Fermer

S'inscrire à la mailing list ISM-France

Recevez par email les titres des derniers articles publiés sur ISM-France.

Votre adresse courriel

Fermer

Envoyer cet article

Votre adresse courriel
Envoyer l'article à
Votre message
Je profite de l'occasion pour m'abonner à la newsletter ISM France.
ISM France - Archives 2001-2021

Imprimer cet article Envoyer cet article
Article lu 2045 fois

Israël -

Les amis-créateurs d’Israël en prennent plein la « gueule »

Par

Le mot pourrait sembler être trop excessif, mais il est certes le plus adéquat pour décrire les relations actuelles entre l’entité sioniste et les parties qui ont contribué à son implantation en Palestine. C'est-à-dire les États-Unis, la Grande Bretagne, et aussi les Nations-Unies. En moins d’une semaine, tous trois ont subi les foudres des dirigeants sionistes, pour avoir exprimé, pourtant avec beaucoup de retenue, des positions qui déplaisent à la direction israélienne.

S’agissant de la super puissance américaine, sans laquelle l’entité sioniste n’aurait jamais continué d’être, force est de constater le dénigrement total exprimé par le Premier ministre Benjamin Netanyahou à l’encontre du mécontentement de son président Barak Obama.

Pourtant ce dernier n’avait demandé que le gel des colonisations à Jérusalem-est occupée, le temps de donner aux dirigeants arabes (qui venaient d’acquiescer à sa demande d’exhorter l’Autorité palestinienne à reprendre des négociations indirectes avec Israël) l’impression que l’administration américaine est sérieuse dans ses efforts de trouver un règlement au le conflit au Proche-Orient.

Or durant sa tournée américaine, Netanyahu a fait exprès de n’en faire qu’à sa tête. Même au moment où il rencontrait Obama à la Maison Blanche, il a permis que soit réitéré le même comportement qui avait provoqué la crise entre les deux parties, une semaine plus tôt. Selon des médias israéliens, la municipalité israélienne de Jérusalem AlQuds a donné son feu vert à l’édification de 20 logements à la place d’un hôtel palestinien à Jérusalem-est, dans la nuit de mardi à mercredi, rappelant fortement l’annonce de la construction de 1600 logements durant la visite du vice-président américain Joe Biden.

Avant de rencontrer Obama, Netanyahu avait même haussé le ton contre Washington, menaçant d’entraver ses efforts en vue d’une solution au Moyen-Orient : “Si les Américains soutiennent les demandes déraisonnables présentées par les Palestiniens concernant un gel de la construction à Jérusalem, le processus politique risque d'être bloqué pendant un an", avait-il lancé à des journalistes.

Cette force de dénigrement, Netanyahu l’a puisée d’une audience avec le Congrès américain, dont la présidente Nancy Pellosi lui a fait part de son appui total. Sans oublier la gorgée de soutien importante que lui avait procuré auparavant le Congrès annuel de l’AIPAC , lobby sioniste de grande influence sur la politique étrangère des États-Unis.

Quant à la Grande Bretagne, sans laquelle l’entité sioniste n’aurait jamais vu le jour, il a suffi qu’elle prenne une minime mesure de rétorsion, en riposte à la fabrication de faux passeports dans l’affaire de Mabhouh, (pour garder la face auprès de ses alliés arabes des pays du Golfe) pour s’attirer les foudres des députés israéliens : « les Britanniques sont des hypocrites… ils sont pires que les chiens qui sont fidèles, (ils sont) déloyaux…, des antisémites…, (ils cachent) leur antisémitisme dans leur antisionisme » sont des spécimens des insultes proférées par les membres de la Knesset, Arieh Eldad et Michael Ben Ari, après l’annonce de l’expulsion d’un diplomate israélien. (Voir l’article « La GB expulse un diplomate israélien, les députés la traitent de chien »).

Même Ban Ki-Mon, le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies, n’a pas été épargné des humiliations israéliennes. Arrivé en Israël vendredi dernier, aucun accueil officiel israélien ne lui a été réservé à l’aéroport Ben Gourion, ce qu’il a lui-même ressenti comme étant « une profonde humiliation ». Le Ministère des affaires étrangères israéliennes avaient argué, pour expliquer son manquement aux règles diplomatiques internationales, que Ban était arrivé dans la nuit de Sabbat, qui est un congé religieux durant lequel toute activité est suspendue.

Mais il semble fort que c’est pour avoir voulu se rendre dans la Bande de Gaza, proclamée terre interdite à tous les dirigeants du monde, que le numéro un de l’organisation onusienne (qui a promulgué le décret de la création d’un foyer juif en Palestine) a été puni par Israël.

Faire un don

Afin d'assurer sa mission d'information, ISM-France fait appel à votre soutien.

Oui ! Je soutiens ISM-France.


Contacter ISM France

contact@ism-france.org

Suivre ISM France

S'abonner à ISMFRANCE sur Twitter RSS

Avertissement

L'ISM a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Proche Orient. Les auteurs du site travaillent à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui leur seraient signalées.

Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas l'ISM ne saurait être tenu responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes.

D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont il n'a pas la gestion, l'ISM n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites.

A lire également...
Même lieu

Israël

Même sujet

Sionisme

Même auteur

Leila Mazboudi

Même date

25 mars 2010