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Cisjordanie - 21 mai 2006
Par OCHA
Bureau de Coordination pour les Affaires Humanitaires (OCHA)
La capacité des Palestiniens à se déplacer à l'intérieur de la Cisjordanie s'est sensiblement aggravée au cours de ces neuf derniers mois.
Le gouvernement israélien déclare que la raison derrière ces restrictions est d'empêcher les attaques de militants contre les citoyens israéliens.
Une combinaison de checkpoints, d'obstacles physiques et d'un système de permis (1) a réellement coupé la Cisjordanie en trois secteurs distincts en plus de Jérusalem-Est.
A l'intérieur de ces secteurs, d'autres enclaves ont été créées - également entourées de checkpoints et de barrages routiers – ce qui mène à la séparation entre elles des communautés palestiniennes.
La Vallée du Jourdain est pratiquement coupée du reste de la Cisjordanie pour les Palestiniens. Et, au cours de la dernière année, de moins en moins de Palestiniens ont pu obtenir des permis de visite pour "les Zones Fermées" : la terre située à l'ouest de la Barrière de Cisjordanie .(2)
Les restrictions à la circulation sont au coeur du déclin de l'économique palestinien.(3)
L'économie devrait brusquement empirer si les employés de l'Autorité Palestinienne continuent à ne pas recevoir de salaires en raison de l'absence de financements au gouvernement nouvellement élu du Hamas.
L'attention des donateurs s'est tournée vers le secteur privé pour maintenir des revenus et des opportunités économiques pour des Palestiniens.
Mais comme ce rapport l'illustre, le secteur privé se fonde sur la libre circulation des marchandises et du travail mais les deux ont été sévèrement restreints au cours de ces six derniers mois par les nouvelles restrictions en Cisjordanie .
Conséquences humanitaires des restrictions d'Accès
Les habitants de Cisjordanie affrontent des problèmes dans tous les aspects de leur vie quotidienne : aller à l'hêpital, rendre visite à la famille, ou simplement vendre des marchandises.
Accès aux villes
Il est de plus en plus difficile d'accéder aux centres urbains de Naplouse, Ramallah, Hébron, Jérusalem-Est et Jéricho. Les gouvernorats de Jénine et Tulkarm n'ont plus d'accès vers le Sud à Naplouse.
Aucun habitant de Jénine n'est autorisé Ã circuler au Sud de Naplouse depuis décembre 2005.
La ville de Naplouse fournit des services essentiels et l'emploi, y compris des services de santé spécialisés et l'enseignement universitaire aux Palestiniens vivant dans le Nord.
Les habitant des villages juste au Nord de Naplouse peuvent seulement entrer dans la ville en utilisant l'un de sept taxis patentés qui sont autorisés à entrer.
Les restrictions de permis et aux checkpoints ont isolé les habitants de Cisjordanie de Jérusalem-Est qui fournit des services de santé et d'éducation et est également le centre de la vie religieuse et culturelle de la Cisjordanie .
Les Palestiniens vivant au Sud de la Route 317, au Sud d'Hébron ne peuvent plus accéder à la ville d'Hébron en raison d'une longue barrière de béton d'un mètre de haut qui bloque physiquement l'accès de l'autre cêté de la route.
Les communautés de bergers vivant dans le secteur, bien que très indépendantes, affrontent des difficultés pour se rendre dans les hêpitaux, les écoles et les marchés.
Jéricho est de plus en plus séparé de la Cisjordanie et du reste de la Vallée du Jourdain. Un fossé encercle la ville sur trois cêtés et les restrictions aux checkpoints ont miné le commerce et les visites des touristes.
Routes Commerciales
Les routes de commerce du Nord de la Cisjordanie en direction de Naplouse et plus au Sud ou vers la Vallée du Jourdain ont été séparées pour les habitants du Nord.
Les fournisseurs des produits périssables tels que les légumes et les fruits n'ont aucun accès aux marchés.
Les ventes de produits agricoles sont devenues particulièrement importantes et sont l'une des quelques alternatives économiques pour un nombre croissant de chêmeurs qui ont travaillaient auparavant en Israël.
Les marchandises voyageant vers le Nord depuis Hebron et Bethlehem utilisent des routes plus longues et de qualité moins bonne. Elles doivent également passer par des checkpoints imprévisibles à l'Est de Jérusalem où les retards entrainent des coûts substantiels.
Les marchés de Jérusalem-Est sont séparés du reste de la Cisjordanie .
Les règlementations imposées par Israël sont dures et exigent que les marchandises qui passent par Jérusalem -Est soient identiques à celles qui entrent en Israël.
Liens familiaux
L'impact des diverses restrictions à la circulation et des obstacles physiques a été particulièrement grave pour les familles qui sont séparées par un checkpoint, un mur de terre ou la barrière ou qui sont limitées par le régime des permis.
Beaucoup de familles ne peuvent plus rendre visite à leurs parents de façon régulière, quand elles le peuvent, en particulier si elles vivent dans la Vallée du Jourdain ou dans les "Zones Fermées" à l'ouest de la barrière.
Propriétaires de terres
Les propriétaires de terrains qui résident à Tubas ou à Tammoun ne peuvent pas accéder régulièrement à leur terre dans la Vallée du Jourdain.
Les permis qui sont émis ne permettent pas un séjour durant la nuit dans la Vallée du Jourdain et empêchent les fermiers d'accéder régulièrement à leurs champs.
Les retards et la fermeture (en particulier pendant la saison des récoltes entre Novembre et mars) au checkpoint d'Al-Hamra ont eu comme conséquence des pertes substantielles des récoltes agricoles fortement périssables de la Vallée du Jourdain.
Aide Humanitaire
Au moment où les besoins humanitaires sont plus grands que jamais, l'accès aux agences humanitaires est devenu de plus en plus difficile ces six derniers mois.
Les équipes des Nations Unies ne sont plus garanties d'arriver sur leurs lieux de travail. Les checkpoints en Cisjordanie et les passages dans Jérusalem-Est sont devenus de plus en plus imprévisibles.
C'est dû en partie parce que les principaux checkpoints tels que le Container, Nilin, Ar Ramadin, Atarot, camp de Shu'fat, Gilo (passage de Rachel), sont maintenant gérés par la police des frontières israéliennes qui a remplacé l'IDF et impose des réglementations différentes et de plus en plus variables.
Des entreprises privées de sécurité sont également en charge de certains checkpoints (Erez, dans la bande de Gaza et At-Tayba à Tulkarm). Ils utilisent aussi de nouvelles restrictions et règlementations qui retardent le passage.
Il est demandé régulièrement aux équipes des Nations-Unis d'adhérer à différentes procédures de vérification en dépit des accords précédents avec les autorités israéliennes.
Pendant des périodes de fermeture, le déplacement du personnel palestinien est encore plus limité.
Pendant ces périodes, l'Office de Secours et de Travail des Nations Unies pour les Réfugiés (UNRWA) a eu, par exemple, 300 membres de son personnel qui ont été refusés d'accéder à leur lieu de travail à Jérusalem.
Séparation en trois de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est
I. Le Nord
En août 2005, suite au Désengagement israélien, la circulation entre le Nord et le Centre de la Cisjordanie s'est détériorée. Le principal checkpoint de Shave Shomeron a été fermé, mettant fin à la circulation des Palestiniens sur la principale route autour de Naplouse.
En février 2006, sept nouvelles portes de route ont été placées aux entrées des villages sur la route 505.
Les portes de route, quand elles sont ouvertes, sont les seules entrées possibles sur la route 505, cela signifie que la barrière de route installée à l'ouest du checkpoint de Za'atara (Tappuach) le long des routes 505 et 5 en direction du checkpoint de Kafr Kasem menant à Israël peut être maintenant totalement fermée et empêcher toute circulation Nord-Sud.
Entre Janvier et avril, le nombre de checkpoints temporaires et les longs retards qu'ils entrainent ont augmenté de 40 Ã la mi 2005 Ã 160 en avril 2006 (4).
Les checkpoints temporaires sont des checkpoints aléatoires dispersés dans tout le secteur Nord.
Enclaves à l'intérieur de la partie Nord
En Décembre 2005, les habitants de Jénine ont été interdits de passer par le carrefour de Tappuah/Za'atara, au Sud de Naplouse, bouclant réellement tous les habitants à l'intérieur du Nord de la Cisjordanie .
Jénine et Naplouse sont totalement séparés du centre et du Sud de la Cisjordanie et de la Vallée du Jourdain.
En mars 2006, l'accès à l'intérieur du Nord de la Cisjordanie s'est aggravé. Une fermeture Est-Ouest composée du tunnel de Kafriat, d'Anabta, de Shave Shaveron, d'Asira ash Shamaliya et de la route Al-Badhan a divisé le Nord de la Cisjordanie en deux parties : Jénine, Tubas et Tulkarem au Nord et Nablus et Qalqilia au Sud.
Fin mars 2006, les Palestiniens âgés entre 15 et 32 ans ne peuvent plus sortir de Naplouse par les checkpoints de Huwwara et de Beit Iba, les empêchant d'accéder à Jénine et à Tulkarem.
Les taxis collectifs et les autobus ne sont pas, eux non plus, autorisés à passer par le checkpoint de Huwwara.
De longs retards sont imposés aux gens qui sont autorisés à traverser les checkpoints.
1er Avril : La route d'Al Badhan est fermée par trois monticules de terre placés les uns derrière les autres, empêchant toute circulation de véhicule des Palestiniens entre les Districts de Jénine, Tubas et Naplouse, fermant ainsi la dernière route ouverte en direction de Naplouse.
Les monticules de terre sur la route d'Al Badhan empêchent également l'accès des villages du Nord de Naplouse dans la ville.
Le nombre et l'impact des nouveaux obstacles physiques permanents dans tout le nord ont également augmenté : de 114 obstacles physiques à fin janvier 2006, ils sont passés à 138 à fin avril 2006.
2 Mai : Bien que le checkpoint d'Asira ash Shamaliya ait été rouvert, les fermetures se poursuivent dans l'ensemble de la région Nord.
Sept taxis ont obtenu des autorisations pour passer. Aucun trafic à pied n'est autorisé.
Des restrictions concernant l'âge continuent à être imposées aux checkpoints de Huwwara et de Beit Iba et la route d'Al Badhan reste fermée par trois monticules de terre.
3 Mai : Un chauffeur de taxi palestinien qui tentait de solliciter des clients a été tué par l'IDF après avoir traversé Ã pied un monticule de terre sur la route d'Al Badhan.
II. Le Sud de la Cisjordanie
En septembre 2000, le trafic palestinien du Sud de la Cisjordanie en direction du Nord a été interdit de passage par Jérusalem.
Au lieu de cela, l'accès se fait via une longue route sinueuse connue sous le nom de "Wadi Nar" (route 398).
Le checkpoint du Container a été établi au sommet de la colline de la route de Wadi Nar qui contrêle la circulation et sépare le Sud des régions Nord et Centre de la Cisjordanie .
Depuis 2002, le passage par le checkpoint du Container n'est autorisé qu'aux transports en commun palestiniens et aux voitures privées possédant des autorisations valides.
Pendant les périodes de fermeture, le checkpoint est fermé, les Palestiniens passent à pied à travers les collines autour du checkpoint pour aller vers le Nord ou le Sud.
Une Enclave à l'intérieur de la ville d'Hébron
Le secteur occupé par des colons juifs dans la Vieille Ville d'Hébron est entouré par plus de 100 barrières.
La combinaison des barrages routiers, des barrières et des checkpoints militaires isole environ 63 familles palestiniennes habitant dans le même secteur et limite la circulation de milliers de personnes vivant et travaillant dans la Vieille Ville et ses abords immédiats.
Depuis mi-2005, deux checkpoints autour de la vieille ville ont été améliorés pour inclure des détecteurs de métaux, par lesquels toutes les personnes – y compris les enfants et les femmes enceintes - doivent passer. C'est particulièrement problématique car les checkpoints mènent aux principales écoles primaires du secteur.
Juillet 2005 : Six autres portes ont été installées autour des entrées de la Vieille Ville, bloquant potentiellement les déplacements et "enfermant" les habitants à l'intérieur.
Février 2006 : Le checkpoint de Givat Havot géré par l'IDF a été remis aux colons vivant dans le secteur.
Le checkpoint est maintenant géré par des colons ce qui augmente l'incidence du harcèlement sur les 12 familles palestiniennes vivant dans le secteur qui doit traverser le checkpoint pour accéder au reste de la ville d'Hébron et empêche les organisations internationales d'utiliser le passage.
L'Enclave du Sud d'Hébron
Octobre 2000 : L'IDF isole progressivement le Sud d'Hébron par une combinaison d'obstacles physiques et de restrictions de mouvement imposés aux déplacements des Palestiniens, créant des groupes isolés de communautés au Sud de la route 317, et empêchant l'accès aux services de santé, d'éducation et aux marchés disponibles au Nord.
Décembre 2005 : Annonce du projet de construction d'une barrière de béton haute d'1 mètre le long du cêté nord des routes 317 et 60 (5) entre les colonies de Karmel et Tene, ce qui aggravera l'isolement des communautés de bergers à Imneizel, à Tuwani et dans les hameaux de Masafer Yatta.
Les projets pour garantir des passages par des "trous" dans la barrière de route sont peu susceptibles de maintenir le niveau actuel d'accès aux pâturages et aux zones cultivées des deux cêtés de la route pour les bergers et les propriétaires de terrain.
Les routes du Sud sont presque exclusivement utilisées par les colons, elles sont de plus en plus difficiles d'accès pour les Palestiniens.
III. Le Centre de la Cisjordanie
19 Avril 2006 : L'IDF impose un bouclage autour de Ramallah.
Les checkpoints partiels de Nabi Salih et d'Atara fonctionnent quotidiennement, limitant encore plus les déplacements des gens vers le Nord. Une série de checkpoints temporaires est déployée le long de la Route de contournement n° 60, retardant la circulation des secteurs Nord vers Ramallah et plus au Sud vers Jéricho et Jérusalem.
IV. Jérusalem-Est
La Barrière entourant Jérusalem combinée avec un système complexe de checkpoints, de portes et du système de permis pour les habitants de Cisjordanie limite la circulation depuis la Cisjordanie vers Jérusalem.
Janvier 2006 : D'autres ordres militaires limitent l'accès des piétons et des véhicules palestiniens entre la Cisjordanie et Jérusalem par quatre passages de Barrière.(6).
Actuellement, il y a 12 itinéraires et passages pour entrer dans Jérusalem depuis la Cisjordanie , mais les huit autres itinéraires et passages dans Jérusalem sont maintenant fermés aux Palestiniens de Cisjordanie et seront ouverts seulement aux résidants israéliens et aux voyageurs internationaux.
Enclaves à l'intérieur de Jérusalem
Le tracé de la barrière dans et autour de Jérusalem a séparé les Palestiniens résidant à Jérusalem du reste de la ville. Dans deux secteurs, des villages entiers ont été complètement entourés par la Barrière, empêchant tout accès à Jérusalem-Est.
Janvier 2006 : Environ 32.500 habitants de l'enclave de Biddu sont entourés sur trois cêtés par la barrière et sur le quatrième par la route 443.
L'IDF prévoit deux nouvelles routes pour l'enclave, une au Nord, sous la route 443 vers Ramallah (déjà achevée), l'autre mène vers l'Est jusqu'à l'enclave de Bir Nabala.
Les habitants de l'enclave de Biddu doivent maintenant voyager via le checkpoint de Qalandiya pour accéder à Jérusalem, un détour de plus d'une heure.
Avril 2006 : La deuxième enclave de Bir Nabala avec environ 20.000 résidants sont complètement entourés par la barrière.
L'IDF prévoit deux voies d'accès hors de l'enclave, une, déjà construit, menant à Ramallah et au Nord et l'autre, reliant l'Ouest à l'enclave de Biddu.
Les habitants de Jérusalem de l'enclave de Bir Nabala qui accédaient précédemment à Jérusalem en 5 ou 10 minutes doivent maintenant passer par Ramallah et puis traverser le checkpoint de Qalandiya pour avoir accès à Jérusalem-Est.
La Vallée du Jourdain
L'Accès à la Vallée du Jourdain a commencé à devenir de plus en plus difficile depuis que :
En mai 2005, tous les Palestiniens indépendamment de leurs liens familiaux avec la Vallée ou d'autres liens tels que l'emploi ou la propriété terrienne doivent obtenir une autorisation pour traverser les checkpoints de Tayasir, d'Al Hamra ou de Maale Efraim.
Les Palestiniens ayant une adresse dans la Vallée du Jourdain sur leur carte d'identité peuvent se déplacer dans et hors du Nord de la Vallée du Jourdain sans autorisation.
Mars-Avril 2006 : L'entrée par les checkpoints du Nord de la Vallée du Jourdain devient de plus en plus problématique, les habitants indiquent des retards jusqu'Ã trois ou quatre heures, en particulier au checkpoint de Tayasir.
30 Mars-31 Mars : L'entrée dans et hors de la Vallée du Jourdain a été totalement bouclée pendant 24 heures. Bien que la fermeture totale ait été levée le 31 mars, une restriction sur l'âge est maintenant imposée : aucun déplacement n'est autorisé dans ou hors du secteur pour les personnes âgées entre 16 et 30 ans.
17-18 Avril : Tayasir, Al Hamra et Maale Efraim ont été complètement fermés. Une fois rouverts le 20 avril, la restriction sur l'âge a été renforcée, sauf aux Palestiniens travaillant dans les colonies de la Vallée du Jourdain.
L'Enclave de Jéricho
Jéricho est entouré sur trois cêtés par un fossé qui empêche l'accès hors de la ville.
Il y a deux voies d'accès hors de la ville, une menant vers l'Ouest vers Jérusalem et Ramallah, l'autre route passe à travers les collines du Nord de Jéricho en direction Ramallah.
Les deux routes sont contrêlées par des checkpoints : Jéricho DCO, un checkpoint permanent et un checkpoint temporaire à Nwemeh.
15 Février : Le checkpoint de Nwemeh devient un checkpoint permanent et peut être traversé qu'entre 5h du matin et 20h le soir. La circulayion en provenance des autres régions de la Cisjordanie vers Jéricho devient plus difficile et les ambulances allant ou revenant de Jéricho ou de Ramallah sont obligées de se coordonner à l'avance avec l'IDF.
14-15 Mars : Jéricho est complètement bouclé pendant l'opération de l'IDF lancée contre la prison de Jéricho ; l'accès était seulement possible aux cas humanitaires et avec une coordination antérieure de l'IDF.
19 Avril – 25 Avril : L'accès dans et hors de Jéricho pour les Palestiniens est complètement interdit. Le 26 avril, des restrictions ont été imposées aux personnes âgées entre 16 et 30 ans. Le 27 avril, toutes les restrictions ont été levées.
3 Mai : L'accès dans et hors de Jéricho pour les Palestiniens est complètement interdit sauf pour les Palestiniens travaillant avec des organisations internationales.
NOTES
1 - Voir OCHA, Point et analyse sur les bouclages en Cisjordanie - Janvier 2006 et OCHA, Restrictions à la circulation des personnes et des merchandises en Cisjordanie , Note Technique, Novembre 2005
2 - Voir UNRWA et OCHA – L'impact humanitaire de la Barrière de Cisjordanie : Passage de la Barrière – Accès des Palestiniens aux terres agricoles – Janvier 2006 -
3 - Selon la Banque Mondiale, (…) Etudes économiques de la deuxième Intifada -une période où diverses restrictions ont été imposées sur la circulation des personnes, du travail et des marchandises, et sur le transfert des revenus collectés par le GOI au nom de l'Autorité palestinienne, a mené à une baisse des revenus personnels pour près de 40% de la population entre le troisième trimestre de 2000 (Q3/2000) et Q3/2002- en dépit du doublement annuels du financement des donateurs pendant la même période.
Perspectives et Mise à jour économiques potentielles, Banque Mondiale, 15 Mars 2006
4 - Des données sur les checkpoints temporaires sont rassemblées par OCHA par l'observation sur le terrain et des rapports des sources fiables (UNRWA, Conseils de village, Liaison de Coordination de District Palestinien), voir le rapport hebdomadaire d'OCHA "Rapport sur la Protection des Civils".
Les données ne sont pas complètes et tous les checkpoints temporaires ne sont pas répertoriés.
5 - Le 13 Decembre 2005, trois Ordres Militaires, no. 185, 186 and 187 ont été émis pour exproprier des terres palestiniennes pour la construction d'un Mur en béton d'1 mètre de haut.
6 - Ordre concernant les Territoires Fermés (Judée et Samarie) (Amendrment No. 3) (No. 1576) 2005; Ordre concernant les Territoires Fermés (Judée et Samarie) (No. 34) 1967, Note Concernant l'installation de Points de Passage - 2006, (Amendement No. 1) 2006.
Source : http://domino.un.org/
Traduction : MG pour ISM
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Rapports
OCHA
21 mai 2006