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Naplouse -

Les FOI menacent de mort, harcèlent et interrogent : La vie "normale" à Balata

Par

La nuit dernière, le 28 juillet, vers 3 h du matin, Saeed Haettalla, 53 ans, du camp de réfugiés de Balata, a été arrêté et interrogé pour la seconde fois en deux jours, apparemment sans raison.
Au milieu de la nuit, Saeed a été réveillé par plus de 30 soldats des Forces de l'Occupation Israélienne (FOI), appuyés par six jeeps blindées et un bulldozer blindé. Ces soldats sont arrivés devant sa maison dans le camp de Balata, et ils sont entrés chez lui à la recherche de son fils, Hathyem.

Saeed et son fils ont couru jusqu'au petit Internet-café à l'intérieur du camp de Balata, qui est la raison du harcèlement des Forces de l'Occupation Israélienne.

Hathyem n'est pas suspecté de faire quoi que ce soit d'illégal, mais selon les officiers israéliens, quelqu'un a utilisé l'un des ordinateurs dans son café pour "une activité illégale" liée à l'agression israélienne au Liban.

Après que les Forces de l'Occupation Israélienne aient fouillé la maison de Saaed, ils l'ont forcé à ouvrir le café à 4h du matin. Il a été contraint d'accepter la fouille.

Les soldats sont entrés dans le café, ont fouillé les lieux, et photographié l'intérieur. Après avoir terminé, les soldats ont dit à Saeed qu'ils devaient l'emmener au camp de Huwarra pour interrogatoire. Saeed a à nouveau accepté, puisqu'il n'avait pas le choix. Il a été emmené au camp pour subir un interrogatoire mené par un "commandant" des FOI et il a passé 9 autres heures en interrogatoire.

C'est la seconde fois en deux jours que Saeed était interrogé au sujet des activités de son fils. La veille, une unité de soldats de la même taille est entrée dans sa maison au milieu de la nuit, a fouillé les lieux, et a interrogé Saeed.

Les FOI ont informé Saeed que si son fils ne se rendait pas d'ici dimanche (demain) à 12 h, son fils serait assassiné ou Saeed serait de nouveau arrêté. Deux autres fils de Saaed, Hani et Ahmed, sont déjà dans les prisons israéliennes.

Hathyem a maintenant l'intention de se rendre pour être interrogé à Huwarra, bien que l'ensemble de la famille a naturellement peur de perdre encore un autre fils.

Ce type de harcèlement est régulier à l'intérieur du camp de Balata. La nuit, les soldats entrent dans le camp, harcèlent et arrêtent les habitants et effectuent de temps en temps des assassinats.

Source : http://www.palsolidarity.org/

Traduction : MG pour ISM

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