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ISM France - Archives 2001-2021

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Vallée du Jourdain -

Les organisations non gouvernementales (ONG) dans la Vallée du Jourdain

Par

L’aide humanitaire (…) sape le combat politique palestinien, normalise l’occupation et retarde une solution permanente,“ dit Shir Hever dans “L’économie politique de l’occupation israélienne : répression au-delà de l’exploitation“.
Les ONG internationales font un travail considérable dans les villages, villes et cités palestiniens des zones A et B, tandis qu’en zone C (qui inclut l’essentiel de la vallée du Jourdain) les Palestiniens se voient refuser l’accès à l’eau, la terre, l’éducation, les soins de santé ou l’électricité.
Etant donné que l’activité de ces ONG est soumise aux lois militaires imposées à la Cisjordanie par les forces d’occupation, Jordan valley Solidarity a voulu analyser dans quelle mesure leur activité profite aux communautés palestiniennes locales ou au système d’occupation qui les régit.

Les organisations non gouvernementales (ONG) dans la Vallée du Jourdain

En raison de prétendus "exercices militaires", l'armée d'occupation a obligé hier 2 janvier 500 Palestiniens de la Vallée du Jourdain occupée à évacuer leurs maisons. Ici, dans le secteur Wadi al-Maleh, une famille palestinienne se prépare à quitter sa maison, avec son troupeau (article sur Press TV)
Le rôle des ONG doit être examiné dans le contexte plus large du plan israélien d’annexion de la vallée du Jourdain, qui aboutirait à encercler la Cisjordanie de tous côtés et détruirait toute possibilité d’Etat palestinien indépendant. Cela fournirait aussi à Israël une profusion de ressources naturelles et priverait les Palestiniens d’environ 30% des terres cultivables actuellement disponibles en Cisjordanie . Les forces d’occupation se sont servies des dispositions intérimaires des accords d’Oslo pour s’assurer le contrôle et la possession de la majorité de la vallée du Jourdain, désignée temporairement Zone C selon les accords d’Oslo. Alors qu’Oslo a commencé le processus de normalisation de l’occupation, les grandes ONG internationales perpétuent ce processus en situant leur activité dans les limites que leur impose l’Etat israélien et en concentrant la grande majorité de leurs programmes en zones A et B. Fathy Khdirat, de Jordan valley Solidarity, pose la question : "Allons-nous accepter cette situation ? Continuer à donner à l’occupation ? Continuer à soutenir l’occupation et fournir des ressources à l’occupant ? Allons-nous continuer à encourager les activités de développement sous occupation ? Développement des services, des infrastructures, développement administratif, développement économique ?"

Groupes et ONG internationaux

Aux yeux du coordonnateur de Jordan Valley Solidarity, Fathy Khdirat, les ONG “travaillent ici depuis le début de l’occupation et rien ne change“. Selon lui, il ne manque pas de groupes internationaux déclarant qu’ils veulent aider le peuple palesinien, mais les organisations doivent soumettre leurs activités aux lois et règlements de l’occupation. Si elles veulent travailler dans les Territoires occupés, il leur faut l’autorisation de l’Autorité d’occupation. Par conséquent, si l’autorité déclare que 95% du territoire sont interdits aux Palestiniens, elles sont exclues de 95% du territoire. Elles ne peuvent travailler qu’en zone A, régie par l’Autorité Palestinienne, où les Palestiniens peuvent vivre et travailler.

En se limitant à la zone A, les organisations internationales normalisent l’Occupation et l’aident à mettre en œuvre sa politique qui consiste à déplacer les Palestiniens et à les parquer dans des Bantustans, tout en annexant progressivement la zone C. Si les Palestiniens de la zone C ne peuvent subvenir à leurs besoins essentiels et sont privés des infrastructures de base (eau, travail, terre), leur vie devient insupportable et ils sont forcés à partir.

En réalité, il est de plus en plus évident que nombre d’ONG entrent dans les communautés pour mettre en œuvre des objectifs à court terme, s’attachant à soulager les conséquences néfastes des politiques gouvernementales. D’un point de vue fonctionnel, elles relèvent les gouvernements de leurs obligations à l’égard des gens, dont la plupart n’a tiré aucun bénéfice de la mise en œuvre de politiques de plus en plus néo-libérales (telles que la privatisation des ressources naturelles, y compris l’eau et la terre) accompagnées du recul des services sociaux. Bien souvent, les ONG ne comprennent pas que les Etats et leurs politiques économiques sont responsables de la pauvreté et de la souffrance. Elles désignent alors d’autres causes, telle la pénurie des ressources. En conséquence, les lois, règlements et pratiques officielles sont considérés comme légitimes et acceptés plutôt que combattus, perpétuant ainsi les racines mêmes de l’inégalité. Ainsi dans la plupart des cas, les solutions offertes par les ONG ne sont rien d’autres que des mesures palliatives susceptibles de fournir un soulagement temporaire à certaines catégories, mais incapables en définitive de provoquer un réel changement.

Du fait que les ONG ont souvent un seul et unique champ d’activité, elles ont tendance à compartimenter les différents aspects des luttes sans considérer la nature structurelle et multiple du conflit. Dans le cas de la Palestine, nombre d’ONG omettent la critique de l’occupation israélienne et s’attachent plutôt à aider les Palestiniens à fonctionner dans une nouvelle “société civile“ post-Oslo caractérisée par la participation palestinienne au capitalisme de marché. Par conséquent, le financement tend à se focaliser sur les projets qui promeuvent la coexistence entre Israël et la Palestine, sur des projets conjoints plutôt que de prendre en compte leur inégalité sous occupation. Fathy explique que le problème principal dans la vallée du Jourdain, c’est l’eau. Les Palestiniens n’ont pas accès aux sources qui sont sous leurs pieds. Israël ne les autorise pas à creuser des puits ou à rénover d’anciens puits pour augmenter leurs capacités. Toutefois, ces organisations internationales ne s’occupent pas de ces questions systémiques, et “sans eau, pas de vie“. Selon lui, les organisations “apportent une aide légère ou des dons comme des tentes ou des draps. Mais ce n’est pas la chose le plus nécessaire. La chose la plus importante, c’est l’eau, or elles n’offrent pas de ressources durables en eau. Ces gens avaient l’habitude de boire l’eau de leur propre source. L’occupation a confisqué et détruit leurs ressources en eau.“ Dans une interview, Fathy explique : “Si quelqu’un veut nous soutenir, il doit le faire en connaissance de cause, la vérité qui est que nous sommes un peuple qui entend résister à l’occupation, qui veut se débarasser de l’occupation“.

Etude de cas : Al Jiftlik

En 2007, Oxfam a initié un projet dans le village d’Al Jiftlik, dans la vallée du Jourdain, pour développer un réseau souterrain de distribution d’eau qui permettrait aux résidents l’accès à l’eau et son transport de façon plus efficace et durable. Afin de mettre en œuvre ce projet, Oxfam sollicita plusieurs permis des autorités israéliennes. Le premier permis demandé le fut pour un réservoir d’eau, le second pour raccorder les tuyaux à l’approvisionnement de Mekorot (la compagnie israélienne de l’eau), le troisième pour la pompe et le dernier pour une canalisation traversant le village jusqu’à l’installation de Mekorot. La procédure de demande de tels permis est désespérément lente et la moindre erreur oblige à recommencer la totalité du processus. Aussi, quand la permission de mettre en œuvre son projet lui fut refusée, Oxfam “changea de projet et distribua des réservoirs individuels en plastique. Au lieu de construire un réservoir de 500 m3 pour le village, ils ont distribué à chaque famille des réservoirs qui ne servent à rien“, dit Fathy. De fait, Oxfam avait sans doute de bonnes intentions en lançant ce projet, mais son incapacité à défier les structures en place se lit dans son appel à l’Union Européenne qui contient une série de recommandations pour alléger les conditions prévalant en zone C. Alors même que l’UE “rehausse sans discontinuer ses relations avec Israël“. (http://electronicintifada.net/content/eu-support-israeli-crimes-makes-it-unworthy-nobel-peace-prize/11771)

Photo
2 janvier 2013 - Première nuit dehors pour une des familles palestiniennes de la Vallée du Jourdain expulsée de leurs maisons par l'armée d'occupation


Quiconque fait une recherche sur les ONG et les dons dans cette région constatera facilement que, durant ces 15 dernières années, les dons qui lui sont destinés sont d’un montant qui se compte en millions. Mais cet argent est dirigé vers des projets qui, comme par hasard, évitent la question de l’occupation israélienne. Une ONG reçoit une subvention d’un demi million d’Euros de l’Union Européenne pour prévenir l’extinction du hibou dans la vallée du Jourdain, alors que les gens manquent d’eau potable. Ces organisations “ne voient aucune raison de contester l’occupation, au lieu de le faire, elles inventent des projets neutres qui n’interfèrent pas avec l’occupation. Prenez le projet hibou – il n’aura aucune présence physique, vous ne pourrez le voir sur aucune carte, il ne provoquera aucun problème avec les autorités d’occupation.“ Du fait qu’elles reçoivent des fonds de diverses sources, ces organisations doivent protéger leurs intérêts financiers en se gardant de franchir certaines lignes et en collant au statu quo. En fait, une éventualité souvent citée est que les organisations qui critiquent les politiques israéliennes risquent d’être privées de financements et pénalisées. Ce fut le cas de INCITE – Femmes de couleur contre la violence. Sur son site internet, cette association explique qu’elle a commencé à recevoir un financement de la Fondation Ford en 2000. Puis, “de façon inattendue, le 30 Juillet 2004, la Fondation Ford envoya une autre lettre, expliquant qu’elle avait annulé sa décision à cause d’une déclaration de notre association en soutien à la lutte de libération palestinienne.

La Quatrième Convention de Genève fait obligation à Israël de fournir aux habitants des Territoires occupés de quoi satisfaire leurs besoins de base. Les ONG sont intervenues parce qu’Israël ne remplit pas cette obligation, mais cela crée une situation dans laquelle “l’administration militaire israélienne se trouve déchargée de la responsabilité du bien-être de la population en zone C. Elle peut même cesser de surveiller ces secteurs palestiniens puisque maintenant les ONG le font pour elle.“ Fathy explique que les ONG reçoivent beaucoup d’argent mais que l’essentiel de cet argent sert à payer leur propre fonctionnement, y compris les salaires de leurs employés. Fathy continue en expliquant que, depuis les accords d’Oslo, de nombreuses ONG sont venues en Palestine dans le but déclaré d’aider le peuple palestinien. Mais des millions sont dépensés, soi-disant au nom du peuple palestinien, sur ce nouveau secteur de la société palestinienne. C’est une évidence quand on constate qu’elles "ont des maisons magnifiques, de hauts salaires et des bureaux immenses. Elles ont des coûts de fonctionnement élevés, financés par des dons reçus au nom du peuple palestinien. Les impôts qu’elles paient atteignent 22% de leur budget et elles réalisent leurs projets via des contracteurs étrangers, distribuant de gros salaires à des “spécialistes“ et “conseillers internationaux“. En définitive, il ne reste rien pour le peuple."

Si ce n’est pas les ONG, alors qui ?

Quand on lui demande ce qu’il faudrait faire, Fathy répond : “En tant que Palestiniens, nous ne devons compter que sur nous-mêmes. Nous ne devons pas continuer à rechercher l’aide de la communauté internationale. Nous ne pouvons imaginer que les marines américains viendront un jour libérer la Palestine. Je ne peux imaginer que l’Union Européenne traînera les meurtriers israéliens devant les tribunaux. Ils n’ouvriront pas des tribunaux pour juger les criminels de guerre israéliens. Il est impossible d’imaginer que les dirigeants d‘Israël se sentiront si coupables, ressentiront une telle souffrance intérieure qu’ils finiront par nous accorder la liberté. Je n’imagine pas que le monde entier se réunisse pour imposer des sanctions ou un boycott d’Israël, en tous cas pas par intérêt pour la cause palestinienne. Rien de tout cela n’arrivera sans notre action venant de nous, Palestiniens.

Jusqu’à maintenant, nous avons encouragé l’Occupation à se poursuivre et à durer. Maintenant, nous devons commencer autre chose. Si nous continuons comme cela, nous encourageons Israël dans sa politique d’isolement du peuple palestinien. Ils continueront de nous pousser à vivre sur le minimum de nos ressources naturelles. Israël nous considère comme un réservoir de main d’œuvre bon marché. Ils ne nous accordent aucun droit et refusent toute responsabilité en faveur de leurs ouvriers palestiniens. Nous sommes le deuxième consommateur de produits israéliens après Israël lui-même, en particulier pour les produits de qualité inférieure et impropres à la vente en Israël. Nous sommes, par nos impôts, le deuxième contribuable à l’Autorité israélienne. Pourquoi donc Israël partirait-il ? Pourquoi Israël quitterait-il ce territoire qui lui fournit un généreux contingent d’êtres humains pour produire tout ce qu’il veut. Nous devons boycotter l’occupation et tout ce qui est lié directement ou indirectement à l’occupation, et boycotter tous ceux qui profitent de l’occupation. Ceux qui profitent de l’occupation sont plus dangereux que l’occupation elle-même.

Fathy souligne l’importance des organisations populaires, comme Jordan Valley Solidarity : “Si nous pouvons recevoir de l’argent de nos amis et supporters où qu’ils soient, alors nous aurons de quoi survivre. Nous ne dépendrons pas des financements. Ceux qui mènent la lutte doivent venir de la lutte elle-même.“ Fathy insiste encore – nous ne représentons pas la communauté, nous sommes la communauté.

Les accords d’Oslo

En 1995, fut signé l’Accord intérimaire israélo-palestinien sur la Cisjordanie et la bande de Gaza, (dit aussi Oslo II) qui contenait un certain nombre de mesures qui devaient, de façon ostensible, être les premiers pas vers la paix entre Israël et la Palestine.

Un élément clé des accords était le découpage de la Cisjordanie occupée en zones A, B et C. La plupart des grandes villes et cités plus quelques villages furent désignés comme zone A où l’Autorité palestinienne est responsable des infrastructures civiles et de la “sécurité“ (en théorie). Environ 21% du territoire furent désignés comme zone B où l’Autorité Palestinienne est responsable des infrastructures civiles mais où les Forces d’occupation exercent un contrôle sécuritaire total. Le reste (actuellement 61%) est sous contrôle israélien total et constitue la zone C. Il était prévu que ces accords resteraient en vigueur pendant une période intérimaire de cinq ans, et que l’autorité sur la zone C serait finalement transférée à l’Autorité palestinienne. Le contrôle militaire israélien sur la zone C se poursuit encore aujourd’hui.

Oslo a dramatiquement altéré le cadre dans lequel la lutte nationale palestinienne était conçue : tournant le dos à la libération pour aller vers la création d’un Etat. L’accent n’était plus mis sur l’inégalité dont souffraient les Palestiniens sous occupation mais plutôt sur la coexistence “pacifique“ entre Israéliens et Palestiniens. Les paramètres centraux de la lutte palestinienne – comme le droit des réfugiés palestiniens de rentrer chez eux, le statut de Jérusalem comme capitale des Palestiniens, l’existence des colonies et l’accès à l’eau – furent renvoyés aux soi-disants “accords sur le statut final“, après une période intérimaire de cinq ans. Presque 20 ans plus tard, ces questions restent objet de controverses et sans solution.

Au sujet des Accords d’Oslo et du Protocole de Paris

En avril 1994, une rencontre réunit à Paris des officiels israéliens et palestiniens pour signer le protocole de Pa ris, volet économique des Accords d’Oslo. Le protocole lie l’économie palestinienne à Israël dans différents domaines comprenant les droits de douane, les taxes, le travail, l’agriculture, l’industrie et le tourisme. En bref, cela signifie les choses suivantes : il établit une “union douanière“ qui garantit qu’il n’existe pas de frontières économiques entre les membres de l’union, mais Israël garde le contrôle de toutes les frontières extérieures. Cela signifie que les biens importés en Palestine doivent être conformes aux standards israéliens et qu’Israël perçoit les taxes douanières et les transfère à l’Autorité palestinienne. De plus, Israël a le pouvoir de modifier unilatéralement la taxe sur les marchandises importées. Ces mesures interdisent toute forme d’indépendance économique d’un Etat palestinien. Finalement, Oslo et le Protocole de Paris incorporent l’économie palestinienne dans une matrice de contrôle israélienne, et évitent à Israël de dépenser des ressources et de l’énergie pour contrôler directement la population palestinienne. Les accords d’Oslo et le Protocole de Paris imposent l’ouverture des marchés palestiniens aux marchandises israéliennes, et de fait “la communauté palestinienne sous occupation est le plus grand consommateur de produits et services israéliens. Nous sommes le deuxième marché en volume pour les produits d’Israël ou les produits importés par Israël – dépassés seulement par la communauté israélienne elle-même. Nous sommes le deuxième plus gros contribuable pour l’occupation,“ dit Fathy Khdirat, de la vallée du Jourdain.

La campagne Jordan Valley Solidarity

La vallée du Jourdain constitue 30% de la Cisjordanie et 95% de sa superficie est située en zone C. Elle s’étend sur plus de 2400 km² de la Mer Morte au sud au village de Bisan au nord. Elle comprend la totalité de la frontière entre la Cisjordanie et la Jordanie. Elle est située au-dessus du bassin hydrographique oriental, son climat et son sol en font une terre agricole, pour le plus grand bénéfice des fermes extrèmement rentables des colonies.

Active dans la région, Jordan Valley Solidarity (JVS) est une campagne menée par des Palestiniens du lieu et appuyée par des volontaires internationaux qui viennent du monde entier pour soutenir le droit des Palestiniens à exister sur leur terre.


Source : Jordan Valley Solidarity

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