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ISM France - Archives 2001-2021

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Palestine -

Vous vous souvenez de la Palestine ?

Par

Ahmad Barqawi est un chroniqueur et écrivain indépendant. On peut lire d'autres de ses articles, en anglais, sur opednews.com

Peut-être nous sommes-nous juste lassés de la cause palestinienne. Peut-être que la Palestine a perdu de son lustre "révolutionnaire" après la saison infernale que fut le "Printemps arabe", à la faveur des questions "plus nobles" et plus urgentes dans le Monde arabe, comme chasser les Houthis de la capitale yéménite ou libérer la Syrie de l'occupation "alaouite", selon les médias du CCG (1), veux-je dire. Peut-être est-ce dû au fait qu'on ne peut pas manipuler la question palestinienne pour la faire se retrouver sur une nouvelle ligne de front du conflit sunnite c/shiite, ou peut-être que nous sommes tellement happés par la consommation et le matraquage médiatique que nous avons constamment besoin d'un slogan scintillant pour identifier chaque petit événement qui se produit dans la région, sinon on l'oublie ou on le jette tel une broutille indigne de notre attention versatile.

Vous vous souvenez de la Palestine ?

Peut-être est-ce dû au fait que nous avons si peu d'empathie envers tout ce qui n'a plus de visage, de nom ou au moins de slogan alors que nous sommes englués dans un débat futile sur la dénomination ou non de "troisième Intifada" pour décrire ce qui se passe actuellement en Palestine (et si vous regardez les médias occidentaux ou ceux financés par le CCG, ce n'est guère qu'une augmentation de la "tension" en Cisjordanie ).

L'occupation brutale, les confiscations de terre, les carnages à Gaza, les bombes au phosphore, les blocus, les générations de réfugiés, les virées meurtrières des colons... manifestement nous sommes d'accord avec tout cela ; rien de ce qui se passe en Palestine ne choque notre conscience endormie ni les sensibilités humaines qui ne semblent se réveiller avec une urgence fervente qu'à la minute où le terrorisme frappe une capitale occidentale, à des moments de "coup en retour", de terrorisme et de contre-terrorisme ; tout est ramené à la trivialité et à l'insignifiance. Et personne n'ose même parler de l'occupation israélienne de la Palestine, cette autre forme de terrorisme vieille de plusieurs décennies qui parvient à se draper en simple "différend territorial" entre les Israéliens et l'Autorité palestinienne décrépite.

En fait, si le Monde arabe a parlé, le message est fort, clair et sans équivoque : la Palestine peut attendre. Et les Palestiniens, qu'ils vivent dans les décombres sordides de ce qui fut leurs maisons à Gaza et qu'ils subissent le régime calorique strict qu'Israël a prescrit, ou ceux qui ont disparu dans le trou noir de la détention interminable et de la torture qu'est le système carcéral israélien, devront tenir le coup dans une existence miséreuse, sous la menace du terrorisme, jusqu'à ce qu'ils obtiennent leurs propres unes dans les grands médias, une couverture de 24h de direct, des hashtags ou des "contrôles d'absence de danger" (2) (comme si ce concept était strictement réservé et monopolisé au bénéfice des victimes blanches européennes).

Personne ne veut que le peuple de Palestine se révolte, proteste ou même perturbe l'occupation israélienne avec le moindre jet de pierre contre son appareil implacable de mort, de torture et de destruction. Tout le monde veut (et attend) des Palestiniens qu'ils se replient désespérément derrière les murs criblés de balles de leurs maisons surpeuplées, à moitié démolies, têtes baissées, et qu'ils se soumettent à la triste réalité de la vie de sous-humains, dépouillés de leurs droits les plus fondamentaux, sous un régime d'apartheid où les arrestations arbitraires et les exécutions sommaires sont l'ordre du jour, à moins bien sûr qu'ils ne soient brûlés vifs avec leurs proches dans l'intimité de leurs propres chambres par des bandes grouillantes de colons sionistes soutenus par l'Etat.

Chaque fois que les Palestiniens privés d'espoir tentent de se soulever contre l'occupation, c'est au grand dam du club du CCG et de ses alliés, de peur que leur démarche éclipse leur croisade impie contre les peuples du Yémen et de Syrie, et qu'elle réussisse encore une fois à exhiber les profondeurs de leur propre hypocrisie et la rhétorique machiste hyperbolique qui passe pour de la politique étrangère lorsqu'il s'agit de l'Iran et de la "menace chiite".

Mais les Palestiniens ne sont pas de ceux qui se replient dans la soumission. Ils se soulèvent à nouveau contre leurs occupants comme ils l'ont fait d'innombrables fois auparavant... mais cette fois armés de couteaux et de tournevis, toutes choses qui en disent long sur notre propre complicité et notre état chronique d'apathie envers les Palestiniens et leur calvaire ; le fait que les Palestiniens aient recours à des ustensiles de cuisine pour se défendre contre la puissance militaire disproportionnée d'Israël, alors qu'à à peine quelques kilomètres toutes sortes d'armes sophistiquées et des bombes qui coûtent plusieurs millions de dollars sont déversées par des "Arabes" sur la population civile arabe au Yémen est à la fois une condamnation profonde et un témoignage flagrant de l'état de fait pourri dans lequel le Monde arabe a sombré.

A l'évidence le Monde arabe est simplement trop occupé par ses propres guerres sectaires vaines et ses bains de sang internes pour s'occuper de "la nuisance" qu'est devenue la Palestine pour certains de ses frères arabes. Le Monde arabe est trop préoccupé par son propre nettoyage auto-infligé des minorités religieuses et ethniques pour ne serait-ce que remarquer le nettoyage ethnique des Palestiniens de leur propre patrie, vieux de plusieurs décennies et toujours en cours (et même à un rythme accéléré), et nous sommes devenus trop épris de la notion de (re)division du Monde arabe sur des principes sectaires pour nous soucier de l'annexion de terres tout azimut et de la bantoustanisation de la Palestine. Je suppose que Mark Sykes et François Picot n'étaient pas assez cyniques (ou dans leur cas, optimistes) lorsqu'ils ont retravaillé la carte de la région, en 1916, en sphères d'influence occidentales rivales, irrémédiablement déconnectés.

Pour les gouvernements arabes, l'occupation israélienne de la Palestine n'a jamais été une priorité, et le lamentable lot de dirigeants arabes et d'hommes politiques au pouvoir depuis les années d'Anwar al-Sadat en Egypte n'ont jamais sérieusement contesté le projet colonial sioniste. Néanmoins, proclamer son attachement à la cause palestinienne fut au moins un pilier dans le discours politique arabe, pour au moins obtenir un semblant de légitimité et apaiser une opinion publique arabe très sensibilisée et toujours attachée à la question centrale qu'était la Palestine à l'époque.

Hélas, de nos jours, la Palestine est totalement oubliée ou délibérément mise à l'écart, en particulier (et plus lamentablement) au niveau public, car elle ne correspond pas aux stricts critères partisans au travers desquels tout semble être vu, disséqué et compris dans la région. Elle ne correspond plus à nos réalités actuelles post-printemps arabe de sous-divisions chroniques et de fanatisme religieux. Nos priorités ont été considérablement remaniées, changées du tout au tout et reconfigurées pour mieux convenir au programme parasite occidental dans notre région, et la Palestine a ainsi été prestement poussée tout en bas de cette liste.

Le mot "occupation" n'est plus associé à Israël. Aujourd'hui, il est seulement (et excessivement) utilisé dans le contexte trompeur de la soi-disant "influence iranienne dans le monde arabe" qui, à toutes fins utiles, n'est qu'une référence directe à la présence séculaire des populations indigènes chiites en Syrie, au Liban, en Iraq et au Yémen.

Chaque petite guerre et mésaventure militaire dans le Monde arabe est une "guerre sainte", surtout si elle est (généreusement) financée par le club du CCG ; sauf pour la Palestine... là c'est un processus de paix, et un processus de paix interminable. Peu importe les massacres quotidiens, les démolitions de maisons et les rafles qui sont devenus des composantes fixes de la vie de chaque Palestinien, ou le fait que Gaza est devenue un champ de massacre géant et un terrain d'essai pour les dernières des armes interdites au niveau international et des munitions chimiques de l'arsenal d'Israël. Quand il s'agit de la Palestine, nous sommes tous partisans des résolutions pacifiques, de la passivité et de la non-violence.

Des milliards de dollars sont dépensés de façon irresponsable sur la vaine "Opération : Assad doit partir !" entreprise en Syrie par le CCG, dont une fraction est largement en mesure d'acheter (littéralement) la libération des terres palestiniennes de l'emprise du projet sioniste de colonialisme de peuplement ; sans oublier, à Dieu ne plaise, le soutien des Palestiniens dans leur lutte contre l'occupation, au lieu de dépenser des fortunes sur des groupes et organisations terroristes coupeurs de gorge. Pourtant, pas un sou pour la Palestine.

L'usurpation sioniste de Jérusalem Al-Qods ne chatouille guère les sentiments "sunnites" parmi les Arabes et les Musulmans, et le saccage maintenant routinier de la Mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l'Islam, ne titille plus les hypersensibilités "sunnites", en encore moins le militantisme, qui ne semble faire rage qu'à la simple mention de l'Iran ou de la secte chiite.

Les invasions répétées des camps de réfugiés en Cisjordanie , les raids nocturnes dans les maisons et le kidnapping des Palestiniens dans leurs lits et pendant leur sommeil, les dégradations des mosquées, la profanation des cimetières, le trafic illégal (si lucratif) des organes des Palestiniens... Apparemment rien de tout cela ne justifie la soi-disant "solidarité sunnite", tandis que des scènes quotidiennes de mort, d'attaques et d'exécutions à bout portant, dans les rues, d'écolières et de mineurs palestiniens n'arrivent pas à ébranler notre grandeur morale "sunnite" retrouvée et nos obligations.

Seul le président syrien Bachar al-Assad (et toute sa secte religieuse) mérite notre haine aveugle et notre antagonisme, avec les Houthis au Yémen, et bien avant eux feu le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, alors que Benjamin Netanyahu d'Israël est considéré comme "le moindre de beaucoup de maux de la région", si ce n'est un allié carrément fiable. Pour l'instant, la conversion est terminée et au grand jour : l'entité sioniste israélienne n'est pas l'ennemie du Monde arabe. C'est l'Iran, ou la menace shiite, ou une combinaison bizarre des deux... avec le président russe Vladimir Poutine comme dernier ajout arbitraire au "croissant shiite" alambiqué contre qui nous, en tant qu'Arabes et Musulmans, pouvons (ou sommes encouragés à) lâcher notre hostilité militante la plus profonde, notre haine sans mélange et notre ferveur religieuse avec un abandon jihadiste du contenu de nos cœurs, même si cela veut dire de faire sauter un avion de ligne civil transportant des touristes pour le seul motif que ce sont des Russes, ou de cibler un quartier pauvre dont les habitants se trouvent être de la "mauvaise" secte religieuse.

Et maintenant que Arabsat sous contrôle du CCG, le principal opérateur de satellites du monde arabe, a suspendu les seules chaines d'information ayant une couverture à peu près décente de la question palestinienne de ses émissions, à savoir les chaînes de télévision Al-Mayadeen et Al-Manar, vous êtes obligés de creuser profondément dans le bourbier misérable des sites d'information et des médias arabes, et de patauger prudemment dans une toile d'araignée de laïus partisan anti-Iran/anti-shiite et de journalisme de divertissement de caniveau pour trouver des informations même reliées de loin à l'occupation israélienne de la Palestine, et une fois que vous les avez trouvées, ce ne sont que des versions édulcorées des horreurs dévastatrices infligées aux Palestiniens jour après jour par leurs geôliers israéliens, rapportées avec un parti-pris à peine voilé au bénéfice du récit israélien sous le prétexte commode de "l'objectivité journalistique" au moment où la couverture médiatique financée par le Golfe des événements en Syrie, en Irak et au Yémen n'est rien d'autre que partisane, fortement biaisée et chargée de mensonges et de fabrications pour mieux répondre aux programmes politiques de ces pays. Si ce n'est pas de la normalisation avec Israël, je ne sais pas ce que c'est.

Qui a dit qu'il faut des ambassades et des ambassadeurs pour avoir des relations normalisées ? Le monde arabe en ce moment est au plus fort de sa normalisation avec Israël, qu'elle soit politique, culturelle, athlétique et, oui, même militaire. Le régime sioniste est pleinement reconnu dans le monde arabe tandis que le travail est en marche pour délégitimer tout régime (Syrie, Iran) et organisation (Hezbollah) qui s'oppose à Israël.

Après s'être rués avec zèle partout en Libye, en Syrie, en Iraq et au Yémen, laissant toujours une terre brûlée d'Etats en faillite et de sociétés au bord de la fracture partisane dans son sillage dévastateur, l'impulsion nouvelle (quoique malhonnête et ouvertement sectaire) du club du CCG pour une soi-disant démocratie et les droits de l'homme (sunnites) s'arrête instantanément juste à la porte de l'occupation israélienne (illégalement usurpée) tandis qu'une poignée de pays arabes se voit promptement remettre le traitement complet "Opération Changement de Régime" dans toute sa splendeur gore, cadeau du club CCG et de ses parrains occidentaux. Pour Israël, c'est décidément "régime inchangé"... soutenu, et avec qui on est résolument allié.

Evidemment, la Palestine peut attendre... jusqu'à ce que le Monde arabe en ait fini avec ses guerres sans fin, ses luttes intestines et la purification des minorités et des "infidèles". La Palestine, avec tous ses martyrs, sa population déplacée (dans et hors les salles de torture israéliennes), sa population mal nourrie à Gaza, ses oliviers incendiés et ses nourrissons brûlés vifs, ses cités et ses villes, celles qui ont été rasées et celles qui sont au bord de l'extinction grâce aux bulldozers israéliens, son paysage historique qui s'efface et son patrimoine historique qui disparaît, peuvent attendre que le Monde arabe règle une division religieuse vieille de 1400 ans.

Les Palestiniens sont seuls, comme ils l'ont toujours été. Leur révolution actuelle (avec des couteaux de cuisine) a jusqu'ici été désavouée et déformée dans des médias qui semblent ne vénérer et ne célébrer que les mouvements sectaires rétrogrades coupeurs de têtes financés par le CCG, achetés et payés pour des missions-suicide pour démanteler davantage le Monde arabe en mini-Etats querelleurs au seul bénéfice de l'Occident impérialiste et, bien sûr, d'Israël.

Vous n'entendrez aucune de ces fatwas enflammées, aucun de ces sermons religieux et aucun "Appel au Jihad armé" quand il s'agit de la Palestine. Evidemment ces Fatwas, qui ne sont rien de plus qu'un stratagème insidieux de recrutement et un appel ouvert aux aspirants terroristes à se joindre à la lutte contre tout gouvernement "infidèle" que le club du CCG juge "menaçant", sont uniquement réservées à contrer l'imaginaire "menace shiite"... et maintenant la Russie aussi.

Vous ne verrez pas des hordes de combattants volontaires à la gâchette facile, vêtus de noir, affluant en masse des quatre coins de la planète vers la Palestine pour combattre aux côtés d'une population assiégée contre une puissance occupante.

Si nous pouvions voir des convois de camions Toyota tout neufs s'étirant à perte de vue, se frayant un chemin à travers les checkpoints israéliens, libérant les terres palestiniennes des colons (infidèles ?) dont le sport favori est de brûler vif des Palestiniens, jeunes et vieux ! Non, en Palestine, seulement des convois sans fin de martyrs au torse nu, et de prisonniers enchaînés, et de détenus mineurs arborant des sourires de défis.

Laissés à leurs propres engins primitifs, les Palestiniens ne seront pas arrosés de centaines de millions de pétrodollars, d'armes, de munitions, d'aide militaire galopante et de soutien diplomatique débridé du genre de celui qui a été jeté dans l'entreprise de changement de régime gérée par Al-Qaeda en Syrie. Au contraire, ils sont contraints de fouiller dans leurs propres cuisines, maisons et rues pour un vieux couteau rouillé, un tournevis ou une pierre pour se défendre au risque probable - non, certain - d'être sommairement exécutés ou lynchés aux sons de chants hystériques de "Mort aux Arabes", un destin affreux qui n'est pas très différent de celui qui attend la population palestinienne toute entière vivant quotidiennement sous occupation israélienne, où pour les FOI (forces d'occupations israéliennes, colons inclus), ce n'est même pas la politique du "tirer d'abord et poser des questions ensuite". C'est "vide le chargeur de ton fusil dans la poitrine des civils palestiniens d'abord, maudis, insulte, piétine et donne des coups de pied à leurs corps sans vie et sanglants ensuite".

Dans un sens, les Palestiniens retournent droit dans les cœurs de leurs propres occupants (à supposer bien sûr que l'entité coloniale illégale qu'est Israël ait un cœur) les innombrables couteaux avec lesquels ils ont été poignardés dans le dos, de face et éviscérés, à maintes reprises, par la soi-disant communauté internationale, les gouvernements occidentaux et (surtout) les gouvernements arabes au cours de plus de 67 ans.

C'est vrai que pour le Monde arabe, la Palestine peut toujours attendre, mais la Palestine n'attend plus que les Arabes lui tendent une main secourable.


1) CCG : Le Conseil de coopération du Golfe persique est composé de six États : l'Arabie saoudite, Oman, le Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar.
2) Contrôle d'absence de danger : système de notification lancé par Facebook en novembre 2015, suite aux fusillades à Paris, qui permet aux utilisateurs de rassurer leurs proches, leur dire qu'ils sont en sécurité en cas de catastrophe et qui les aide à entrer en contact avec eux. (source)

Source : Dissident Voice

Traduction : MR pour ISM

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