Etats-Unis - 30 avril 2015

De Baltimore à nos quartiers, l’oppresseur finit toujours par subir un retour de bâton

Par MIL

بسم الله الرحمن الرحيم
Depuis lundi, la communauté Afro-Américaine de Baltimore se soulève pour protester contre l’assassinat par la police de Freddie Gray, un Afro-Américain âgé de 25 ans. Le 12 avril dernier, Freddie Gray était poursuivi par trois agents de police, puis interpellé violemment avant d’être jeté sans ménagement dans un fourgon de police. Il décéda sept jours plus tard de ses blessures.

L’autopsie révèle que sa moelle épinière a été sectionnée à plus de 80% au niveau du cou.

Ce crime raciste n’est que le dernier en date d’une longue liste qui voit tour à tour des hommes et des femmes noirs tomber sous les coups des forces de l’ordre blanc. Bien évidemment, ces événements ne représentent rien de nouveau dans une société états-unienne qui opprime depuis sa fondation les Afro-descendants vivant sur son sol. Ainsi, les Afro-Américains sont les premiers touchés par la misère sociale et la crise économique.

Parfait exemple de ce racisme structurel, la ville de Baltimore, peuplée de plus de 60% d’Afro-Américains, compte plus de 20% de sa population vivant sous le le seuil de pauvreté.Ces émeutes ne sont donc qu’une conséquence naturelle d’une situation d’oppression intolérable.

S’ils sont décrits comme des « casseurs » ou des « voyous » par les autorités américaines et certains médias, la réalité est que, pour ces révoltés, la violence reste le seul moyen de renverser l’oppression.


Vidéo et suite de l'article sur le site du M.I.L., Mouvement Islamique de Libération.

Source : MIL