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Palestine occupée - 3 avril 2014
Par Baladi
Fin mars, devait être appliquée la quatrième vague de libération de 30 prisonniers, anciens détenus avant les accords d’Oslo en 1993, dont 14 des territoires palestiniens occupés en 48. Au cours des précédentes étapes de la libération des anciens prisonniers, l’entité sioniste a exclu tout Palestinien vivant dans les territoires occupés en 1948, les considérant comme une « affaire interne » à l’Etat colonial, prétextant qu’ils portent la « citoyenneté israélienne ».
Photo du résistant prisonnier Fouad Shawbaki, atteint de cancer
L’accord pour libérer les anciens détenus avant les accords d’Oslo n’est pas un « cadeau » des sionistes, mais c’est ce qu’il devait faire lors de ces accords. Les anciens prisonniers sont demeurés 21 ans supplémentaires en prison, parce que le négociateur palestinien n’avait pas assez insisté sur la nécessité de « blanchir » les prisons, en application de tout accord.
La libération des 30 prisonniers n’a pas eu lieu. La question des prisonniers de 48, notamment les plus anciens d’entre eux, est devenue l’enjeu qui dévoile le degré de l’engagement de l’AP envers le peuple palestinien, c’est-à-dire que reculer sur ce dossier peut entraîner d’autres reculs, aussi importants ou plus, comme la question du retour des réfugiés à leur pays, leurs terres et leurs villages et villes occupés en 48. Pour les sionistes, les plus ultras menacent de démissionner si ces prisonniers sont libérés, d’autres menacent de les tuer, d’autres de leur supprimer les droits sociaux. Certains proposent d’en faire l’objet d’un « deal » avec les Etats-Unis. Pendant tout le mois de mars, les sionistes ont joué de la surenchère, craignant la libération de Palestiniens emprisonnés depuis plus de 30 ans.
De leur côté, les résistants prisonniers concernés ont refusé, dans une lettre, d’être libérés sous conditions, comme le maintien des négociations au-delà du mois d’avril, et ils réclament d’être libérés selon l’accord conclu avec les Etats-Unis, avant le début des négociations. Pour eux, si l’AP devait reculer encore une fois à cause d’eux, ils préfèrent alors demeurer en prison et être libérés, la tête haute, telle qu’ils l’ont gardée pendant plus de trente ans en prison. Le pire est que face à l’attitude sioniste, l’AP n’envisage rien, sinon de recourir aux organismes internationaux.
1 - Prisonniers grévistes de la faim dans les prisons de l’occupation
Ameer Shammas, qui a débuté son mouvement de grève de la faim le 9 janvier. Agé de 24 ans, il est de la ville d’al-Khalil. Il se trouve à présent dans un hôpital de l’occupation.
Ahmad al-Khatib (30 ans) a débuté la grève de la faim vers la mi-mars, en protestation contre les moyens utilisés par les services de renseignements de l’occupant lors de son interrogatoire après son arrestation.
Ayman Ibteich mène une grève de la faim depuis le 14 février, protestant contre la détention « administrative ».
Daoud Hamdan (33 ans), de Shawawra, dans la région de Bethléem, a débuté la grève de la faim le 31 mars dernier, protestant contre sa détention « administrative », qui n’est pas la première. Il est le frère du prisonnier libéré Ayman Hamdan, qui a mené une grève de la faim pendant 129 jours.
Le prisonnier Saleh Salahat (37 ans) de Bethléem mène une grève de la faim avec le prisonnier Daoud Hamdan, contre la détention « administrative », dès le 31 mars.
Wahid Abu Maria, depuis le 9 janvier 2014, a cessé début avril son mouvement de grève. Un accord est intervenu pour qu’il soit libéré en octobre prochain. Au cours du mois de mars, le tribunal militaire de Ofer avait confirmé sa détention, dans une séance tenue à l’hôpital Wofelson, où se trouve le prisonnier depuis la détérioration de son état de santé. Le procureur avait réclamé le renouvellement de sa détention pour trois mois supplémentaires, prétendant qu’il « menace la sécurité de l’Etat ».
Aref Hraybat a arrêté la grève de la faim, commencée le 14 février, après que le procureur militaire de l’occupation ait accepté le renouvellement une seule fois de la détention « administrative ».
Les deux prisonniers grévistes de la faim, Mu’ammar Banat et Akram Fissisi ont arrêté leur lutte après 70 jours de grève de la faim, après que le procureur sioniste ait accepté leur demande de fixer la date de leur fin de la détention « administrative », pour le mois de mai prochain.
Liberté pour le soldat jordanien prisonnier Ahmad Daqamsa, détenu par le régime jordanien. Après 17 ans de détention (condamné à la perpétuité en 1997), le résistant qui a tiré sur un groupe de touristes « israéliens » en Jordanie mène la grève de la faim. Sa libération immédiate a été réclamée par le Parlement jordanien et des groupes de militants actifs, notamment après l’assassinat du juge palestino-jordanien Raed Zuayter, au barrage qui sépare la Palestine occupée de la Jordanie. Son maintien en prison est réclamé par l’entité coloniale sioniste.
L’alimentation forcée des prisonniers grévistes de la faim signifie leur mise à mort, déclare le responsable de l’association Mahjat al-Quds, chargée des prisonniers et libérés et située dans la bande de Gaza. Yasser Salah a déclaré que les autorités de l’occupation craignent les grévistes de la faim et la recrudescence des luttes menées contre la détention « administrative ». La loi adoptée sur l’alimentation forcée des grévistes indique que les grèves ont eu leur effet, mais qu’il faut à tout prix empêcher son application car l’alimentation forcée des prisonniers grévistes de la faim a déjà assassiné plusieurs prisonniers, comme Ali Jaafari, Rassem Halawi, Anas Dawla, dans les années 80, et parce que l’alimentation forcée des grévistes signifie la destruction de tout espoir de pouvoir lutter pour leurs droits.
2 – Libérer les prisonniers malades
Il y a un an, le 2 avril, tombait en martyr le prisonnier résistant Maysara Abu Hamdiyé que les autorités sionistes ont laissé mourir, alors qu’il était atteint de cancer et qu’il pouvait être soigné. La disparition du résistant Maysara Abu Hamdiyé, fait prisonnier alors qu’il était en bonne santé, dévoile les conditions de détention et la négligence médicale intentionnelle des autorités de l’occupation, qui refusent de considérer le caractère humain des résistants faits prisonniers.
Dans une lettre envoyée par le résistant prisonnier Iyad Abu Nasser, il affirme souffrir de l’estomac depuis plusieurs années. Le médecin sioniste qu’il a consulté lui a affirmé que son mal ne peut être soigné. Le résistant avait subi une opération chirurgicale en 2007 où les chirurgiens ont oublié des fils à l’intérieur de la blessure, ce qui n’a été découvert qu’en 2010 lors d’une troisième opération. Le résistant a été arrêté en 1983, et condamné à 18 ans de prison.
Le résistant Thaer Halahla, atteint d’hépatite B, virus inoculé par les médecins de la prison, a lancé un appel pour faire libérer tous les prisonniers malades, notamment Mu’tassem Raddad, Khlaed Shawish, Mansour Mowqada, Murad Abu Ulayq, Mu’tazz Abidu et Yusri al-Masri. Il a été transféré à l’hôpital après que d’autres maux se sont emparés de son corps.
Le résistant prisonnier Yusri al-Masri, atteint de cancer, a été transféré au dispensaire de la prison Eshel, après la détérioration de son état de santé. La direction de la prison refuse son transfert à l’hôpital pour qu’il soit examiné et traité.
Le résistant Fouad Shawbaki, enlevé par l’armée coloniale de la prison de Ariha en Cisjordanie , et condamné à 20 ans de prison, est atteint de cancer.
Le résistant des Brigades al-Qassam, Majdi Hammad, prisonnier libéré lors de l’accord d’échange de 2011, est décédé par suite de graves maladies. Il était condamné à 6 perpétuités et trente ans, et a été prisonnier pendant 20 ans. Il avait été détenu dans la plupart des prisons sionistes, à Ascalan, Nafha, Ramlé. Son décès, quelques années après sa libération, est dû aux conditions de détention dans les prisons de l’occupation et à cause de médicaments inappropriés administrés par l’occupant. Dans une interview accordée à al-Jazeera plusieurs mois avant son martyre, Majdi Hammad avait expliqué que l’administration carcérale de la prison de Nafha lui a administré pendant 4 ans un médicament pour soigner ses poumons alors qu’il était cardiaque. 206 prisonniers palestiniens sont décédés par suite de ces traitements médicaux inappropriés.
3 – Abolir la détention « administrative »
Après 2 mois et demi de grève de la faim pour obtenir la fin de sa détention « administrative », Akram Banat est libérable le 31 mai prochain, selon la décision du tribunal militaire de Ofer. Selon le Club des Prisonniers, ce serait le dernier ordre d’arrestation et de détention « administrative » à l’encontre de Banat. Il avait été arrêté le 20 août 2013.
L’occupation a renouvelé, pour la troisième fois, la détention « administrative » du membre du Hamas, Nabil Naïm Natché, 57 ans, qui est malade, pour 6 mois supplémentaires.
Le tribunal militaire de Ofer a prolongé la détention « administrative », pour la seconde fois, de Youssef Mohammad Abu Ghalmé détenu depuis le 4 octobre 2013 dans la prison du Naqab. De Beit Furik, à l’est de la ville de Nablus, Youssef Abu Ghalmé a été emprisonné plusieurs fois avant sa dernière détention.
Le prisonnier Ameer Shamas (23 ans) qui mène une grève de la faim contre sa détention « administrative » depuis le 11 janvier, a subi le renouvellement de sa détention pour 6 mois supplémentaires.
4 – Prisonnières palestiniennes
La résistante prisonnière Loma Ibrahim Hadayda a déclaré, après avoir été libéré : « Les prisonnières réclament un large mouvement de solidarité pour les faire libérer » car les conditions de détention dans la prison Hasharon empirent et manquent du minimum pour les êtres humains. « Les prisonnières souffrent des mauvais traitements à longueur de journée. La direction de la prison ne cesse de les importuner, soit en procédant au compte à tout moment, soit en cognant contre les murs des cellules, soit en fermant la récréation pour les empêcher d’y aller en signe de punition ». Elle a indiqué avoir laissé 17 prisonnières dans Hasharon vivant dans des cellules froides, et souffrant de malnutrition. Les prisonnières sont obligés d’acheter à la cantine de la prison ce dont elles ont besoin. La prisonnière libérée Loma Hadayda, qui avait été arrêtée le 13 octobre 2013, a été libérée le 25 mars dernier. Elle a affirmé que 6 prisonnières étaient malades et que leur état nécessite des soins réguliers, mais rien n’est fait pour les soulager.
5 – Répression
Le plus jeune prisonnier palestinien, âgé de 14 ans, férocement torturé par l’occupation. Rashid Rishq, originaire de la ville occupée d’al-Quds, a été arrêté le 10 février 2014, et est détenu dans la prison Hasharon, dans la section des jeunes. Il a témoigné avoir été torturé dès son arrestation, dans sa maison. Trois soldats l’ont malmené et entraîné jusqu’à une jeep militaire où ils se sont mis à le frapper sauvagement. Puis il fut emmené dans une salle près de la porte al-Khalil, dans al-Quds, où se trouvent des machines et des moteurs. Il est attaché et frappé, puis jeté au sol et piétiné. Puis il est emmené à la prison al-Moskobiyya, où il est interrogé brutalement pendant 30 jours. Il a été dévêtu et menacé de viol, empêché de dormir et obligé de nettoyer les salles d’interrogatoire.
Incursion des forces de répression dans la section 25 de la prison de Naqab. 120 prisonniers palestiniens ont été déplacés vers un emplacement nommé « caravane » parce qu’il manque de tout. Ce déplacement va durer trois jours, selon la direction de la prison, et les prisonniers n’ont pu emmener leurs affaires personnelles, qui devraient être également fouillées.
Incursion dans les sections 6 et 8 de la prison Shatta, où les prisonniers ont été sommés de se dévêtir pour des fouilles. Les prisonniers ont refusé. Les incursions ont été menées dans les autres sections et toutes les cellules ont été vidées. Les appareils électriques détenus par les prisonniers ont été cassés, leurs vêtements mélangés ont été aspergés d’huile, et les prisonniers ont été menacés d’interdiction de visites familiales et de « cantine », et ils ont été imposés chacun de 200 shekels. Les prisonniers ont refusé leurs repas, sept fois de suite, protestant contre la répression et la destruction de leurs biens personnels.
La famille de la détenue Nawal Saadi, du camp de Jénine, a été interdite de visite.
Les résistants détenus dans la prison du Naqab se sont soulevés contre la direction de la prison qui a procédé à des fouilles dégradantes des membres de leurs familles venus les visiter. Ils ont également découvert des caméras à l’intérieur de leurs cellules posées par l’administration carcérale pour les espionner.
Les forces spéciales investissent la section 5 de la prison Ramon le 27 mars, prétextant vouloir procéder à des fouilles généralisées. Ces fouilles ont été menées la nuit, à 11 h du soir. Tous les prisonniers ont été déplacés pendant une heure. Les caméras qui avaient été placées dans les cellules ont été enlevées lorsque les prisonniers ont menacé de mener des luttes dures si ces appareils découverts n’étaient pas supprimés.
Une vague d’arrestations dans la région de Bethléem (le camp de Aïda et le village Takou’) et une vague d’arrestations dans le village d’al-Yamoun, dans la région de Jénine au cours de la dernière semaine de mars. Une autre vague d’arrestations a été menée dans al-Quds, où plusieurs enfants ont été arrêtés.
La résistance prisonnière Nuheil Abu Aycha est enchaînée avant et pendant toute visite familiale, en vue de briser le moral de la résistante et de sa famille. Bien qu’ayant été arrêtée le 14/3/2013, Nuheil n’a toujours pas comparu devant un tribunal. Les policiers de l’occupation justifient l’enchaînement de la résistante disant qu’elle est « agressive » et qu’elle constitue une menace à l’occupation. La résistante est accusée d’appartenir à une formation résistante et de participer à une tentative de kidnapping d’un soldat sioniste. Le tribunal a plusieurs fois ajourné sa comparution, et la dernière fois, c’est pour comparaître à nouveau le 14 mai prochain.
Madame Issawi montre les photos de ses enfants, qui ont tous été ou sont emprisonnés dans les geôles des usurpateurs sionistes
Shirine Issawi, kidnappée avec son frère Shadi, du bourg al-Issawiya dans al-Quds, est toujours en prison. Sa détention est sans cesse renouvelée pour interrogatoires. Son frère Medhat a été également arrêté. Le 2 avril, les charges retenues contre Shirine et Medhat Issawi sont « le transfert d’argent et de lettres pour le Hamas et le Jihad islamique ».
Isolement de 20 prisonniers dans des cellules individuelles : Darrar Abu Sissi, Mohammad Shaalan, Sami Abu Usayli, Mahmoud Zahran, ont été isolés dans la section de l’isolement de la prison de Eschel, et Kifah Hattab, gréviste de la faim, dans la prison de Haddarim, Hussam Umar et Moussa Soufan dans la section de l’isolement de la prison de Ramleh, et Ibrahim Hamed, dans la prison de Ohali Kedar. Nourredine A’mar dans la section d’isolement de la prison de Shatta ainsi que Mourad Mahmoud Nimr dans la section de Ascalan, Ramez al-Haj et Nahar Saadi, Khodr Dabaya, Shadi Wishahi, Nour Hamdan, Alaa Hammad, Mohmmad Boll, Iyad Fawaghra et Islam Wishahi. Le résistant Ibrahim Hmaed, des Brigades al-Qassam, est isolé depuis le 9 janvier.
Le président du Conseil des Colonies en Cisjordanie occupée a déclaré que les prisonniers palestiniens étaient des « animaux », et a réclamé leur liquidation physique.
Un tribunal militaire sioniste a condamné le résistant Muhammad Farajne (20 ans) de Taybé, dans les territoires occupés en 48, à la prison à perpétuité. Il est accusé d’avoir fait exploser le bus 142 lors de la guerre des 8 jours contre la bande de Gaza, en 2012.
L’occupation renouvelle la détention d’une centaine de Palestiniens arrêtés et en attente de passer devant des tribunaux. Le tribunal de Salem prolonge la détention de Mona Qaadan de Arraba, pour la 13ème fois le 12 /3 jusqu’au 10 avril. Arrêtée le 13 novembre 2012, elle n’a toujours pas comparue devant un tribunal sioniste.
6– Libération
Le 10 mars, a été libéré le jeune résistant Arfa après 8 ans de prison. Il avait été arrêté alors qu’il était âgé de 14 ans, et accusé d’avoir tiré des coups de feu. Arfa est du camp de Ayda, dans la province de Bethléem.
Le prisonnier Mu’tazz Nassar, 32 ans, de Jénine, a été libéré après 11 ans de détention dans les prisons de l’occupation.
Le journaliste Youssef Shalabi, 24 ans, a été libéré après 9 mois de détention dans les prisons de l’occupation. 14 journalistes palestiniens sont actuellement prisonniers.
7 – Statistiques
Le nombre des détenus « administratifs » s’est élevé à plus de 200 Palestiniens au début du mois de mars. Les autorités de l’occupation renouvellent sans cesse leur détention, pour se venger d’être parfois obligées de signer la libération de ceux qui mènent la grève de la faim contre cette forme de torture.
Le centre « Ahrar » a signalé dans son dernier rapport que l’occupant a arrêté depuis le début de l’année 1059 Palestiniens. Au cours des trois premiers mois de 2014, 248 Palestiniens de la ville d’al-Khalil ont été arrêtés et « jugés », 207 de la ville d’al-Quds, et 148 de la ville de Nablus, 132 de Bethléem, 114 de Jénine, 68 de Ramallah, 26 de la bande de Gaza. 17 Palestiniennes ont été arrêtées au cours du premier trimestre, la plus jeune étant Dima Sawahra (16 ans) de la ville d’al-Quds.
8 – Solidarité
Une commission d’enquête de l’Union européenne chargée par le parlement européen d’enquêter sur les prisons sionistes et le sort des prisonniers palestiniens a été interdite d’entrer dans les prisons. Dans un communiqué du 21 mars, la commission a déclaré que l’occupant continue la pratique de la détention « administrative » et que les droits humains des prisonniers sont restreints (!!). La commission a réclamé la libération des députés palestiniens (11 députés).
Un film norvégien sur le sort des enfants palestiniens détenus dans les prisons de l’occupation a été visionné dans la capitale autrichienne. Ce film raconte le retour de 11 enfants dans leurs familles et villages, après avoir été emprisonnés.
Une cérémonie de signature du livre de l’ancien prisonnier, dr. Fahd abu Haj, a eu lieu à Ramallah, en présence de nombreux prisonniers libérés. Le livre porte le titre de « L’expérience démocratique des prisonniers palestiniens dans les prisons de l’occupation ». Dr. Fahd Abu Haj, qui a mené ses études en prison, a obtenu son doctorat et enseigne à l’université. Il est également président du Musée Abu Jihad, consacré aux prisonniers palestiniens.
Les organisations de solidarité avec les prisonniers, en Palestine occupée, préparent la campagne de soutien aux prisonniers pour la journée nationale des prisonniers, le 17 avril prochain.
Les forces sécuritaires de l’AP poursuivent les militants palestiniens
Les forces sécuritaires de l’AP ont arrêté le 25 mars le prisonnier libéré il y a trois mois des prisons de l’occupation, Ahmad Abu Diab. L’occupation l’avait fait prisonnier pendant 8 ans et demi pour appartenance aux Brigades al-Quds.
Arrestation par les forces sécuritaires de Fayez Jaradat, prisonnier libéré des geôles de l’occupation, à Sila al-Harthyé, dans la région de Jénine. Son frère Mohammad Jaradat est prisonnier condamné à la perpétuité.
Le 23 mars, elles arrêtent 7 membres du Jihad islamique, 8 membres du FPLP et 6 membres du mouvement Hamas.
Les services sécuitaires de l’AP mis en cause par la population de Jénine et ses alentours, dans l’assassinat de trois résistants dans le camp de Jénine. La foule a crié et conspué plusieurs membres de ces services lors des funérailles des trois résistants, obligeant l’AP à éloigner les personnes incriminées vers Ariha, dans la vallée du Jourdain. Mais quelques jours plus tard, les services sécuritaires de l’AP arrêtent trois Palestiniens du camp de Jénine, dans un hôpital, alors qu’ils étaient soignés pour les blessures occasionnées lors de la confrontation avec l’occupant le 22 mars. L’un des trois est Yahia, le fils du dirigeant Bassam al-Saadi recherché par l’occupant.
Sheikh Khodr Adnane a lancé un appel à la population en Cisjordanie occupée à refuser de répondre aux convocations de l’occupant sioniste et des services sécuritaires de l’AP. Ces convocations se sont multipliées, pourrissant la vie des citoyens d’une part, et sont souvent suivies d’arrestations d’autre part. Quiconque est libéré par l’une des deux « parties » se retrouve immédiatement convoqué par l’autre.
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