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Israël - 13 janvier 2010
Par Gilad Atzmon
Le gouvernement israélien n’y réfléchit pas à deux fois, avant d’ordonner une attaque génocidaire contre des civils. Les chefs militaires israéliens n’y réfléchissent pas à deux fois, eux non plus, avant de lancer leurs bombes sur une des régions les plus densément peuplées de la planète. Ils n’hésitent pas non plus à utiliser des mortiers d’artillerie contre un refuge de civil géré par l’Onu. Le peuple israélien n’hésite pas, lui non plus, ne serait-ce qu’une seconde, avant d’approuver à la quasi-unanimité les tactiques inhumaines de leur armée.
Le vice-ministre sioniste des Affaires étrangères humiliant l’ambassadeur de Turquie en entité.
Mais, pour quelque raison bizarre, les Israéliens sont abasourdis de découvrir que le reste de l’humanité commence à comprendre leur véritable nature.
Une nouvelle fois, c’est une série télévisée turque qui montre les Israéliens sous leur véritable jour de collectif assassin mû par la vengeance.
Voici de cela quelques mois, ce fut la série « Séparation » (Ayrilik), diffusée en prime-time, qui dressa le portrait d’armée assoiffée de sang qu’est « Tsahal ».
Cette semaine, il s’agit de la « Vallée des Loups », un drame télévisuel qui montre des agents du Mossad et des diplomates israéliens en poste en Turquie se livrant à des rapts d’enfants.
Si vous vous demandez ce que font les Israéliens quand ils sont dénoncés pour ceux qu’ils sont et pour ce qu’ils font, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Daniel Ayalon est en mesure de vous apporter une réponse.
Ayalon s’est permis, cette semaine, d’humilier l’ambassadeur de Turquie en Israël en raison des « critiques persistantes formulées par son pays à l’encontre de l’Etat juif ». L’officiel israélien a refusé de serrer la main de l’ambassadeur de Turquie et il l’a fait s’asseoir sur un siège surbaissé, lors de leur rencontre. Il s’était aussi assuré qu’un cameraman serait bien présent afin d’enregistrer cette humiliation. Confit dans sa fierté juive, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères semblait convaincu que le fait de traiter un diplomate Goy avec mépris permettrait à Israël de s’en tirer à bon compte avec ses crimes ?
Les Israéliens sont fous de rage contre les Turcs. Ils n’aiment pas être percés à jour ; ils préfèrent de loin être aimés et admirés, toute abstraction faite de leurs records d’atrocités. Pour une raison bien à eux, les Israéliens n’ont pas la capacité de se voir eux-mêmes au travers des autres ; ils insistent mordicus à éviter de s’apercevoir dans un miroir. Ils demandent même au reste de l’humanité de détourner son regard de leurs crimes de guerre, et même de s’excuser d’avoir été témoin de leurs agissements horrifiants.
La porte-parole de la société de production télévisée turque qui est à l’origine de la série « La Vallée des Loups » a été estomaquée par une telle exigence israélienne : elle a refusé tout de go de s’excuser. « Israël, a-t-elle déclaré, « a déjà été accusée d’être un Etat criminel de guerre à de nombreuses reprises par le passé, par des organisations internationales de défense des droits de l’homme, dont l’Onu, qui a consigné par écrit ces accusations dans ses rapports officiels ».
Comme la plupart d’entre nous, cette porte-parole turque s’est à bon droit demandé « comment il se fait que les mêmes autorités israéliennes qui ont bombardé des enfants venus se protéger sous le drapeau onusien à Gaza sans la moindre hésitation sont aussi préoccupées, aujourd’hui, à propos d’une série télévisée qui se contente de montrer ce qu’elles ont fait ? » (Cette gente dame ne comprend pas (n’a pas encore compris…) que les Israéliens se soucient de la vérité comme d’une guigne…).
Le divorce diplomatique actuel entre Israël et la Turquie n’est qu’un symptôme d’un phénomène qui ne fait que s’amplifier : Israël, les lobbies juifs et les propagandistes racistes juifs dans le monde entier sont en train de recourir à divers moyens pour tenter de dissimuler la vérité du projet national juif et ses implications inhumaines gravissimes. Ainsi, un responsable officiel israélien recourra à un siège surbaissé, agrémenté d’un arsenal d’incivilités outrageantes, afin d’humilier un diplomate étranger, tandis que les propagandistes juifs ethniques, au sein de la mouvance de gauche, auront tendance à crier à l’antisémitisme afin de tenter de paralyser totalement le discours antisioniste. Dans leur univers, les juifs n’assument jamais aucune responsabilité. Sur leur planète ségréguée, les juifs ne regrettent jamais rien : ils ne se repentent jamais de rien. Les Goyim, de l’autre côté, sont soumis à un flot incessant d’insultes au seul motif qu’ils ont dit la vérité, voire même simplement qu’ils ont été associés à la vérité. Si Israël et ses séides pensent qu’ils pourront poursuivre dans cette tactique encore longtemps, ils se gourent gravement.
Le vent est, en effet, en train de tourner.
L’authenticité est le pilier porteur de l’humanité. L’espoir est alimenté par notre capacité à dire les choses telles que nous les voyons. A cet égard, la Turquie est une lumière, au bout du tunnel. En l’occurrence, c’est la télévision et les dirigeants turcs qui sont déterminés à dire ouvertement ce que nos dirigeants « libéraux » refusent d’admettre, non seulement en paroles mais même en pensée.
Ce n’est pas du côté israélien que se trouve la vérité. De fait, la vérité est en passe de devenir le pire ennemi du projet national juif, de sa narration phantasmatique et de sa notion totalement fictionnelle de l’Histoire. Les Israéliens savent, confusément, que la vérité finira par s’imposer. Ils ont bien des motifs pour paniquer.
Le mur de la défiance commence tout juste à sortir de terre autour d’eux et des lobbies qui les soutiennent.
Source : Blog Gilad Atzmon
Traduction : Marcel Charbonnier
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Gilad Atzmon
13 janvier 2010