Envoyer cet article
Cisjordanie - 15 octobre 2006
Par OCHA
Ce rapport fournit une mise à jour sur le nombre d'obstacles qui font partie du système des fermetures internes du gouvernement israélien en Cisjordanie.
Le système de fermeture est l'une des principales causes de la crise humanitaire en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Il limite l'accès des Palestiniens non seulement aux services de base tels que la santé et l'éducation, mais il sépare les communautés de leur terre et entre elles, des lieux de travail et des sites de culte religieux.
Un soldat israélien observe les palestiniens traverser le checkpoint d'Huwwara, à proximité de Naplouse après qu'un Palestinien y ait été tué le 9 octobre 2006. (MaanImages/Rami Swidan)
Les types d'obstacles utilisés pour limiter la liberté de mouvement des Palestiniens incluent des checkpoints contrôlés par des soldats de façon permanente et d'autres de façon temporaire, des barrages routiers (des rangées de blocs de béton d'1 mètre de haut), des portes métalliques, des monticules de terre, des murs de terre (une longue série de monticules de terre), des fossés, des barrières de route et un système élaboré d'autorisations.
Le but de ces obstacles, comme le dit le gouvernement israélien, est de protéger les citoyens israéliens contre les attaques des militants palestiniens qui ont tué à peu près 1.000 Israéliens depuis septembre 2000.
Les équipes sur le terrain d'OCHA collectent des informations sur les endroits exacts de chaque fermeture avec un Système de Positionnement Global (GPS).
Les informations sont alors intégrées dans un Système d'Information Géographique (GIS) et utilisées pour "cartographier" chaque obstacle.
Principales conclusions :
• Aucune amélioration significative dans le déplacement des Palestiniens n'a été observé.
• Les fermetures continuent à diviser la Cisjordanie , menant à l'isolement des communautés, en particulier celles des villes de Naplouse, de Jérusalem ainsi que celles de la Vallée du Jourdain.
• La fragmentation de la Cisjordanie a été renforcée au cours des trois derniers mois.
Les tendances les plus évidentes comprennent ce qui suit :
• Le déplacement des habitants des gouvernorats du Nord et de Naplouse vers le reste de la Cisjordanie continue à être fortement limité;
• Le trafic des véhicules palestiniens a été encore exclus des principales artères utilisées par le trafic israélien par la mise en place d'encore plus de barrages routiers et de checkpoints stratégiques menant à ces routes.
• La Vallée du Jourdain a été encore plus isolée avec les dernières politiques de fermeture et de sécurité de l'IDF.
• La construction de LA Barrière augmente la quantité de terres agricoles laissées dans les "Zones fermées" entre la barrière et la Ligne Verte.
Au 20 septembre 2006, le système de fermeture de la Cisjordanie comporte 528 checkpoints et obstacles physiques placés par les Forces de Défense Israélienne (IDF) sur les routes pour contrôler et limiter le déplacement des Palestiniens : ce qui représente une augmentation de près de 2% par rapport aux 518 obstacles répertoriés dans la mise à jour de juin 2006.
Ce dernier comptage représente une augmentation de 11% du nombre d'obstacles physiques érigés par les Forces de Défense Israélienne (IDF) depuis début 2006 et près de 40% depuis août 2005
• Tableau 1 : Déplacement des Palestiniens en Cisjordanie – obstacles physiques
Année : Nbre obstacles physiques - Avec personnel -Sans personnel
Janvier 06 : 475 - 59 - 416
Février 06 : 487 - 60 - 427
Mars 06 : 505 - 63 - 442
Avril 06 : 504 - 66 - 438
Mai 06 : 519 - 71 - 448
Juin 06 : 526 - 76 - 450
Juillet 06 : 540 - 77 - 463
Août 06 : 547 - 79 - 468
Septembre 06 : 528 - 83 - 445
Source : Observation de terrain d'OCHA - 2006
Nord de la Cisjordanie
Dans la partie Nord de la Cisjordanie (2), le nombre de fermetures a diminué de 188 à 174.
Ceci reflète une diminution du nombre de monticules de terre dans les gouvernorats de Naplouse (de 38%), de Tulkarem (de 50%) et de Jénine (près de 50%).
Cependant, le nombre de portes de route, de barrages routiers et de fossés a augmenté, en particulier le long des routes utilisées par les colons israéliens.
Dans beaucoup de cas, les portes de route accompagnées de fossés ont remplacé les monticules de terre renforçant le contrôle par l'IDF des routes utilisées exclusivement par les colons israéliens (par exemple la Route 585).
Un nouveau checkpoint permanent a été installé à Mevo Dotan (Jénine), et un nouveau checkpoint temporaire a été installé près d'Aqarab, sur la Route 505.
L'étroite fermeture autour de Naplouse reste inchangée.
• Tableau 2 : Comparaison des fermetures dans le Nord de la Cisjordanie entre le second et le troisième trimestre 2006
Nbre d'obstacles physiques - Juin 2006 - Septembre 2006 - Différence
Checkpoints : 15 - 15 - 0
Checkpoints temporaires : 3 - 5 - +2
Portes de routes : 23 - 23 - 0
Barrages routiers : 10 - 16 - +6
Monticules de terre : 114 - 105 - -9
Murs de terre : 5 - 4 - -1
Fossés : 0- 0 - 0
Barrières de routes : 4 - 33 - +29
Total : 174 - 201 - +27
Source : Observation de terrain d'OCHA - 2006
Centre de la Cisjordanie
Dans la région centrale de la Cisjordanie , l'IDF a amélioré le checkpoint d'Atara en le transformant en permanent et affectant ainsi de manière significative le déplacement des Palestiniens dans le nord. La construction de la Barrière rend superflues quelques fermetures du côté Ouest et Sud du gouvernorat de Ramallah.
Deux nouvelles portes ont été installées sur les routes des communautés palestiniennes menant à la Route 60.
Le passage vers Jérusalem reste fortement limité avec les points d'entrée pour les Palestiniens venant de Cisjordanie réduits à quatre et contrôlés par la police des frontières.
Presque tous les autres secteurs de la zone urbaine palestinienne de Jérusalem sont maintenant fermés par la barrière.
Il n'y a aucun changement crucial dans le nombre de fermetures dans la Vallée du Jourdain (VJ).
Cependant, l'accès a été encore limité par l'application d'un régime fortement restrictif d'autorisation aux checkpoints de l'IDF placés aux points d'entrée.
Sud de la Cisjordanie
Dans le Sud de la Cisjordanie , (3) le nombre de total d'obstacles a diminué de 240 à 209 (Juin 2006).
Ceci reflète en grande partie l'impact de la nouvelle barrière de route dans le sud d'Hébron (le long de la route 317) sur les routes utilisées par les communautés locales pour atteindre les champs, les citernes de récupération d'eau de pluie et les terres cultivées de chaque côté de la route.
Des fermetures supplémentaires ont été placées sur la route 60 pour empêcher les Palestiniens d'utiliser la route la plus directe reliant leurs communautés (Hebron) et pour empêcher l'accès aux terres agricoles palestiniennes situées à côté (Bethlehem).
• Tableau 3 : Comparaison des fermetures dans le Gouvernorat d'Hébron entre le second et le troisième trimestre 2006 – (sauf la Vieille Ville d'Hébron)
Nbre d'obstacles physiques - Juin 2006 - Septembre 2006 - Différence
Checkpoints : 23 - 24 - +1
Checkpoints temporaires : 1 - 2 - +1
Portes de routes :24 - 35 - +11
Barrages routiers : 15 - 13 - -2
Monticules de terre : 100 - 61 - -39
Murs de terre : 7 - 14 - +7
Fossés : 8 - 11 - +3
Barrières de route : 10 - 14 - +4
Total : 188 - 174 -14
Source : Observation de terrain d'OCHA - 2006
DÉVELOPPEMENTS EN DÉTAIL
1. Le déplacement des habitants gouvernorats du Nord et de Naplouse vers le reste de la Cisjordanie continue à être fortement limité :
• Le 19 juillet, l'IDF a imposé des restrictions au déplacement des Palestiniens agés de 16 à 35 ans au delà des checkpoints d'Anabta, de Kafriat, du Tunnel de Kafriat (Tulkarem) et de Za’atara (Naplouse), à moins de posséder une autorisation.
Le 23 Août, la restriction a été appliquée seulement aux Palestiniens âgés de 16 à 30 ans.
Actuellement la restriction n'est pas imposée en permanence mais elle est appliquée de façon fantasque à chaque checkpoint individuel par les commandants du secteur de l'IDF.
- Cela crée une énorme incertitude pour l'accès au travail, à l'éducation et à tous les autres aspects de la vie, et place un poids supplémentaire sur l'économie déjà fragile dans le nord de la Cisjordanie .
• Six checkpoints contrôlés par des soldats et deux barrages routiers entourent la ville de Naplouse, de ses camps de réfugiés et des villages environnants, affectant ainsi près de 216.000 Palestiniens.
- Des restrictions sur l'âge continuent à être imposées aux hommes âgés entre 16 et 35 ans, confinant ainsi près de 37.000 hommes dans les limites de leur ville
• Aucun lien direct n'existe entre Naplouse et Tubas, Jénine ou la Vallée du Jourdain suite à la fermeture totale de la route d'Al-Badhan pendant l'été.
Limité depuis le début avril 2006 par des monticules de terre, le passage à pied n'est plus autorisé par l'IDF, forçant tous ceux qui se déplacent à faire un long détour vers le nord et l'ouest de la Cisjordanie .
- Près de 550 étudiants de Tubas inscrits à l'université d'Al-Najah à Naplouse doivent faire un détour par les checkpoints d'Anabta (Tulkarem) et de Beit Iba pour accéder à leur lieu d'études.
• En mai, le checkpoint d'Atara (Ramallah) est devenu permanent. Cette route est la seule pour les Palestiniens venant du nord et souhaitant aller à Ramallah ; la transformation du checkpoint temporaire en un checkpoint permanent crée un autre goulot d'étranglement pour les Palestiniens du Nord de la Cisjordanie souhaitant aller vers le Sud.
- Environ 2,317 étudiants de l'Université de Bir Zeit franchissent ce checkpoint soit tous les jours soit une fois par semaine.
2. La séparation du trafic israélien et palestinien est renforcé par des fermetures plus stratégiques :
• A Jénine, le fossé placé au nord de la Route 585 a été recreusé pour canaliser le trafic des Palestiniens vers des checkpoints temporaires.
A Naplouse, une nouvelle porte sur la route 60 et une barrière à Qusin canaliseront le déplacement des Palestiniens par le checkpoint de Jit.
• Une modernisation structurelle du checkpoint d'Anabta a été entreprise par l'IDF ces derniers mois pour améliorer le seul lien existant pour les Palestiniens entre Tulkarem/Jénine et la région de Naplouse et pour décaler de manière permanente la route des Palestiniens vers le nord, loin de la route 60 à l'ouest
• A Tulkarem, deux barrières de route ont été installées sur la Route 557 près du checkpoint de Kafriat pour séparer le déplacement des Palestiniens de celui des colons israéliens.
Une mesure semblable a été mise en place sur la Route 446 dans le gouvernorat de Salfit
• Des portes ont été placées par l'IDF sur les routes secondaires reliant la Route 505 (checkpoint à l'est de Za'atara, au sud de Naplouse) et la Route 585 à Jénine.
Elles remplacent des monticules de terre et sont reliées par d'autres obstacles tels que des fossés pour s'assurer que les Palestiniens ne pourront pas contourner fermetures.
Cette nouvelle mesure mènerait à moins de restrictions aux déplacements si elles étaient ouvertes mais jusqu'ici aucune n'a été rendue accessible au trafic palestinien
• Le manque d'accès à la Route 505 continue de rendre impossible la viabilité territoriale du Gouvernorat de Salfit, en le coupant en deux avec la partie nord tributaire de Naplouse et Qalqiliya, et la partie sud dépendante de Ramallah
• Les nouveaux barrages routiers et la construction de barrière le long de la Route 60 gênent sérieusement la capacité des fermiers palestiniens à atteindre les terres agricoles dans le gouvernorat de Bethlehem.
A Hébron, de nouvelles fermetures ont été ajoutées entre le camp de réfugiés d'Al Arrub et le checkpoint temporaire d'Halhul-Sa'ir.
Des Communautés telles que Karma, Khirbet Bism, Deir Razih continuent à n'avoir aucun point d'accès direct parce que toutes les sorties de la Route 60, sauf celles en direction des colonies israéliennes, sont bloquées par des barrages routiers.
- Des nouvelles fermetures dans le secteur de la colonie d'El’azar (Bethlehem) ont diminué la capacité des fermiers d'Al Khadr et d'Artas à récolter leurs raisins. Al Khadr produit 40% des raisins du gouvernorat et environ 400 familles dépendent de cette cueillette comme moyen d'existence.
• Le 14 septembre, l'IDF a annoncé que seuls les Palestiniens de Jéricho et les détenteurs de papiers d'identité de Jérusalem pouvaient sortir par le checkpoint du DCO de Jéricho, forçant tous les autres à demander une autorisation ou à passer par Al Mu’arrajat pour accéder au reste de la Cisjordanie .
- Avec l'achèvement de la Barrière autour du bloc de colonies de Maale Adumim et la création d'une route alternative et plus détournée (la Route 70) entre Abu Dis et Anata pour le déplacement nord-sud des Palestiniens, la Route 1 et l'accès à la Route 90 seront complètement limités à l'utilisation des Israéliens.
• La "barrière de route" au Sud d'Hébron s'étend maintenant sur près de 35 kilomètres et comprend une section où elle est construite des deux côtés de la Route 325 qui mène à la colonie de Tene.
Selon une étude effectuée par OCHA, la "barrière de route" a diminué le nombre de passages disponibles aux bergers de 45 à 12.
- La "barrière de route", en protégeant la route utilisée par les colons israéliens de Maon, Karmel, Susiya et leurs avant-postes, contribue à isoler les communautés palestiniennes vivant au Sud de la Route 317 de leurs terres à pâturage et de leurs ressources en eau et des services.
Plus à l'est, à Wadi Al Khalil, elle limite presque totalement le déplacement des Palestiniens vivant dans le secteur et double la distance pour les étudiants qui se rendent à leurs écoles à Adh Dhahiriya.
• Dans la Vieille Ville d'Hébron, (4) le nombre de fermetures constaté en juillet a diminué. Cependant, la capacité pour les organisations humanitaires à accéder aux populations vulnérables s'est empirée, en particulier, à celles emprisonnées dans les zones-tampons de sécurité établies autour des colonies israéliennes installées dans la Vieille Ville.
- Les Palestiniens résidant dans les secteurs de Tel-Rumeida, Avraham Avinu et autour du Tombeau des Patriarches, les communautés les plus vulnérables d'Hébron, sont de plus en plus coupées du reste de la ville par des mesures de sécurité que l'IDF a imposées pour protéger les colons israéliens
• Le nombre de checkpoints "volants" enregistrés par les équipes de terrain d'OCHA est demeuré important pendant les mois de juillet, août et septembre avec une moyenne de 165 par semaine.
Les checkpoints "volants" perturbent gravement le déplacement des Palestiniens parce qu'ils sont souvent déployés sur les principales routes de passage pendant les heures de pointe du trafic le matin et le soir.
• Tableau 4 : Nombre moyen de checkpoints aléatoires ou "volants" observé chaque semaine en Cisjordanie en 2006.
Janv. - Fév. - Mars - Avr. - Mai - Juin - Juil – Aout - Sept
96 - 121 - 142 - 138 - 127 - 142 - 182 - 162 - 151
Source : Observation de terrain d'OCHA - 2006
3. L'isolement de la Vallée du Jourdain est de plus en plus exacerbé par l'IDF :
• Début août, l'IDF a déclaré que les categories suivantes seraient autorisées à entre dans la Vallée du Jourdain en passant par les checkpoints d'Hamra, Tayasir, Ma’ale Efrayim et Yitav:
a. Les Palestiniens dont la résidence dans la Vallée du Jourdain est inscrite sur leurs papiers d'identité (environ 50.000 Palestiniens)
b. Les Palestiniens ayant des permis de travail dans les colonies israéliennes de la Vallée du Jourdain (en août 2006, l'IDF a émis 7.000 permis de travail dans les colonies pour des non-résidents de la Vallée du Jourdain)
c. Les détenteurs de papiers d'identité de Jéricho possédant "une autorisation pour passer les checkpoints de Cisjordanie ."
- Bien que ceci ait supprimé l'incertitude et la confusion qui ont créé des frictions aux points d'entrée dans la Vallée du Jourdain ces derniers mois, ces mesures limitent maintenant totalement l'accès des propriétaires terriens palestiniens résidant à l'extérieur de la Vallée du Jourdain. (c.-à-d. de Tubas et de Naplouse).
• L'Accès aux marchés israéliens pour les produits agricoles de la Vallée du Jourdain n'est maintenant possible que via le checkpoint d'Al-Jalameh et il ne l'est plus par Beisan (fermé depuis mai 2005).
Deux autorisations sont actuellement exigées pour sortir des marchandises agricoles : l'une du commandant du secteur de l'IDF pour franchir les checkpoints de la Vallée du Jourdain et l'une de l'Administration Civile de l'IDF pour accéder au principal marché de Naplouse.
Le passage des produits en Israël est sujet aux conditions additionnelles liées au Protocole de Paris
- Les fermiers palestiniens de la Vallée du Jourdain prévoient seulement équilibrer leurs comptes cette année en prévision des pertes dûes aux restrictions actuelles imposées sur le transport des produits agricoles.
En 2005, le Syndicat des fermiers JV a subi une perte de 30% de leurs revenus en raison de la combinaison des restrictions imposées au transport des produits vers Israël et vers les marchés de la Cisjordanie .
4. La construction de la Barrière augmente le nombre de terres agricoles dans les "Zones Fermées" et limite l'accès à Jérusalem :
• Il y a maintenant 33 autres villages palestiniens dans les gouvernorats de Ramallah, de Jérusalem et d'Hebron qui affronteront des problèmes pour accéder à leurs oliveraies pendant la prochaine cueillette puisqu'ils se retrouvent isolés du côté Ouest de la barrière nouvellement construite.
- La Barrière est considérée comme la forme la plus dure de fermeture dans le Gouvernorat de Qalqiliya.
• L'Accès à Jérusalem pour les Palestiniens détenteurs de papiers d'identité de Cisjordanie continue à être limité aux quatre passages de barrière de Gilo, de Qalandiya, de Ras Abu Sbeitan et de Shufat.
Depuis janvier 2006, les passages disponibles pour les Palestiniens de Cisjordanie ont diminué de 12 à 4.
Les huit autres points d'entrée sont maintenant exclusivement ouverts pour les citoyens israéliens, y compris ceux qui vivent dans les colonies.
- Il y a à peu près 58.000 Palestiniens possédant des papiers d'identité avec une résidence "israélienne" qui se retrouvent maintenant derrière la barrière et doivent passer par seulement quatre checkpoints pour entrer dans la ville de Jérusalem.
• L'accès des détenteurs de papiers d'identité palestiniens vivant à l'intérieur des limites municipales de Jérusalem s'est détérioré à Khallet An Nu’man (Bethlehem).
Un nouveau checkpoint permanent de la police des frontières a été installé à son entrée et applique les critères d'entrée à Jérusalem à tous ce qui veulent entrer ;
Les employés de l'ONU sont maintenant priés de montrer tous leurs papiers d'identité avant d'entrer
- La police des frontières limite gravement le déplacement des 350 habitants palestiniens de Cisjordanie de Khallet An Nu’man qui sont forcés de négocier quotidiennement au checkpoint pour accéder aux écoles, à leur famille et aux marchés. Des incidents de harcèlement sont rapportés quotidiennement.
NOTES :
1 - Le nombre de fermetures comptées en août 2005 était de 376 et est considéré comme le chiffre de référence de base pour l'Accord sur l'Accès et le Mouvement (AMA) de novembre 2005
2 -Cela inclut Tulkarem, Qalqiliya, Naplouse, Jénine, Salfit et Tubas. Cela inclut Hébron et Bethlehem
3 -Cela inclut Tulkarem, Qalqiliya, Naplouse, Jénine, Salfit et Tubas.
4 -Le nombre de fermetures constaté en juillet 2006 a diminué de 101 (août 2005) à 87. Ces fermetures ne reflètent pas le nombre de fermetures en Cisjordanie ).
Source : http://www.reliefweb.int/
Traduction : MG pour ISM
Afin d'assurer sa mission d'information, ISM-France fait appel à votre soutien.
L'ISM a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Proche Orient. Les auteurs du site travaillent à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui leur seraient signalées.
Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas l'ISM ne saurait être tenu responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes.
D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont il n'a pas la gestion, l'ISM n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites.
9 novembre 2021
Le fait d'être désigné comme "terroristes" par Israël illustre le bon travail des ONG en Palestine9 novembre 2021
L’Art de la guerre - Les nouvelles armes financières de l’Occident5 novembre 2021
Israa Jaabis : De victime à criminelle, du jour au lendemain3 novembre 2021
La normalisation est le dernier projet pour éradiquer la cause palestinienne1 novembre 2021
Kafr Qasem reste une plaie béante tandis que les Palestiniens continuent de résister à l'occupation30 octobre 2021
Voler et tuer en toute impunité ne suffit plus, il faut aussi le silence14 octobre 2021
Tsunami géopolitique à venir : fin de la colonie d’apartheid nommée ’’Israël’’12 octobre 2021
La présentation high-tech d'Israël à l'exposition de Dubaï cache la brutalité de l'occupation9 octobre 2021
Pourquoi le discours d'Abbas fait pâle figure en comparaison du fusil d'Arafat à l'ONU6 octobre 2021
Comment la propagande israélienne s'insinue dans votre divertissement quotidien sur Netflix : La déshumanisation et la désinformation de FaudaCisjordanie
Checkpoints
OCHA
15 octobre 2006