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Liban -

Sayed Nasrallah : Nous écraserons l'armée israélienne en cas de guerre

Par

Le secrétaire général du Hezbollah a mis en garde l'entité sioniste contre le déclenchement d'une guerre assurant que ses unités seront écrasées si celle celles-ci s'aventurent au Liban. S'exprimant à l'occasion de la journée de la journée d'Al-Quds lors d'un festival organisé dans la Banlieue-sud, Sayed Nasrallah s'est engagé à changer la donne dans la région, voire à transformer la guerre en une occasion pour éradiquer Israël et arriver à bord de bus dans la ville sainte d'al-Quds.

Sayed Nasrallah : Nous écraserons l'armée israélienne en cas de guerre

Les idées principales de son discours

La journée d'al-Quds prévue le dernier vendredi du mois de Ramadan avait été proclamée par l'Imam Khomeiny, après la victoire de la révolution islamique en Iran, l'instauration de la république islamique et la chute du régime pahlavis pro américain et pro israélien, et la transformation de l'ambassade d'Israël en la première ambassade de la Palestine dans le monde. Ses buts sont clairs rappeler à la nation ses responsabilités historiques à l'égard de la Palestine. Même avec le départ de l'imam Khomeiny, la question d'Al-Quds demeure de nos jours le lègue politique le plus important auquel s'attache son successeur le guide suprême Sayed Ali Khamenei.

La journée d'al-Quds est la journée de la ville sainte, de ses lieux saints, pour les Musulmans et les Chrétiens, des lieux qui sont menacés d'effondrement.

C'est le jour des habitants de cette ville, Musulmans et Chrétiens et qui sont à leur tour menacés d'être extradés de leur terre,
C'est la journée de la Palestine, de la mer jusqu'au fleuve,
C'est le jour des détenus palestiniens et arabes dans les geôles israéliennes,
C'est le jour des réfugiés palestiniens, de l'intérieur et de l'extérieur,
C'est le jour de Gaza la patiente, l'enfermée,
C'est le jour de la résistance palestinienne dans toutes ses factions, et celui de la résistance libanaise islamique et de tous ceux qui rejettent le projet sioniste,
C'est le jour de la Oumma (nation) et de ses responsabilités historiques.

En ce jour, je voudrais annoncer notre principe, notre position claire concernant l'occupation de la Palestine et des territoires arabes, que ce soient le plateau du Golan, les hameaux de Chébaa ou les hauteurs de Kfar Chouba et notre position à l'égard de cette entité fondée sur l'occupation.

Nous avons un principe clair, car le droit doit être déclaré haut et fort et le faux et doit être contré et réfuté haut et fort.
Nous déclarons nettement et clairement que la Palestine, toute la Palestine, de la mer jusqu'au fleuve revient de droit à tous les Palestiniens, et revient de droit à toute la nation ; le sionistes n'ont aucun droit dans cette terre. Et nous sommes prêts à en discuter sur tous les plans, historique, religieux, juridique, même en nous référant à l'Ancien testament.

À la lecture du coran, oui nous admettons que Dieu a promis à son prophète Ibrahim (s) de léguer à sa descendance la terre sainte.
Mais selon le coran, l'Ancien Testatment et les réalités historiques, les descendants d'Ibrahim (s) ne sont pas seulement les fils d'Israël; une grande partie des Arabes qui sont les fils d'Ismaïl sont aussi les descendants d'Ibrahim (s).

Dieu l'a promise aux bons descendants de ce prophète, au croyants, aux pieux, à ceux qui suivent le chemin d'Ibrahim. Alors que les descendants d'Ibrahim (s) qui ont tué les prophètes et ont commis plus tard les massacres les plus horribles n'ont jamais été compris par cette promesse divine; depuis qu'ils ont traversé la mer, ont adoré le veau, ont nui au prophète Moussa, et ont été châtiés par leur égarement pendant quarante années, depuis, ils ne sont plus concernés par cette promesse .

Un seul principe existe dans les Livres saints : la terre est pour Dieu et Il la lègue à qui Il veut de ses bons sujets pieux.

En cette journée d'Al-Quds, si vous voulez vraiment valider votre jeûne, et vos prières, si vous voulez éviter d'irriter Dieu, par la parole ou l'acte, vous devez vos attacher au droit et au vrai, et réfuter le faux et l'injustice.

En ce jour, à partir de cette succursale des martyrs, vous et moi qui avons répondu à l'appel de l'Imam Khomeiny déclarons notre attachement à nos principes qui sont :
1- la Palestine historique qui revient exclusivement au peuple palestinien et à toute la nation
2- personne n'a le droit dans ce monde, qu'il soit palestinien, arabe ou musulman, quelque soit la légitimité qu'il revendique, historique, révolutionnaire, populaire ou juridique, de renoncer à une seule graine de terre ou à une goutte d'eau de la Palestine
3- l'entité israélienne est un état usurpateur, envahisseur, illégal, et une tumeur cancérigène
4-personne n'a le droit de reconnaître cette entité, ni de lui concéder une certaine légitimité, ni d'admettre son existence.
5-toute relation et toute normalisation avec Israël est illicite. C'est une position consensuelle au sein des ulémas islamiques; si quelqu'un est d'un avis contraire, il se devrait de donner ses justificatifs religieux
6- ces constantes ne peuvent être modifiées ni par le temps, ni par les circonstances, ni en raison de l'impuissance ni en temps de force.

Quand certains parlent d'impuissance de libérer la Palestine et de restituer la ville sainte, ceci ne veut pas dire que nous sommes contraints de reconnaître cette entité, son occupation et son usurpation de nos terres et nos biens.

Cela fait plus de 60 années que le monde entier fait pression sur nous pour reconnaître Israël, sans y parvenir. Même les états qui ont signé des accords de soi-disant paix avec l'entité sioniste n'ont pu imposer à leurs peuples la normalisation des relations.

De plus nous ne sommes pas faibles pour renoncer.

En ce jour du mois de Ramadan, je déclare que nous en tant que partie de cette oumma ne reconnaîtrons jamais Israël et ne normaliserons jamais nos relations avec lui, ni n'abdiquerons face à lui.
Notre foi est sans faille : Israël est une entité illégale, une tumeur cancérigène qui doit être éradiquée.
Nous ne sommes pas contraints à le reconnaître même dans les conditions les plus difficiles.

Le Liban, malgré les difficultés qu'il a connues, les guerres, les crises, n'a jamais abdiqué face à Israël, ne de part ses positions officielles ni populaires, il n'a renoncé à aucune graine de sable, à aucune goutte d'eau.

Il 'y a eu qu'une seule et unique tentative en 1983.

Il se peut que nous ne voulions pas provoquer une guerre régionale, pour restituer les hauteurs de Kfar Chouba et les hameaux de Chébaa, mais en aucun cas nous ne reconnaîtrons cette entité.

La Syrie aussi, pendant l'époque de Hafez al- Assad, puis celle de Bachar, malgré trente à quarante années de guerres, de pressions, de sanctions internationales, de complots, surtout ces dernières années, n'a pas renoncé à ses terres face à l'occupation israélienne.

La Syrie est un régime ; elle n'a pas combattu, certes, elle a fermé le front, oui c'est vrai, mais elle n'a pas renoncé à ses biens, pas même durant les dernières négociations qui ont été suspendues parce que le président syrien défunt avait refusé d'abandonner les eaux de la Tibériade.

Nous ne sommes pas face à deux choix seulement: celui de la guerre, ou celui de l'abdication.

Il y en a un troisième, celui de refuser d'abdiquer, sans faire la guerre ; celui de tenir bon, de patienter et d'agir pour s'acquérir les facteurs de force en attendant les changements nécessaires.

En ce jour d'al-Quds, en parlant des choix, on nous évoque celui des négociations. Pourtant ce parcours a été stérile, et n'a abouti qu'à des concessions et au renoncement des droits, parfois hélas gratuitement.

Aujourd'hui, l'émissaire américain monsieur Mitchel a déclaré avoir échoué dans ses tentatives de convaincre Netanyahu de geler provisoirement les colonisations.

Que veut dire ceci ? Soit que l'administration US est incapable d'imposer à Netanyahu une quelconque position ; ce qui insinue que l'administration américaine est faible, et qu'on ne peut donc pas compter sur elle.

Soit ceci veut dire que cette administration joue un jeu hypocrite, (et c'est ma conviction), celui de faire croire aux Arabes de son incapacité à obtenir une concession israélienne et en exiger une de la part d'eux.

D'autres choix sont également évoqués, ceux qui ont été adoptés dans le passé, dont entre autre celui qu'ont connu nos pères, celui de déclencher une guerre globale, en ouvrant tous les fronts et en s'attaquant à la Palestine de tous les côtés. je ne dirai certes pas que ce choix est inefficace, non, mais il n'est certes pas disponible, si nous devons attendre que tous les états arabes veuillent se mettre d'accord pour combattre Israël, il faudrait peut-être attendre encore cent ans.

Ceux qui véhiculent ce choix ne veulent pas combattre. À l'instar de celui qui ne veut pas jeter de pierres alors il choisit la plus lourde.

Cette réflexion a fait perdre beaucoup à la résistance et aux courants qui optaient pour la confrontation et selon lesquels il fallait changer tous les régimes arabes avant de passer à l'acte.
Il faut mettre de coté ce choix, qui n'est pas à la portée de la main.
Si le Liban devait attendre la stratégie arabe unifiée, les Israéliens seraient encore au Liban.
L'autre choix, celui que nous proposons est celui du refus, de persistance et de la résistance populaire.

Dans toute l'histoire de l'entité sioniste, les dix années les plus difficiles ont été cette dernière décennie, justement, en raison de l'adoption de ce choix, de la part de pays arabes et de factions résistantes.

Le résultat : Israël est sorti du Liban après avoir subi une défaite stratégique en l'an 2000, puis il y a eu l'intifada d'al-Aqsa qui a menacé l'existence d'Israël, puis il y eu le retrait de la bande de Gaza, et puis il y a eu la défaite honteuse lors de la guerre de juillet contre le Liban qui a ébranlé les fondements mêmes de cette entité.

Nous pouvons restituer nos terres par la résistance parce ce que nous l'avons déjà fait.
Nous pouvons vaincre cette entité parce que nous l'avons déjà fait en éliminant ses buts.
Nous n'avons pas besoin d'attendre l'ouverture de tous les fronts.

Pour une bonne stratégie, voilà ce qu'il faut :
1- préserver la résistance au Liban, et au cas où vous ne voulez pas la soutenir, laisser la tranquille au moins, c'est la bonne stratégie.
Je ne m'adresse pas à certains Libanais, sachant que beaucoup d'entre eux soutiennent la résistance, mais je m'adresse aussi à certains états arabes.
2- soutenir le peuple palestinien, pour qu'il reste dans sa terre ; démantelez le blocus qui est imposé contre lui ; ne lui donnez pas d'armes, mais laissez-le en obtenir par ses propres moyens. L'Iran s'en chargera ; il le fait au su du monde entier. Tentez d'unir les Palestiniens et ne les incitez pas les uns contre les autres ; hélas les armes de la zizanie passent en Palestine, alors que ceux de la résistance sont confisqués.

Soutenez le peuple palestinien sinon, laissez le tranquille.

Comme je l'avais demandé durant la guerre de juillet; laissez la résistance tranquille.

Ce peuple palestinien, s'il est assisté, a le courage, la patience et l'esprit de lutte capable de lui permettre restituer la ville sainte au nom de toute la nation, sans avoir besoin ni des armées arabes, ni des fronts arabes, ni du nôtre non plus.

D'aucuns diront que la situation des Arabes ne cessent d'empirer, ce qui est certes bien vrai.

Mais sachez aussi que la situation d'Israël n'est pas meilleure; il se trouve dans la pire des situations depuis son implantation. Israël avant l'an 2000 n'est pas celui d'après l'an 2000 ; il en est de même avant et après la guerre de juillet et celle de Gaza. N'ayez crainte d'Israël. S'il se réarme et s'entraîne nuits et jours c'est parce qu'il a peur.

Ce que des Arabes et des Libanais croient être une volonté de guerre chez les Israéliens, nous allons le transformer en une occasion propice (selon les principes de l'administration). (…)

Nous ne voulons pas de guerre, mais si Israël s'attaque au Liban, nous allons transformer sa guerre en une occasion propice pour détruire et écraser la moitié de son armée au Liban.

À quel avenir peut-il s'attendre dans cette région ?

Quand je dis que la prochaine va changer la donne dans la région, certains se sont interrogés si j'avais en ma possession l'arme atomique. Nous n'avons pas d'armement nucléaire et ne pouvons se l'acquérir, car c'est un armement illicite, comme le prescrit Sayed Ali Khamenei en fonction de l'Islam. Nos allons changer la donne parce Israël est un état fondé sur l'armée et pour l'armée, si nous détruisons cette armée au Liban, c'est l'état en entier qui s'effondre.

Nous n'aurons dans ce cas qu'à aller à la ville sainte en bus !
Ces propos ne sont pas illusoires, ce sont des réalités logiques (…)

En ce jour d'al-Quds, j'en appelle aux états arabes et musulmans, en tant que gouvernements et peuples à faire le choix du refus, de la persistance et de la résistance.

Nous sommes la meilleure nation sortie pour tous les mondes ; non pas pour des rasions de supériorité raciale, mais de part notre action en faveur du Bien et pour empêcher le Mal.

En ce jour, nous devons évoquer la mosquée d'al-Aqsa qui fait l'objet d'un complot très dangereux, selon l'aveu de tous les organismes. Al-Aqsa a besoin d'un grand cri de secours et d'un appel à l'aide de la part de la nation.

Des fouilles effectuées dans son souterrain le menacent d'effondrement d'un jour à l'autre. Il se peut que nous nous réveillions un matin à la nouvelle que la mosquée d'Al-Aqsa s'est affaissée.

Quelle nation est donc celle qui s'endort alors que sa première qibla peut s'effondrer d'un jour à l'autre ?

Ceci ne mérite donc pas une réunion des pays arabes pour dire aux sionistes que le fait de porter atteinte à ce lieu saint va provoquer des réactions inattendues hors de tous les calculs locaux ou régionaux. Ne faut-il pas lancer aux Sionistes des mises en garde sévères ??

En ce jour, je voudrais m'adresser aux habitants d'al-Quds, aux familles expulsées de leurs maisons et jetées dans les rues où ils prennent leur repas d'Iftar (rupture du jeûne) alors que les familles des Musulmans de par le monde passent le mois de Ramadan dans leurs maisons. N'est-ce pas là une honte ? N'est-ce pas là une violation de la recommandation du prophète de Dieu Mohammad (s), dont ont chante les vertus sur toutes les chaînes satellitaires arabes, et selon lequel " n'est pas Musulman celui qui se désintéresse des autres Musulmans".

Il faut agir pour que ses familles restent à Jérusalem ; c'est le minimum qu'il faut faire.

La journée d'Al-Quds est celui des détenus palestiniens et arabes.
Parmi eux figure notre détenu libanais Yahia Skaff.
S'agissant de ce dossier, je voudrais glisser quelques mots. Si nous sondons les arabes pour savoir s'ils savent qui sont Ron Arad, ou Shalit, beaucoup sauront répondre.
En revanche si nous leur demandons de signaler trois noms parmi les détenus arabes dans les prisons israéliennes, ou ceux de trois femmes, de trois personnes âgées, ou de trois enfants, personne dans le monde arabe ne sauraient donner de réponse.

Savez-vous que les deux détenus que nous avions capturés avant la guerre de juillet, j'ai intentionnellement évité d'apprendre leurs noms, parce qu'il n'est pas admis que nos détenus soient des chiffres tandis que les leurs sont des noms. Alors que nous sommes la nation des un milliard et demi alors qu'ils ne sont que quelques morveux de par le monde.

N'est-ce pas une offense?

Pourquoi Samir Kinntar est-il connu de par le monde ? (…) Parce qu'Israël a déclenché une guerre parce que nous avons capturé des soldats pour le récupérer. Sachant qu'il est permis à Israël de mener les guerres qu'il veut; la communauté internationale le lui permet.

C'est pour cela que nous voulons toujours évoquer notre détenu Yahia Skaf, pour garder vivante son affaire.

(…)

Je voudrais en cette occasion évoquer aussi l'affaire des réfugiés palestiniens au Liban, notre discours doit être celui de s'attacher au droit de retour, en premier lieu, tout en considérant que l'implantation des palestiniens est un complot contre les palestiniens avant de l'être contre les Libanais, de crainte que le discours ne devienne confessionnel.

Concernant leurs droits civiques au Liban, qui leur font défaut, elles devraient faire partie des constantes de notre politique à leur égard et nous devons faire en sorte qu'ils les obtiennent. Il n'est pas admis, alors qu'ils sont nos invités au Liban d'admettre qu'ils vivent dans les conditions difficiles dans lesquelles ils vivent actuellement dans les camps. Il faut mettre la politique et la religion de côté et agir pour améliorer leur situation.

Il est de notre responsabilité de nous entraider entre nous Libanais dans cette affaire.

En outre, sachez que dans ce parcours et notre lutte, nous ne sommes pas seuls.

Nous avons l'Iran de notre côté. Depuis la révolution islamique, il a été combattu par des puissances internationales et régionales parce qu'il a pris à sa charge les causes principales de la nation, parce qu'il a rompu ses liens avec l'entité sioniste et s'est --- pour défendre la cause palestinienne et la résistance et contrer les projets sionistes. Il en a été ainsi depuis l'Imam Khomeiny et l'est encore de nos jours avec Ahmadinejad.

Lorsque l'Iran était sous le règne du Shah, la plupart des régimes arabes entretenaient de bonnes relations avec lui, alors que maintenant il est honni.

L'Iran est d'un grand soutien au peuple palestinien et à tous les peuples de la région. Raison pour laquelle elle paie les rais de cette politique et de ses principes.

Il suffit que l'Iran renonce à tout ceci pour recouvrer sa positions pour qu'il soit respecté au sein de la communauté internationale
Durant les derniers évènements, certains ont misé sur la chute du régime ; mais ils ont échoué comme Israël a échoué durant la guerre de juillet et celle de Gaza.

C'est cet axe là auquel nous appartenons, et il ne sera jamais vaincu Inchallah.

En ce jour d'al-Quds, l'Iran est sortie dans ses rues pour dire au monde entier qui s'attendait à le voir affaibli qu'il est avec la Palestine, avec le Liban et Gaza, et qu'il est avec le principe d'éradiquer Israël.

Moi je connais très bien l'Iran, son guide courageux et sage et ses responsables.
Jamais ils ne renonceront aux peuples de la région, jamais ils n'abandonneront la résistance. C'est pour eux leur prière et leur jeûne, leur prière de la nuit et toute leur vie (…)
Ceux qui misent pour sortir l'Iran de cette scène seront déçus.

En ce jour, je voudrais remercier l'imam Khamenei et tous les frères en Iran pour tout le soutien moral, politique, matériel et financier qu'ils nous procurent sur tous les plans.

C'est une fierté dont l'Iran se vante devant le monde entier et même devant le Conseil de sécurité. Non nous ne sommes pas seuls. Et nous possédons beaucoup de facteurs de force.

La phase la plus critique que nous avons traversée est celle de Bush.

Dernièrement, les États-Unis ont du renoncer au bouclier anti-missile, ce qui constitue un signe de faiblesse de leur part, après avoir voulu contrer la menace des missiles à longue portée iraniens, ils disent maintenant qu'elles ne constituent plus une menace.

Avant de vous quitter, j'ai deux recommandations à faire. La première concerne Gaza qui est encore sous le blocus. Des milliards lui ont été promis à Sharm el-Sheikh sans jamais lui parvenir. C'est inadmissible qu'elle n'ait pas encore pu reconstruire les destructions provoquées par l'ennemi sioniste. Comment les Gazaouis vont-ils passer l'hiver prochain, dans des tentes ou des maisons en argile qui risquent de s'effondrer.

Débloquez le blocus, aidez les à reconstruire leurs maisons !

Permettez-moi de dire que notre prophète Mohammad dont les chaînes satellitaires chantent les vertus à longueur de journée a recommandé un jour : "N'est pas Musulman celui qui se désintéresse des autres Musulmans".

Quelle fête d'al-Fitr auront donc les familles de Gaza et celles des détenus ?

De plus, ce qui se passe au Yémen est affligeant.

Le jour où des évènements ont eu lieu à Beyrouth, en mai 2008, le président yéménite m'a contacté pour me demander d'épargner certains lieux. Bien entendu, nous avons répondu à son appel, car il est de notre devoir de le faire.

Aujourd'hui, c'est moi qui m'adresse à lui pour le solliciter de prendre soin de son peuple, et de prendre l'initiative de mettre fin aux hostilités et à l'effusion du sang et pour entreprendre le dialogue. (..)

S'agissant du sujet libanais interne, chacun d'entre nous a agi en fonction de la Constitution, aussi bien l'opposition que les forces loyalistes.

L'opposition s'est abstenue de nommer un Premier ministre, quoiqu'elle ait pu bien le faire. Ce qui est signe d'une volonté de sa part de parvenir à un compromis et de dialoguer et d'éviter toute perturbation de l'atmosphère politique.

C'est donc un point positif.

Que personne ne prenne le pays vers des tensions politiques ou sécuritaires car tout le monde y serait perdant.
Évitez le discours confessionnel.
Le Premier ministre en charge pourrait reprendre ses consultations, une fois de retour du congé de la fête d'al-Fitr.
Il vaut mieux arriver tard que de prendre le pays vers l'abîme.

Source : Al Manar

Traduction : Leila Mazboudi

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