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Monde Arabe - 13 février 2012
Par Moustapha Achour
La mosquée-université Zitouna forma des hommes d’exception qui cherchèrent à améliorer la vie de leurs concitoyens avant la leur. Cela à une période où les jalons de la vie étaient ébranlés. Ces hommes étaient des guides et des repères dans la voie de la droiture. Mohammed Tahar ibn Achour fut l’un de ces hommes et l’un des grands réformateurs issus de la mosquée Zitouna. Toute sa vie – plus de quatre-vingt dix années – fut une lutte pour acquérir la science et briser l’inertie et le taqlîd - l’imitation passive des prédécesseurs - qui avaient empêché l’esprit musulman d’être en interaction avec le Coran et la vie contemporaine. Ses idées contribuèrent à une renaissance des sciences de la sharia, de l’exégèse coranique, de l’éducation, de l’enseignement et de la réforme. Elles eurent une influence sur la transmission des savoirs à la mosquée Zitouna.
A son époque, le monde musulman ne prenait pas soin de ses trésors. Il lui arrivait d’oublier ses grands hommes et ses pionniers, leur préférant les idées importées d’Occident. Il négligeait également ses réformateurs et ses novateurs.
Tahar ibn Achour ne fut pas reconnu à sa juste valeur tout comme ses interprétations et ses idées réformatrices. Cela résultait surement de ses interprétations hostiles à l’inertie intellectuelle et au taqlîd. Ses idées s'opposèrent également au despotisme. Elles visaient le redressement et le progrès de la société musulmane conformément à la ligne de conduite islamique. Cela met en évidence les raisons pour lesquelles, à cette époque, le monde musulman oubliait ses pionniers et ses grands hommes.
Pourquoi les novateurs ont-ils disparu de notre vie culturelle et intellectuelle ?
Sa vie et son parcours
Mohammed Tahar ibn Mohammed Tahar ibn Achour, connu sous le nom de Tahar ibn Achour, est né en Tunisie en 1879 (1296 H.) dans une vieille famille d’ouléma dont les ascendants venaient d’Andalousie. Sa famille s’installa en Tunisie suite aux campagnes de christianisation et à l’instauration des tribunaux de l’Inquisition qui s'attaquèrent aux musulmans d’Andalousie (1).
Sa famille donna naissance à de nombreux ouléma qui étudièrent à la mosquée Zitouna, vieille institution de sciences et de religion qui était un phare pour le savoir et la guidance au Maghreb. Il y eut parmi ces savants Mohammed Tahar ibn Achour et son fils, qui mourut de son vivant, Fadel ibn Achour.
La naissance de Tahar ibn Achour intervint à une époque secouée par les appels à la réforme et au renouveau. L’objectif de ces appels était la revivification et la réforme de l'islam et des sciences religieuses musulmanes. Pour se faire, il fallait les extraire de la léthargie et des traditions dans lesquelles elles étaient enlisées. Ces appels visaient également à sortir la Tunisie du retard dans lequel elle se trouvait, à l’éloigner du colonialisme et à la guider dans la voie du développement, de la liberté et de l’indépendance. Les idées de Jamal ad-din al-Afghani, de Mohammed Abduh et de Rashid Rida avaient un écho retentissant en Tunisie et notamment au sein de la mosquée Zitouna. Les savants de la grande mosquée de Tunis commencèrent la réforme de l’enseignement avant même la mosquée al-Azhar en Égypte. Cela provoqua l’admiration de l’imam Mohammed Abduh qui dit à ce sujet : « Les musulmans de la Zitouna nous ont devancé dans la réforme de l’enseignement à tel point que ce qui s’y réalise est mieux que ce qui se fait à al-Azhar ».
Les efforts dans la voie du renouveau et de la réforme portèrent leurs fruits en Tunisie. La priorité fut donnée à l’enseignement et à son développement en fondant deux écoles qui eurent un impact important sur la renaissance intellectuelle du pays. La Sadiqiyya fut créée par l’éminent ministre Khayr ad-din at-Tunisi en 1874 (1291 H.). Elle proposait un programme « moderne » dans lequel fusionnaient les sciences arabes et l'enseignement des langues étrangères. Les mathématiques, les sciences naturelles et sociales y étaient également enseignées. Cette école fut créée pour devenir un soutien et un complément à la Zitouna.
La seconde école était la Khaldouniyya qui fut fondée en 1896 (1314 H.). C’était une école de sciences religieuses complétant les besoins des étudiants en sciences islamiques abordant des sciences qui n’étaient pas intégrées ou qui étaient négligées dans leurs programmes scolaires.
La renaissance de la réforme et de l’enseignement s’accompagnèrent d’appels à la résistance au colonialisme français. Les thèses soutenues à cette époque étaient teintées de réformisme et de renouveau. Elles englobaient la religion, la réforme de l’État et celle de la société. Cela se refléta dans la pensée et le programme des leadeurs réformateurs de cette époque durant laquelle furent créés de nouveaux journaux et publiées de nouvelles revues. Une ambiance culturelle et intellectuelle de renouveau insuffla un nouveau dynamisme de vie, de conscience, de libération et de progrès.
Tahar ibn Achour mémorisa le Saint Coran, apprit le français puis rejoignit la mosquée Zitouna en 1892 (1310 H.) alors qu’il n’avait que quatorze ans. Il y apprit les sciences dans lesquelles il excella. Sa grande ambition se manifesta dans ses résultats scolaires. Son intelligence, l’environnement scientifique et religieux dans lequel il grandit, l’aidèrent. Il fut encouragé par d'éminents professeurs qui avaient de grandes connaissances dans les domaines de la renaissance scientifique et de l’enseignement. Ces professeurs étaient entièrement dévoués à l'idée de la réforme. Ils insufflèrent cet esprit de renouveau dans l’âme de Tahar ibn Achour. Ils estimaient que l’islam était une religion de pensée, de civilisation et de science.
Mohammed Tahar ibn Achour au milieu de ses étudiants
Ibn Achour obtint son diplôme de la Zitouna en 1896 (1317 H.). La même année, il rejoignit le corps enseignant de la mosquée. Après avoir passé un examen en 1903 (1324 H.), il fut nommé enseignant de première catégorie.
En 1900 (1321 H.), il fut choisi pour enseigner à la Sadiqiyya. Cette expérience précoce de l’enseignement à la Zitouna, au programme traditionnel, et à la Sadiqiyya, à l’enseignement « moderne », eut un grand impact dans sa vie. Elle lui donna conscience de la nécessité d’abolir le fossé existant entre les deux courants de pensée, encore en formation, qui se préparaient à être la ligne de partage culturelle et intellectuelle de la société tunisienne. Ces deux courants étaient le courant « traditionnel » représenté par la Zitouna et le courant « moderne-occidentalisé » représenté par la Sadiqiyya. Tahar ibn Achour consigna ses idées dans son précieux ouvrage L’Aube n’est-elle pas proche ? dans lequel il porta un regard civilisationnel et historique complet qui permettait de comprendre les évolutions profondes traversant la société islamique d’une part et la société mondiale d’autre part.
L’imam Mohammed Abduh, mufti d’Égypte, visita pour la seconde fois la Tunisie en 1903 (1321 H.). Ce fut un événement culturel et religieux important dans les milieux intellectuels tunisiens. Tahar ibn Achour le rencontra lors de cette visite. Leur relation se consolida et Mohammed Abduh le nomma « Ambassadeur de la da`wâ » de la mosquée Zitouna. Les deux personnages avaient des qualités communes, la plus importante étant leur penchant pour la réforme de l’éducation et de la société dont Mohammed Tahar ibn Achour formula les principales caractéristiques dans son livre Les fondements du système social en Islam. Sa relation se renforça également avec Rashid Rida. Ibn Achour écrivit dans la revue al-Manâr que dirigeait Rashid Rida.
Ses opinions et ses fonctions
En 1907 (1325 H.), Tahar ibn Achour fut nommé directeur adjoint de la section scientifique de la mosquée Zitouna. Il appliqua ses idées de réforme scientifique et éducative. Il intégra quelques changements dans l’enseignement et rédigea un projet de réforme de l’enseignement qu’il présenta au Gouvernement tunisien. Quelques-unes de ses réformes furent appliquées. Il tenta de raviver quelques sciences arabes. Il ajouta au cursus des cours de grammaire et de littérature. Il enseigna, lui-même, son ouvrage Commentaire du recueil poétique al-Hamâsa d’Aboû Tammâm.
Mohammed Tahar ibn Achour comprit que la réforme de l’enseignement devait obligatoirement passer par la réforme des sciences enseignées. Il pensait que le changement d’un système social, quel qu’il soit, nécessitait un bouleversement des idées et des valeurs intellectuelles. Cela devait se faire par le changement des méthodes d’enseignement. Ibn Achour tenta de créer, dans les grandes villes tunisiennes, un enseignement primaire islamique à l’instar de ce qui était fait en Égypte par al-Azhar. Cependant, il dut faire face à une forte opposition.
Selon Tahar Ibn Achour, le désordre et la corruption qui touchaient l’enseignement islamique étaient dus à la corruption des professeurs, des livres et du système public. Il donna la priorité à la réforme des sciences et des ouvrages.
En 1910 (1328 H.), Tahar ibn Achour fut choisi dans la première Commission de réforme de l’enseignement de la Zitouna, puis en 1924 (1342 H.) dans la seconde. Il fut ensuite nommé cheikh de la mosquée Zitouna en 1932 (1351 H.) et cheikh de l’islam malikite. Il fut le premier cheikh de la Zitouna à occuper ces deux postes. Cependant, un an après, il démissionna de sa dignité de cheikh en raison des difficultés que lui causèrent la réforme de la Zitouna et des heurts qu’il eut avec d’autres cheikhs lorsqu’il entreprit de réformer l’enseignement dispensé à la mosquée.
Il fut à nouveau nommé cheikh de la mosquée Zitouna en 1945 (1364 H.). Cette fois-ci, il introduisit de grands changements dans le système d’enseignement. Il augmenta le nombre d’étudiants et le nombre de centres d’enseignement.
Tahar Ibn Achour concentra ses efforts sur la réforme des livres scolaires, des méthodes d’enseignement et des centres d’enseignement. Il mit de côté un grand nombre de vieux livres encore enseignés lorsqu'ils n'étaient plus adaptés à la situation présente. Il s’intéressa notamment aux sciences naturelles et aux mathématiques.
Il s’appliqua à ce que l’enseignement à la Zitouna garde son empreinte religieuse et arabe. Un étudiant de cette université devait étudier les livres qui développaient ses capacités scientifiques et qui lui permettaient d’approfondir les sens des mots. Tahar Ibn Achour œuvra à diminuer la place de la théorie et à augmenter celle de la pratique afin de développer la capacité de compréhension des étudiants, ce qui leur permettrait d’acquérir la science individuellement.
Lors de l’indépendance de la Tunisie en 1956 (1374 H.), il fut nommé à la présidence de l’université Zitouna.
Exégèse de la libération et de l’illumination
Mohammed Tahar ibn Achour était un réformateur érudit. Celui qui s’intéresse à ce personnage et à son savoir ne peut pas se contenter d’une seule de ses multiples facettes. Les fils conducteurs de son œuvre, de sa vie et de ses écrits sont le renouveau et la réforme par le biais de l’islam. Ses idées et ses écrits étaient une révolution contre l'imitation du passé, l’inertie, la paresse et l’aliénation intellectuelle et civilisationnelle.
Tahar Ibn Achour est considéré comme l’un des plus grands commentateurs contemporains du Saint Coran. Son exégèse, La libération et l’illumination, comporte un résumé de ses idées jurisprudentielles et réformatrices. Il passa environ cinquante ans à composer ce commentaire. Dans son introduction, il a expliqué sa méthode qui consista à se poser en arbitre entre les différentes catégories de commentateurs : tantôt avec l’une, tantôt avec l’autre. « Répéter ce qui a déjà été dit dans les autres exégèses est un obstacle et une limitation à l’interprétation du Saint Coran dont le sens ne peut s’épuiser ». Il décrivit son commentaire par les mots suivants : « Il contient le meilleur de ce qu’il y a dans les exégèses passées et ce qu’il contient est meilleur que ce qu’il y a dans les exégèses passées ».
L’exégèse de La libération et de l’illumination est une exégèse rhétorique. Verset après verset, il s’est intéressé aux détails rhétoriques. Tahar ibn Achour y évoque, avec modération, quelques faits scientifiques sans les développer et sans se plonger d’avantage sur ces questions.
Il a critiqué de nombreux commentaires et exégètes. Il a aussi critiqué la compréhension que se font les gens d’un commentaire du Coran. Il pensait qu’une des raisons du retard de la science de l’exégèse était due au fait de s’arrêter aux narrations traditionnelles - même si elles étaient peu fiables ou contenaient des mensonges - et d’avoir peur d’exposer une idée - même si elle était juste et véridique. Il dit à ce sujet : « Ils ont cru que ce qui contredisait les narrations traditionnelles des anciens était contraire au Coran et à ce qu’a voulu Allâh ». Les commentaires devinrent dépendants de ce que disaient les exégètes précédents. Le commentateur ne s’intéressait qu’à recueillir les propos de ses prédécesseurs. Le commentaire devint « une consignation dans laquelle on entravait la compréhension du Coran et restreignait son sens ».
Cette approche du renouveau et de la réforme dans l’exégèse coranique est conforme à l’école réformatrice dont Mohammed Abduh fut le pionnier. Ce dernier pensait que le meilleur commentateur du Saint Coran est le temps. Avec le temps, de nouvelles significations apparaissent. L’interaction positive de Tahar ibn Achour avec le Saint Coran eut une grande influence sur sa pensée. Ses horizons s’élargirent et il comprit les objectifs du Coran. Il réussit à atteindre les finalités et les objectifs du Saint Coran. Ce fut la base sur laquelle il se fonda pour comprendre les objectifs de la législation islamique. Il consacra à la législation islamique son livre le plus important après son commentaire : Les objectifs de la législation islamique.
Les objectifs de la législation islamique
Mohammed Tahar ibn Achour était un juriste novateur. Il refusait de croire, comme le faisaient certaines personnes, que les portes de l’ijtihâd étaient fermées depuis le cinquième siècle de l’hégire et qu’il n’y avait aucune raison de les rouvrir. Il pensait que la dépendance des musulmans à cette approche sclérosée les entrainerait vers la négligence et les empêcherait d’utiliser leur esprit pour trouver des solutions aux problèmes qu’ils rencontraient.
Il estimait que si la science de la jurisprudence était la norme pour effectuer l’ijtihâd dans la compréhension des textes du Saint Coran et pour déduire les jugements, alors la désorganisation de cette science était la raison de l’abandon de l’ijtihâd par les savants. Il estimait aussi que le désordre était dû à l’élargissement de la science par l’introduction d'éléments inutiles pour le moujtahid. Tahar ibn Achour pensait que les règles des fondements de la jurisprudence avaient été enregistrées avant que ne le soit la jurisprudence.
De par la clarté de sa pensée, la précision de son exposé, la droiture de sa méthode et l’exhaustivité de sa recherche, Les objectifs de la législation islamique est considéré comme l’un des meilleurs ouvrages dans ce domaine.
L’épreuve de la naturalisation
Tahar ibn Achour n’était pas à l’abri des attaques du colonialisme français, de personnes malveillantes et de détracteurs contestant sa méthode de réforme. Il fut exposé à une épreuve difficile, connue sous le nom de « l’épreuve de la naturalisation », qui dura environ trente ans. Le colonisateur français adopta la loi de naturalisation en 1910 (1328 H.). Cette loi permettait aux Tunisiens qui le souhaitaient d’adopter la nationalité française. Les Tunisiens s’opposèrent à cette loi et interdirent à ceux qui avaient pris la nationalité française d’être enterrés dans les cimetières musulmans. Cela embarrassa les autorités françaises qui recoururent à une ruse afin de faire prononcer une fatwâ qui garantirait aux naturalisés la possibilité de se repentir, à travers une question d’ordre général qui ne concernerait pas uniquement les Tunisiens et qui serait soumise au Conseil juridique.
Tahar ibn Achour occupait à cette époque (1933/1352 H.) la présidence du Conseil juridique des savants malékites. Le Conseil juridique donna une fatwâ incombant à un naturalisé qui se présente devant un qâdî de prononcer la shahâda et de renoncer à la nationalité française. Cependant, le colonisateur cacha cette fatwâ et une campagne de diffamation contre l’éminent cheikh débuta. Cette odieuse campagne se répéta à plusieurs reprises.
La vérité d’Allâh et le mensonge de Bourguiba
Parmi les positions les plus connues de Tahar ibn Achour, il y eut son refus catégorique de prononcer une fatwâ permettant de manger durant le jeûne du mois de Ramadan. En 1961 (1381 H.), Habib Bourguiba, Président de la Tunisie, invita les ouvriers à ne pas jeûner le mois de Ramadan afin d’augmenter la production du pays. Il demanda au cheikh Tahar ibn Achour d’émettre à la radio une fatwâ le permettant. Le cheikh refusa catégoriquement et expliqua clairement à la radio ce qui était prescrit par Allâh et lut le verset concernant cette prescription. Il termina sa récitation par « Allâh dit vrai et Bourguiba ment ». Cette offense faite aux Tunisiens musulmans s’apaisa grâce aux propos de Tahar ibn Achour.
Sa mort
Mohammed Tahar ibn Achour mourut le 12 août 1973 (13 Rajab 1393 H.) après une longue vie dédiée à la science, à la réforme et au renouveau aussi bien en Tunisie que dans le monde musulman.
(1) Les derniers musulmans d’Espagne furent expulsés en 1609 par le roi Philippe III.
Source : Turess.com
Traduction : Souad Khaldi
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