Fermer

S'inscrire à la mailing list ISM-France

Recevez par email les titres des derniers articles publiés sur ISM-France.

Votre adresse courriel

Fermer

Envoyer cet article

Votre adresse courriel
Envoyer l'article à
Votre message
Je profite de l'occasion pour m'abonner à la newsletter ISM France.
ISM France - Archives 2001-2021

Imprimer cet article Envoyer cet article
Article lu 1786 fois

Naplouse -

Mais qu'est-ce que les boutiques ont bien pu leur faire ?

Par

Entre 2 et 4 h ce matin, les Forces de l'Occupation Israélienne sont entrées dans le camp de réfugiés de Balata, au sud-est de Naplouse. Les soldats, cachés dans deux bulldozers blindés et quatre jeeps, ont détruit partiellement 10 magasins dans la rue principale du camp.
Les bulldozers ont arraché des tuiles et les auvents des magasins, écrasé des trottoirs, arraché une pancarte de signalisation, démoli un mur, coupé un cable électrique et détruit une structure soutenant une vigne à l'extérieur d'une maison.

Mais qu'est-ce que les boutiques ont bien pu leur faire ?



Un boucher s'est déclaré anéanti par autant de destruction :
"Ils font cela parce qu'ils savent que nous sommes trop pauvres pour se permettre de reconstruire nos magasins. L'occupation étrangle notre économie".

En montrant les tuiles arrachées en haut d'un porche de magasin et des bouts de métal tordus pendouillant au-dessus de nos têtes à la place de l'enseigne rouge et blanche de la façade de la boutique qui accueille habituellement les clients, il a continué :
"Il faudra environ 1000 dollars pour réparer le auvent et 500 autres pour le porche. Et je sais que beaucoup d'autres propriétaires de magasin ont des dégats encore pire. Mais cela ne sert à rien de réparer parce que nous savons que dès que nous l'aurons fait, ils reviendront. Ils reviendront dès le lendemain !"

Malgré cela, le marché était ce matin rempli d'hommes grimpés sur des échelles pour enlever les devantures des boutiques tordues et prendre des mesures pour mettre des neuves.

Une équipe d'électriciens était occupée à remplacer le câble coupé et les gravats des destructions étaient empilés sur les cêtés de la rue.

"Mais qu'est-ce que les boutiques ont pu leur faire ?" a hurlé l'un des ouvriers. "Ce sont des terroristes ? Non, c'est le terrorisme de l'armée israélienne".

Ce genre d'attaque arrive régulièrement dans les camps de réfugiés autour de Naplouse, en particulier à Balata.

La nuit, les soldats de l'occupation envahissent les campst, cependant l'utilisation des bulldozers est moins commune.

Une nuit "normale", les soldats entrent dans le camp vers 2h du matin et tirent sur les habitants. De temps en temps, ils arrêtent des jeunes hommes ou envahissent et occupent des maisons.

L'attaque et la destruction de la nuit dernière est encore une autre attaque des militaires israéliens contre les malheureux habitants des camps de réfugiés en Palestine.


Voir les autres photos des destructions sur le site de l'ISM Palestine

Source : http://www.palsolidarity.org/main/

Traduction : MG pour ISM

Faire un don

Afin d'assurer sa mission d'information, ISM-France fait appel à votre soutien.

Oui ! Je soutiens ISM-France.


Contacter ISM France

contact@ism-france.org

Suivre ISM France

S'abonner à ISMFRANCE sur Twitter RSS

Avertissement

L'ISM a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Proche Orient. Les auteurs du site travaillent à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui leur seraient signalées.

Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas l'ISM ne saurait être tenu responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes.

D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont il n'a pas la gestion, l'ISM n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites.

A lire également...
Même lieu

Naplouse

Même sujet

Incursions

Même auteur

ISM

Même date

6 septembre 2006