas le tracé prévu du Mur qui traversera Ariel et Qedumim, et qui annexera au passage de 1 à 2% de plus de la Cisjordanie .

De plus, ce n’est qu’un chiffre qui n’exprime pas les restrictions que ça va apporter à la circulation, puisque ce tracé doit s’enfoncer profondément en Cisjordanie .

De plus, à l’endroit d’où le Mur sera déplacé, Israël prévoit maintenant de construire de nouveaux murs pour « protéger » la route des colons.

C’est ce qui se passe à Hébron avec la route 44 de Jérusalem à Modi’in.
Fondamentalement, les sections du Mur qui ont été supprimées ou interdites par la Cour Suprême sont maintenant reconstruites sous forme de murs séparés ou de « moyens de protection séparés » pour les routes.

Cela renforce le rôle de ces routes dans la restriction de circulation des Palestiniens.

Les colonies sont en train de s’agrandir. La présence militaire en Cisjordanie continue et les checkpoints sont toujours là. Aucune liberté réelle pour les Palestiniens.

C’est simplement un outil d’Israël pour maintenir sa présence et son contrôle sur la Cisjordanie tandis que la pression internationale se réduit.

Le pire, c’est que Dov Weissglass le conseiller de Sharon l’a tout à fait admis dans une interview parue dans le Ha’aretz.



Pat : Il y a des gens qui disent qu’avec toutes ces constructions de colonies, la construction du Mur et le nouveau plan de Maaleh Adumim, c’est la fin de tout espoir d’une solution à deux états et que ce qui arrive c’est la création d’une situation d’apartheid pour les Palestiniens.
Tu penses quoi de cette analyse ? Où cela va-t-il mener selon vous ?


Jonathan : Je n’ai jamais été un grand supporter de la solution à deux états. Je n’ai jamais pensé qu’il y avait beaucoup de chance d’y parvenir à cause de la pauvreté des relations d’Israël et de son économie, avec l’entité palestinienne.

Après plus de 40 années d’occupation, l’économie palestinienne est complètement dépendante de l’économie israélienne.

Et nous avons vu avec Oslo que la solution a deux états n’est utilisée par Israël que pour faire de l’Autorité Palestinienne un voisin idéal pour faire le sale boulot à sa place – pour maintenir une occupation calme, qui ne dit pas son nom, pendant que la communauté internationale relâche sa pression et pour continuer à contrôler tout ce qui se passe, sans option réelle de souveraineté ni de liberté pour le peuple palestinien.


Et nous l’avons vu à Oslo et nous le voyons maintenant, l’Autorité Palestinienne coopère pleinement avec ça.

Leur stratégie n’est pas celle de la libération, c’est une stratégie basée sur un état qui n’existe pas.
On a l’impression maintenant qu’on se dirige vers la continuation de la situation actuelle, qui est l’Apartheid, qui est la vie des Palestiniens sous Apartheid.

Je pense que les gens doivent comprendre que rien n’a réellement beaucoup changé.

C’est juste la continuation d’une situation qui dure depuis 40 ans. On la développe, on la maintient, on la renforce.

Source : www.palsolidarity.org

Traduction : CS pour ISM

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