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Liban -

Agression Sioniste au Liban : Bulletin d'Information n° 28

Par

> celwan@wanadoo.fr

Situation des victimes le 12 Août 2006 à 11h00: 1 158 civils libanais tués.
Le Conseil de sécurité, unanime, jette les bases d’une solution globale. Beyrouth et Tel-Aviv donneront incessamment leur aval à la résolution onusienne.
L’aviation pourchasse les rescapés de Marjeyoun : 8 tués, 40 blessés.
La résistance nationale libanaise détruit une vedette de guerre israélienne.

Agression Sioniste au Liban : Bulletin d'Information n° 28

Arrêt immédiat des combats, retrait israélien progressif, 15 000 Casques bleus pour épauler l’armée
Le Conseil de sécurité, unanime, jette les bases d’une solution globale Beyrouth et Tel-Aviv donneront incessamment leur aval à la résolution onusienne ;


Après un mois de violence et de destructions, le Conseil de sécurité de l’ONU a enfin adopté hier soir, à l’unanimité, une résolution appelant à la "cessation des hostilités" au Liban.

La résolution, qui prend le numéro 1701, prévoit que le Liban et la Finul déploieront leurs forces ensemble au Liban-Sud, tandis qu’Israël retirera parallèlement ses forces de cette région.

Elle prône en outre un dispositif de sécurité qui doit empêcher la reprise des hostilités, notamment l’établissement, entre la ligne bleue et le Litani, d’une zone d’exclusion de tous personnels armés, biens et armes autres que ceux du gouvernement libanais et de la Finul.

Il exclut également toute force étrangère sans consentement du gouvernement, et appelle à l’application des dispositions de la 1559 et de la 1680 relatives au désarmement de tous les groupes armés.

La résolution prévoit aussi de porter les effectifs de la Finul – actuellement de quelque 2 000 hommes – à un maximum de 15 000 hommes et élargit son mandat.

La Finul est autorisée "à décider de toute action nécessaire en matière de déploiement de ses forces, afin d’assurer que sa zone d’opérations ne soit pas utilisée pour des actes hostiles de quelque sorte que ce soit".

La résolution ne mentionne pas le chapitre VII de la Charte de l’ONU, qui permet l’utilisation de la force en cas de menace contre la paix et la sécurité internationale, option qui rencontrait l’hostilité du Liban. Elle souligne toutefois, dans un paragraphe préliminaire, que la situation au Liban constitue bien une telle menace.

La résolution appelle également à la libération inconditionnelle des deux soldats israéliens dont la capture avait déclenché le conflit le 12 juillet.

Concernant le secteur des fermes de Chebaa, la 1701 demande à Kofi Annan de faire dans les 30 jours des propositions pour la délimitation précise des frontières.

"Il est absolument vital que les combats cessent maintenant », a souligné M. Annan au début de la séance, regrettant que l’incapacité du Conseil à adopter plus tôt une résolution ait ébranlé la confiance du monde envers l’autorité et l’intégrité de cette instance.

De son côté, la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice, qui a pris part à la séance de vote, a estimé que la 1701 "ouvre la voie à une paix durable". "Avec l’adoption de cette résolution, la communauté internationale aide à ouvrir une voie durable pour la paix entre le Liban et Israël, afin de mettre un terme aux souffrances et violences de ce dernier mois", a dit Mme Rice.

La secrétaire d’État américaine US a par ailleurs appelé l’Iran et la Syrie à respecter la souveraineté du Liban, exprimant, comme la majorité des intervenants, sa volonté de voir le gouvernement libanais rétablir sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire.

La communauté internationale, en décidant l’arrêt de la guerre, "prend aujourd’hui ses responsabilités", a déclaré pour sa part le chef de la diplomatie française, Philippe Douste-Blazy.

"L’essentiel, dans un premier temps, est d’obtenir une cessation des hostilités, mais aussi l’enclenchement immédiat d’un processus qui verra le déploiement de l’armée libanaise au Sud, avec l’aide d’une Finul renforcée", a fait valoir le ministre. Il a souligné que "cela se fera de façon concomitante avec le retrait graduel, progressif de l’armée israélienne au sud de la ligne bleue".

Les représentants des Quinze, ainsi que le ministre Tarek Mitri et l’ambassadeur d’Israël ont également pris la parole au cours de la séance.

Le gouvernement doit se réunir aujourd’hui pour se prononcer sur la résolution, tandis que le cabinet israélien, qui a finalement donné son accord de principe après moult tergiversations, doit se réunir demain dimanche pour avaliser la résolution.

Alors que les combats se poursuivaient, Israël a commis un nouveau massacre, puisque les drones israéliens ont frappé un convoi qui évacuait Marjeyoun, faisant huit morts et quarante blessés.



L’Onu donne entière satisfaction à l’agresseur israélien (Le Monde 12 Août 2006)

Israël a obtenu satisfaction sur presque tout à l’ONU (Peres)

numéro deux du gouvernement israélien, Shimon Peres, a affirmé samedi que son pays avait obtenu satisfaction sur presque toute la ligne après le vote d’une résolution des Nations unies sur un cessez-le-feu au Liban.

"Ce que nous pouvions obtenir aux Nations unies, nous l’avons obtenu", a affirmé M. Peres dans un entretien à la radio publique israélienne.

"Nous avons obtenu satisfaction sur la quasi-totalité de nos exigences. C’est sans précédent", a ajouté M. Peres.

"La résolution justifie l’attitude qu’Israël a adopté depuis le début en affirmant que c’est le Hezbollah qui a attaqué en premier.

Elle exige la libération des deux soldats enlevés, elle créé une zone démilitarisée avec 15.000 soldats libanais et jusqu’à 15.000 soldats de la Finul et d’autres soldats venant d’ailleurs", a expliqué M. Peres.

"Des efforts considérables ont été déployés pour tenir compte des positions d’Israël et nous avons obtenu satisfaction sur presque tout. Il est très difficile de se souvenir d’un texte aussi favorable" à Israël, a-t-il poursuivi.

"Ce sont des succès impressionnants. Le Hezbollah a cédé et s’est retranché derrière le gouvernement libanais. Il a fait cela car il s’est affaibli. Ce n’est pas à mettre au crédit d’une résolution des Nations unies mais au crédit de l’armée israélienne", a encore dit le numéro deux du gouvernement.

"Il y a eu une opération militaire (israélienne : ndlr) qui a entraîné des pertes considérables dans les rangs du Hezbollah. Il y a eu un développement politique qui a utilisé un langage révolutionnaire. Entre hier après-midi et hier soir il y a eu un changement grandiose du texte présenté à l’Onu", s’est enthousiasmé M. Peres.

Une résolution a été votée dans la nuit de vendredi à samedi à l’unanimité des 15 membres du Conseil de sécurité, appelant le Hezbollah à cesser immédiatement toutes ses attaques et Israël à cesser immédiatement toutes ses opérations militaires offensives.

Le texte, négocié pendant deux semaines par la France et les Etats-Unis, prévoit que le Liban et une Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) renforcée déploient leurs forces ensemble à travers le sud du Liban, tandis qu’Israël retire parallèlement les siennes du Liban sud.

Les véhicules, escortés par une force de l’ONU, pris pour cible par un drone israélien



Raid contre le convoi de civils et militaires évacués de Marjeyoun : 8 tués, 40 blessés (L'orient le Jour 12 Août 2006)

Au moins huit personnes ont été tuées, dont des militaires, et 40 blessées hier soir, dans des raids aériens israéliens qui ont visé le convoi de voitures, escorté par l’ONU, qui avait été évacué de Marjeyoun et qui a atteint hier soir la Békaa-Ouest.

Des drones ont tiré au moins cinq missiles au niveau de Kefraya sur ce convoi constitué de quelque 3 000 civils et de 350 membres de la force mixte qui avait évacué la caserne de Marjeyoun, désormais occupée par l’armée israélienne.

Ce convoi de centaines de véhicules de civils et de militaires libanais, escorté par des Casques bleus, était arrivé hier en fin d’après-midi à Hasbaya.

Il a fallu plus de deux heures de temps aux véhicules pour parcourir les quelque 13 km séparant Marjeyoun, chef-lieu de caza, du village de Kfeir (caza de Hasbaya).

Le commandant de la force mixte, formée de l’armée et de gendarmes, le général Adnan Daoud, à la tête du convoi, a déclaré que les soldats israéliens se trouvaient toujours dans la caserne de Marjeyoun qu’ils occupent depuis jeudi et que les militaires ont décidé d’évacuer.

"Les troupes israéliennes nous ont bien traités au début. Ensuite, ils ont décidé de nous considérer comme des prisonniers de guerre", a-t-il indiqué, remerciant le ministre de l’Intérieur, Ahmad Fatfat, qui a effectué des pourparlers pour la réussite de l’évacuation et qui a tenu à permettre aux citoyens désireux de fuir la zone de suivre le convoi.

Il a ajouté que les militaires de la force mixte avaient remis leurs armes aux Casques bleus.

Quelque 500 voitures de civils avaient rejoint les 350 soldats et gendarmes qui étaient stationnés dans cette caserne. Venue de Marjeyoun et des villages environnants, la population a ainsi profité de l’évacuation des militaires pour fuir la zone des combats. Le personnel de l’hôpital public de Marjeyoun et les patients de l’établissement ont également été évacués.

La Finul a dépêché deux blindés pour encadrer le convoi, à la demande du gouvernement, a-t-elle indiqué, précisant que le départ du convoi a été retardé pendant des heures en raison de l’état des routes, coupées ou endommagées par les bombardements israéliens.
Le porte-parole de la Finul, Milos Strugar, a de son côté indiqué en réponse à une question qu’il "ignorait les raisons pour lesquelles les soldats israéliens ont choisi de rester dans cette caserne".

Dans un entretien avec la LBC, le ministre de l’Intérieur a noté que plusieurs parties, notamment le président français, Jacques Chirac, ont œuvré pour une évacuation sans heurts de la force mixte et des civils du caza de Marjeyoun.

M. Fatfat a souligné dans ce cadre : "Nous aurions préféré que les membres de la force mixte et les civils restent sur place, mais cela s’est avéré impossible face à la décision militaire israélienne, qui a voulu les utiliser comme boucliers humains."

Répondant à certaines critiques, le ministre de l’Intérieur a souligné : "Cela aurait été un suicide collectif de donner l’ordre à la force mixte de se battre."

Marjeyoun était jusqu’en mai 2000 le siège politique, administratif et militaire de l’ex-armée du Liban-Sud (ALS), alliée des Israéliens.

Les habitants n’avaient pas fui lors du déclenchement des hostilités le 12 juillet, Marjeyoun étant épargné par les bombardements. Le front s’est rapproché d’eux quand des colonnes israéliennes sont montées jeudi à l’assaut de Khiam.

Les soldats et les gendarmes qui ont quitté Marjeyoun font partie d’une force mixte créée pour maintenir l’ordre dans la région après le retrait de 2000. Cette force comptait en tout, jusqu’en juillet dernier, un millier d’hommes.



Poursuite des bombardements des villages du caza de Tyr

Raid matinal sur un pont au Akkar : 11 tués, 9 blessés (L'orient le Jour 12 Août 2006)

Un mois jour pour jour après le début de l’offensive israélienne, les civils continuent d’être les principales victimes de ce conflit. C’est le nord du pays qui a payé hier à l’aube un lourd tribut : onze personnes ont été tuées, neuf autres blessées par un raid israélien sur le pont de Hissa, dans le Akkar. Dans le même temps, les chasseurs-bombardiers continuaient de pilonner la banlieue sud ; douze raids en une heure.

Dans le Sud, les violents affrontements entre le Hezbollah et l’armée israélienne se sont poursuivis hier, alors que le caza de Tyr demeurait toujours soumis au couvre-feu décrété par Israël lundi soir et était la cible de bombardements intensifs.

Onze civils ont ainsi été tués et neuf blessés dans les bombardements israéliens qui ont repris avec intensité aux premières lueurs de l’aube hier, dans le Liban-Nord.

L’aviation israélienne a bombardé le pont de Hissa, dans le Akkar. Des badauds, venus constater l’ampleur des dégâts, se sont rapidement attroupés sur le pont visé par le raid. Peu de temps après, les appareils sont revenus à la charge, frappant de plein fouet les civils présents sur les lieux. Les victimes, onze tués et neuf blessés, ont été évacuées vers trois hôpitaux du Akkar.

Un troisième raid a ensuite été mené près de la localité voisine de Habchit. Parallèlement, l’aviation a mené deux raids visant une route menant au poste-frontière libano-syrien de Arida.

Dans le même temps, le quartier de Maroun el-Misk, à Chiyah, était la cible de douze raids en une heure, hier à l’aude. Les avions ont ensuite mené une autre série de raids en plein jour sur la banlieue sud, détruisant complètement quatre immeubles de plusieurs étages.

Dans la Békaa, les appareils israéliens ont aussi bombardé la route menant au poste-frontière de Masnaa, de même que celle de Qaa, qui relie le Liban à Homs, et celle de Rachaya, reliant le sud de la Békaa à la route Beyrouth-Damas. Des avions israéliens ont de plus bombardé une station d’essence qui a pris feu sur une colline suplombant Baalbeck.

Dans le sud du pays, le caza de Tyr a été la cible de raids israéliens hier en soirée, notamment dans le village de Srebbine, où un missile sol-air a détruit une maison, tuant son occupant. L’est de Tyr a été pilonné simultanément par la marine et l’aviation ; au total, 10 raids et quelque 70 obus ont visé cette localité. Les appareils israéliens ont également mené des dizaines de raids sur des villages aux alentours de Nabatiyé, faisant dix blessés.

Dans la soirée, le Hezbollah a assuré avoir touché et coulé une vedette israélienne rapide au large de Tyr. Une porte-parole de l’armée israélienne a néanmoins dementi cette information, affirmant à l’AFP ne "pas être au courant qu’un bateau ait été frappé".

Dans un communiqué publié par al-Manar, le Hezb a affirmé avoir touché la vedette de guerre Super Dvora à 14h05, au large de Mansouri, au sud de Tyr. "Les hommes de la Résistance islamique (...) ont déclenché un incendie et l’ont coulée", précise le texte, qui souligne que les 12 hommes d’équipage ont été "tués, blessés ou noyés".

Aucune confirmation indépendante n’a néanmoins pu être obtenue après cette revendication, même si la chaîne LBCI a diffusé les images d’une embarcation en feu, affirmant qu’il s’agissait de la vedette israélienne touchée au large de Tyr.

Par ailleurs, tard dans la soirée, l’aviation israélienne a bombardé deux transformateurs électriques dans le Sud, plongeant Tyr dans l’obscurité, a-t-on appris de sources proches des services de sécurité.

Quant à la région frontalière, elle continuait d’être hier le théâtre d’âpres combats, spécialement entre les villages de Aïnata et Qounine. Les troupes israéliennes continuaient hier d’étendre leur incursion terrestre.

Des fantassins israéliens, appuyés par des chars, ont ainsi réussi à progresser à partir du village de Maroun el-Ras. Ils ont pu traverser le village en ruines de Aïnata et sont parvenus aux entrées du hameau de Qounine, selon une source policière.

Les combattants du Hezbollah, retranchés à Qounine, à sept kilomètres de la frontière, ont utilisé des roquettes antichars pour tenter de stopper l’avancée de la colonne israélienne. Des combats se déroulaient parallèlement entre l’armée israélienne et le Hezbollah à Aïta el-Chaab, où le Hezb affirmait avoir tué ou blessé une quinzaine de soldats israéliens à coups de roquettes et détruit un char Merkava dans ce secteur.

Par ailleurs, des roquettes ont été tirées par le Hezbolllah sur les villes israéliennes de Kyriat Chmona, Safed, Shlomi, Nahariya et Acre. Deux roquettes ont également visé Haïfa, faisant deux blessés.
Tard dans la nuit, la région de Masnaa a été la cible d’un nouveau raid pendant que l’aviation israélienne survolait Baalbeck.


Huit journalistes violemment agressés à la frontière libano-syrienne

Huit journalistes ont été violemment agressés alors qu’ils étaient en mission de reportage dans la localité de Hayssa, à la frontière libano-syrienne.

Dans ce qui est apparu comme un véritable guet-apens organisé, le groupe de journalistes relevant de divers médias ( Manar, LBC, Liban libre, as-Safir, NBN, al-Jazira, Reuters, ANI, Radio Nour et Radio Tawhid) a été surpris par une bande de jeunes inconnus portant des bâtons et des pierres.

Nos collègues se sont dépêchés de se présenter, croyant à un quelconque malentendu, ce qui n’a pas pour autant empêché les assaillants de les attaquer, blessant plusieurs d’entre eux, dont un gravement.
Les agresseurs s’en sont également pris à leurs voitures et équipements qu’ils ont sérieusement endommagés.
Les journalistes ont essayé de fuir pour se protéger, mais en vain.

Personne n’est intervenu pour les aider, alors que les agresseurs s’acharnaient sur eux.
Cet incident a suscité la colère et l’indignation dans les milieux médiatiques. Le président de l’ordre des rédacteurs, Melhem Karam, a exhorté les forces de l’ordre à faire la lumière sur cet incident.



Washington envisage la livraison de roquettes à fragmentation à Israël

Le gouvernement américain réfléchit à la livraison à Israël de roquettes à fragmentation M-26 que l’État hébreu veut utiliser contre des sites de missiles du Hezbollah, selon l’édition d’hier du New York Times.

Un haut responsable américain a indiqué au journal, sous le couvert de l’anonymat, que la livraison serait approuvée prochainement. Mais d’autres responsables ont déclaré que le département d’État retardait son accord, en raison de craintes que ces munitions ne provoquent des victimes civiles et que leur livraison ne complique les efforts diplomatiques visant à mettre un terme au conflit.

Selon le haut responsable, il y a des discussions sur l’éventualité d’un blocage de la vente parce que des civils ont été tués avec ces mêmes armes durant l’invasion du Liban par Israël en 1982. Cette source a toutefois déclaré que les roquettes seraient probablement livrées et qu’Israël serait appelé à « être prudent » dans leur utilisation.

Les M-26 sont des roquettes antipersonnel de courte portée. Elles contiennent des centaines de sous-munitions semblables à des grenades qui se dispersent et explosent sur une vaste superficie.

La vente de roquettes M-26 à Israël a été approuvée il y a quelque temps, mais elles n’avaient pas encore été livrées lorsque le conflit actuel a débuté, ajoute le quotidien américain.



La résistance nationale libanaise détruit une vedette de guerre israélienne (Agence de Presse Arabe Syrienne SANA 11 Août 2006)

La résistance nationale libanaise a détruit aujourd'hui une vedette de guerre israélienne du type Super Divora au sud de la ville de Tyr (sud-Liban), indique aujourd'hui un communiqué de la résistance, rapporté par la télévision libanaise al-Manar, affirmant que les éléments de son équipage sont tombés morts ou blessés.

Le communiqué de la résistance indique que les résistants ont ciblé la vedette et l'ont atteint de plein fouet et que le feu s'y est déclaré.
Le communiqué affirme que des pièces de la marine de guerre israélienne s'étaient dépêchées pour évacuer les 12 éléments de la vedette.

La résistance nationale libanaise a lancé aujourd'hui ses missiles sur une base de l'armée de l'air israélienne au Mont Mirone, nord de la Palestine occupée, rapporte aujourd'hui la télévision d'al-Manar qui fait état également du pilonnage par les résistants, cet après-midi, d'une série de colonie israélienne.

Toujours d'après al-Manar, les résistants ont tendu une embuscade à 16h.45 à une force sioniste tentant une avancée au sud de Beit Yahoun et se sont accrochés avec ses éléments l'infligeant de pertes sûres.

Les résistants ont affronté ensuite une unité qui était intervenue pour évacuer les blessés, et détruit deux Merkava, tuant ou blessant son équipage.

Situation des victimes le 12 Août 2006 à 11h00: 1 158 civils libanais tués




Soutien aux Palestiniens du Liban

Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani (AFCGK) lancent une souscription exceptionnelle pour l'aide aux Palestiniens du Liban.

Dans la situation actuelle, le moindre soutien est le bienvenu. Nous organisons donc une collecte de fonds exceptionnelle. Si vous désirez nous aider rien de plus simple adressez un chèque à :
Association Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani , 1 avenue Saint-Thomas 44100 Nantes.

Vous pouvez vous reporter à notre site actualisé sur http://fcgk44.free.fr

Merci d'avance pour votre soutien
Erwan KERIVEL pour l'AFCGK

contact : celwan@wanadoo.fr



Source : Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani

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