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Gaza - 27 août 2008
Par Agustín Velloso
Agustin Velloso est professeur à l'Université Nationale Espagnole d'Enseignement par correspondance. (Traduit de l’espagnol à l’anglais par Toni Solo 2008. L’auteur remercie Toni Solo et Paul de Rooij pour leurs commentaires et suggestions)
Il n'est pas exact de considérer la bande de Gaza comme une prison, comme certains l'affirment en Europe. C’est un camp de concentration, parce que les détenus des prisons européennes ont suffisamment de nourriture et de soins médicaux appropriés.
Ils n’ont pas à subir des attaques militaires et ils ont des droits, comme le droit à l'éducation. Rien de tout cela ne se passe dans la Bande de Gaza occupée par Israël.
Lorsque vous vous approchez du poste frontière d'Erez pour entrer dans le nord de Gaza, vous remarquez d'emblée que cela ressemble à un camp de concentration, même si vous n'en avez jamais vu, comme à ceux qui ont été transformés en musées ou en centres d'enseignement, ou à ceux que l’on voit dans des documentaires ou des photographies.
Un ballon d'observation, innocemment peint en blanc, flotte discrètement dans le ciel au-dessus du mur qui entoure la bande de Gaza. Il s'assure qu’aucune âme malheureuse ne s’aventure pas au-delà des limites arbitraires fixées par les gardiens des camps. Le visiteur est submergé par le mur gigantesque renforcé d’acier. Il emprisonne un million et demi de détenus dans une surface d’environ 38 kilomètres de long et 12 de large à sa partie la plus large.
Mis à part les cas que vous pouvez compter sur les doigts d'une main, les Palestiniens ne peuvent presque pas passer par Erez. Un point c'est tout.
En outre, ils ne sont pas autorisés à sortir par le Sud, en passant l'Égypte, ni par l'Ouest, depuis que la mer Méditerranée leur est interdite, ni par les airs, car cela leur est aussi également interdit, malgré l'absence de bateaux ou d’avions dans lesquels ils pourraient voyager.
En tout état de cause, l'aéroport a été détruit par les bombes des forces aériennes israéliennes. Les Gazaouis ne sont pas autorisés à sortir en creusant des tunnels.
En surveillant de près la dizaine de personnes qui attendent sous un soleil de plomb devant un poste de garde au milieu d’un terrain vague à côté de l’enceinte des bâtiments, plusieurs soldats et policiers en civil, avec leurs mitrailleuses de toute dernière génération prêtes à tirer, font très clairement comprendre au gens qu’ils feraient mieux de se tenir tranquilles. À la fin d'une longue attente, le soldat armé dans le poste de garde les autorise, par haut-parleur, à entrer dans l’enceinte du bâtiment.
C’est comme un entrepôt, étonnamment haut, avec à l’intérieur l'air conditionné et divers postes de contrôle, mais un seul est en service, puisqu’il n’y pas suffisamment de personnes à se présenter pour justifier l’ouverture des autres. On est donc soumis à plus d'attente malgré l'absence de mouvement.
Pour la mentalité sioniste, toute personne qui ne coopère pas avec le système doit payer le prix. Il n'est même pas nécessaire d'être l’un de leurs ennemis déclarés. Dans ce cas, les visiteurs venaient d'un Etat ayant de bonnes relations avec Israël, à savoir le Royaume d'Espagne.
Leurs documents étaient en ordre et ils n'étaient pas armés. Les choses avaient été arrangées à l’avance avec les autorités israéliennes via le Consulat d'Espagne à Jérusalem. Ils avaient également eu un billet de retour dans leur pays, de l'argent pour payer leur séjour et un objectif humanitaire déclaré pour leur visite, qui durera exactement trois jours.
La raison pour laquelle la police des frontières israéliennes d’Erez fait perdre du temps aux étrangers, est dû au fait que les sionistes ne sont pas enthousiastes de voir des témoins visiter le camp. Les étrangers arrivant à Erez avec l'intention d’entrer, ne sont, en effet, rien d'autre. Les Israéliens ont l’interdiction d'entrer.
Les Israéliens tentent de décourager les visiteurs par de nombreux moyens. Si la vue du mur et des soldats armés de mitrailleuses ou l'attente au soleil ne fonctionnent pas, alors les visiteurs sont soumis à un interrogatoire hostile. Derrière des vitres blindées, l’interrogateur assis s’adresse à la personne interrogée qui se tient debout.
Les questions varient du raisonnable au comique, "Que venez-vous faire à Gaza? Avez-vous été en Israël? Parlez-vous Russe? Avez-vous un permis de conduire? Combien de passeports avez-vous? Comment s’appelle votre patron?"
A l’étage au-dessus, des caméras et des gardes enregistrent et observent les visiteurs sans être vus. Ensuite, on doit passer individuellement par une série de barrières métalliques que le personnel de service peut fermer à volonté, puis un autre couple de portes blindées actionnées par des télécommandes et – pendant tout ce temps sous les caméras de télévision en circuit fermé – on quitte l'enceinte pour entrer dans un couloir et enfin traverser le mur de béton pour entrer dans la partie palestinienne.
Au retour de Gaza vers Israël, le processus est le même, sauf que l'on est forcé d'entrer dans une cabine du genre cercueil qui est ajustée à votre corps et dans laquelle vous devez vous placer, jambes écartées, les bras au-dessus de votre tête.
Une sorte de ceinture ou ruban électronique vertical passe autour de votre corps. Il s'agit d'une procédure aussi stupide qu’elle est impressionnante puisque les soldats savent à l'avance qui sont les visiteurs et pourquoi ils se rendent à Gaza.
Entrer dans une Bande de Gaza dévastée
En entrant dans Gaza, la dévastation est flagrante. Dans la chaleur suffocante, on traverse les restes de bâtiments rasés au bulldozer ou partiellement endommagés, des tas de tiges d’acier rouillé enchevêtrées, des tas de débris, de sable, de la poussière partout. Les bâtiments ont été démolis à une distance arbitraire de la frontière. On voit les ruines des maisons et des bâtiments rasés sur une zone qui s'étend jusqu'à l'horizon, brisé que par ce mur imposant.
On ne parle pas de quelques maisons qui se seraient trouvées sur le chemin. Des milliers de maisons palestiniennes et des immeubles ont été rasés afin de faire de la place aux opérations militaires, afin de s’en débarrasser pour des soi-disant raisons de sécurité. (1)
Un taxi emmène les visiteurs dans le camp de réfugiés de Jabalia, là où a commencé la première Intifada le 7 Décembre 1987. Après avoir arpenté les rues de diverses parties du camp remplies de maisons improvisées, manquant d'infrastructure et d'assainissement, de transports, d'école ou d'autres installations, on arrive à l'hôpital Al Awda, dont le nom, peut-être de façon ironique, signifie Retour. Là, la direction de l'hôpital vous accueille et vous parle de la situation sanitaire dans la bande de Gaza en général et plus particulièrement autour de l'hôpital.
Il est peut-être préférable de ne pas se rendre dans la pièce où se trouvent les photos des personnes qui ont été blessées, mutilées et tuées par l'occupation israélienne, car cela documente graphiquement la barbarie infligée par ce qu’est, selon l'hagiographie israélienne, l’armée la plus morale au monde. (2)
Les conditions de vie dans le camp de concentration de Gaza
Bassam Naim, le Ministre de la Santé du gouvernement Hamas, reçoit les visiteurs dans son bureau. Là, il leur raconte les problèmes causés au système de santé par le blocus international. Même dans ce cas, la plupart des informations intéressantes pour des visiteurs étrangers non-spécialistes des soins de santé, sont les aspects politiques. Le ministre explique aux visiteurs la confusion qui existe en Occident sur la situation dans la bande de Gaza.
Il n'est pas exact de considérer la bande de Gaza comme une prison, comme certains l'affirment en Europe. C’est un camp de concentration, parce que les détenus des prisons européennes ont suffisamment de nourriture et de soins médicaux appropriés.
Ils n’ont pas à subir des attaques militaires et ils ont des droits, comme le droit à l'éducation. Rien de tout cela ne se passe dans la Bande de Gaza occupée par Israël.
Le ministre nous confie une réflexion plus importante : la communauté internationale, et pas seulement Israël, est responsable de cette situation. Ils ont tous rejeté le résultat des élections de 2006, considérées comme libres et équitables par les observateurs internationaux, et, pire encore, la «communauté internationale» regarde ailleurs quand Israël commet de graves violations du droit international.
Et bien sûr, le ministre a raison dans son accusation, car selon la loi que la communauté internationale a adoptée, tous les pays ont l'obligation de s'y conformer et de faire en sorte que d'autres pays membres s'y conforment.
Le 4 avril de cette année, le quotidien israélien Ha'aretz publiait l'annonce suivante de l'Organisation Mondiale de la Santé, «Israël a refusé la sortie à un plus grand nombre de Palestiniens malades ayant besoin de traitement médical depuis que le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza et plusieurs d'entre eux meurent chaque mois."
Selon des statistiques l'Organisation mondiale de la santé, en 2007, les demandes de traitement de 1627 malades de Gaza ont été rejetées, soit une augmentation de 470 par rapport aux demandes rejetées en 2006.
Le 4 août de cette année, 225 malades palestiniens étaient morts à Gaza depuis que le blocus a commencé, soit parce qu'ils n’ont pas pu obtenir les médicaments nécessaires, puisque leur importation est contrôlée plus que jamais, ou parce qu'ils n'ont pas été autorisés à se déplacer vers les hôpitaux de Cisjordanie , d’Israël ou d'Egypte pour obtenir des traitements indisponibles dans la bande de Gaza.
Le 1er août de cette année, Ahmed Abu Amra, un bébé de 3 mois, est décédé d'une insuffisance cardiaque parce que ses parents n’ont pas été autorisés à le transférer vers un hôpital spécialisé en Israël.
24 heures plus tard, 4 autres adultes décédaient, parce qu’Israël leur avait refusé l'autorisation de recevoir un traitement à l'étranger.
Depuis le 21 Juin 2008, un fragile cessez-le-feu a été mis en place entre Israël et la bande de Gaza, mais en dépit d’une situation plus calme, l’accès aux soins médicaux ne s'est pas amélioré.
L'organisation israélienne, Médecins pour les droits de l'homme, a récemment déclaré: «Malgré l'accord entre le Hamas et Israël, il n’y a eu aucune amélioration dans la politique israélienne à l’égard des malades de Gaza, situation qui semble même avoir empiré.
En ce qui concerne les obstacles imposés par les Services de Sécurité aux personnes qui veulent quitter Gaza pour un traitement médical, l’armée impose aux malades de plus en plus de difficultés bureaucratiques, ce qui les empêchent de jouir de leur droit à la santé."
L'ensemble du système de santé palestinien est compromis par le siège, cela va de l’accès de aux médicaments à l'impossibilité de recommander un traitement spécialisé aux malades.
Bien que la santé ne soit pas le seul secteur social gravement affaibli par le siège, cela montre très bien qu’en fait, Israël ne se défend pas contre les Palestiniens, ce qui est en évidence, c’est une politique claire avec l'intention de nuire à l'ensemble d’une population.
La santé est un droit fondamental. Si les Palestiniens n’ont pas assez à manger, si leurs besoins en matière de santé ne sont pas satisfaits de manière suffisante; si les stations d'épuration ne fonctionnent pas parce qu'il n'y a pas de carburant ou de pièces de rechange, si les eaux usées ne sont pas traitées, si les conditions sanitaires se détériorent à un tel point, alors la vie se transforme en simple survie.
Les pénuries causées par le siège vont bien au-delà des équipements médicaux. Cela concerne la nourriture, l'eau, les matériaux de construction, les pièces de rechange pour les produits de base, l'énergie, le matériel pédagogique, tout en fait.
John Ging, le directeur de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient, l'UNRWA, explique la situation comme suit: l'Office reçoit à peine 56% des ressources dont elle a besoin pour s'occuper des réfugiés. Elle fournit 60% de leur alimentation quotidienne, ce qui ne répond pas aux recommandations occidentales sur l'alimentation.
Les classes sont tellement bondées qu'elles doivent scinder les cours en groupes de deux classes par jour, afin de ne pas laisser un seul enfant sans éducation de base. Certains enfants commencent à 8h et repartent à midi. Puis les autres arrivent pour finir à 16h. Il n’existe pas d'espace ou d'installations pour les activités extrascolaires, que ce soit le sport ou de tout autre nature.
Étant donné que les installations ne sont pas disponibles, il y a une baisse au niveau de l’éducation, les jeunes ne seront pas suffisamment préparés. Non seulement les compétences de base sont touchées, mais ce qu'ils apprennent au niveau moral et politique affectera l'avenir des relations pacifiques, la démocratie et les des droits de l'homme.
J’ai demandé à Ging son avis sur le rôle de la communauté internationale et il a répondu : "J'ai invité M. Solana, et Blair à venir dans la bande de Gaza pour qu’ils connaissent personnellement la situation des réfugiés, mais ils ont décliné l'invitation."
La terrible condition des 1,5 millions de Palestiniens enfermés dans 360 km2, où ils sont privés des droits fondamentaux de l'homme, n’est pas suffisante pour donner mauvaise conscience aux hommes politiques des grands pays occidentaux. Au moins, des gens comme Javier Solana ou Tony Blair devraient exiger le respect de la liberté de circulation des personnes.
Le sang de John Ging semble presque bouillir lorsqu’il explique que l'Office a 10000 employés et un budget de 200 millions de dollars pour les cliniques, les écoles et le logement. Toutefois, Israël ne permettrait même pas à l'organisation de mener à bien sa mission humanitaire, et elle n’est pas exempte des effets du siège.
C’est un diplomate et il ne peut que présenter ces faits tout en observant que Solana et Blair ne répondent même pas à ses appels.
John Ging est un Irlandais direct et clair dans ses arguments. Il ne laisse pas partir un visiteur sans qu’il ait eu une idée précise de ce qui se passe dans la bande de Gaza et surtout pourquoi cela se produit.
"La question est une question de justice, pas de distribuer des colis alimentaires et des médicaments à des personnes dans le besoin. Sans un système dans lequel Israël est jugé de ses actes, la justice n'existe pas."
Conclusion: Gaza n'est pas seulement une prison et Israël n'est pas son seul gardien
A écouter John Ging, on comprend qu’Israël n’est pas le seul responsable de la catastrophe humanitaire palestinienne, mais la communauté internationale porte certainement beaucoup de responsabilité.
Ce qui rend cette situation encore plus exaspérante, c’est que les Palestiniens ont cherché à obtenir une solution négociée et des élections démocratiques pour leurs dirigeants, ce qu’Israël et les États-Unis avaient exigé des Palestiniens. La conséquence de cette situation sans fin est, de toute évidence, un sentiment croissant de désespoir et de violence parmi ses victimes.
La terrible histoire des camps de concentration nazis ne semble pas dissuader Israël de créer ses propres camps de concentration dans la bande de Gaza. Maintenant, avec la bénédiction et l'argent de la communauté internationale, le point de passage d'Erez est devenu, pour le moment, l'entrée d'un camp de concentration du 21e siècle.
Si à l’époque, on devait blâmer quelqu’un, même seulement au niveau moral, il faudrait blâmer ceux qui n'ont rien fait et regardé ailleurs, donc maintenant quel jugement méritent les gens qui non seulement gardent le silence sur les actes d'Israël à Gaza, mais en fait, les aident et les encouragent ?
C'est une honte qu’en Europe et aux États-Unis, les braves défenseurs des droits de la femme trouvent de l'espace dans les journaux les plus influents et les programmes de télévision les plus regardés pour vociférer contre l'utilisation du voile par les femmes musulmanes, et qu’il n'y ait aucune vocifération contre l'État d'Israël qui refuse les soins médicaux dans la Bande de Gaza, ce qui signifie que des centaines d'habitants de Gaza meurent en raison de négligence médicale.
Certaines femmes ont même accouché à l’intérieur du checkpoint, dans des conditions des plus honteuses, parce qu'elles n’ont pas été autorisées à quitter Gaza.
Notes
(1) Le Comité Israélien Contre les Démolitions de Maisons (ICAHD) a annoncé, le 11 Octobre 2007 que le gouvernement israélien avait démoli 18.000 maisons palestiniennes depuis que l'occupation de la Cisjordanie et de Gaza a commencé en 1967. Il conclut: «Les politiques israéliennes sont conçues pour limiter le nombre de Palestiniens vivant dans les zones affectées à l'implantation de colonies ou à proximité".
Amnesty International a rappelé sur sa page web du 11 Mars de cette année, "Les autorités israéliennes ont, pendant de nombreuses années, appliqué une politique discriminatoire de démolition de maisons, permettant, d'une part, la construction de plusieurs dizaines de colonies israéliennes sur le territoire palestinien occupé en violation flagrante du droit international tout en confisquant des terres palestiniennes, en interdisant la population palestinienne de construire des maisons et en démolissant leurs propres maisons. Les terrains nettoyés sont souvent utilisés pour construire des colonies de peuplement israéliennes illégales. Le droit international interdit aux puissances occupantes de construire des colonies pour leurs propres citoyens sur les territoires qu'ils occupent."
(2) Des milliers de Palestiniens avec des mutilations horribles, des blessures inimaginables, les organes brûlés et handicapés à vie font mentir la version du gouvernement israélien. Ils attendent d'être appelés pour témoigner devant un éventuel tribunal qui aurait l’ordre de juger les crimes contre l'humanité commis en Palestine, au Liban et dans d'autres pays.
Ce jour-là, étant donné les statistiques des victimes des attaques israéliennes, on ne manquera pas de témoins: 12.261 Palestiniens ont été blessés par l'armée d'occupation israélienne pendant l'Intifada Al-Aqsa entre le 29 Septembre 2000 et Mai 2008. Pour obtenir un total des victimes du sionisme, un chiffre bien plus élevé, il faudra ajouter les victimes de la première Intifada et celles des précédentes agressions sous la forme de véritables attaques et de guerres.
Le Centre Palestinien pour les Droits de l'Homme, basé à Gaza, donne de nombreuses informations sur la longue liste des violations des droits de l'homme d’Israël dans les territoires occupés, y compris la torture, les détentions arbitraires, la destruction de biens palestiniens, les attaques contre les équipes médicales, les exécutions extrajudiciaires, les attaques contre des civils ne participant pas aux hostilités et ainsi de suite.
Voir également les données de B'Tselem, le Centre d'Information Israélien pour les Droits de l'Homme, Defence for Children International, Machsom Watch, les Femmes pour les Droits de l'Homme, Médecins pour les Droits de l'Homme, Israël, Rabbins pour les Droits de l'Homme, etc
Toute action d'Israël doit être vendue au monde comme une mesure à prendre pour préserver la paix, défendre la sécurité d'Israël, lutter contre le terrorisme, renforcer le processus de paix: Le savoir-faire du marketing de masse était utilisé autrefois pour vendre un autre génocide différent.
"Dans son autobiographie de 1965, Edward Bernays se souvient d’un dîner à son domicile en 1933", où Karl von Weigand, correspondant à l'étranger des journaux de Hearst, qui venait juste de rentrer d'Allemagne, nous a parlé de Goebbels et de ses projets de propagande pour renforcer le pouvoir nazi. Goebbels a montré à Weigand sa bibliothèque de propagande, la meilleure que Weigand ait jamais vu. Goebbels, a dit Weigand, utilisait mon livre pour cristalliser l'opinion publique comme une base pour sa campagne destructrice à l’égard des Juifs d'Allemagne. Cela m'a choqué. ... Il est évident que l'attaque contre les Juifs d'Allemagne n'était pas un accès d’émotions des nazis, mais une campagne délibérée et planifiée"."
Soutenez la pétition adressée au Président Moubarak lui demandant d'ouvrir le passage de Rafah situé à la frontière entre Gaza et l'Egypte :
• Lire la traduction française de cette pétition
• Signer la pétition
Source : http://palestinethinktank.com/
Traduction : MG pour ISM
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Blocus
Agustín Velloso
27 août 2008