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ISM France - Archives 2001-2021

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Gaza -

Appel urgent à tous les mouvements sociaux : Ouvrez les frontières de Gaza !

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Israël et l'Égypte ont fixé la date du 5 février à tous les ressortissants étrangers comme étant le dernier jour pour quitter Gaza par la frontière sud de Rafah. L'Égypte a déclaré qu'elle allait fermer la frontière de Rafah indéfiniment.
Malgré une déclaration du ministère égyptien de la Santé disant que les cas humanitaires seraient autorisés à entrer, de nombreux malades ont déjà été refoulés, avant la fermeture de la frontière.

Appel urgent à tous les mouvements sociaux : Ouvrez les frontières de Gaza !


Nous réaffirmons l’appel d’organisations de la communauté palestinienne et de plus de 130 organisations du réseau palestinien des ONG pour une ouverture immédiate de tous les postes frontières contrôlés actuellement par Israël et l'Égypte.

Gaza est en proie à une crise humanitaire créée par l’homme. Des milliers de tonnes de nourriture, de soins médicaux et d'abris d'urgence, y compris des couvertures et des matelas donnés par des pays dont les États-Unis et des organisations d'aide, se voient refuser l'entrée aux passages aussi bien par les gouvernements israélien et égyptien.

L'Organisation des Nations Unies a déclaré que 900.000 habitants de Gaza sont désormais dépendants de l'aide alimentaire après l’attaque d'Israël de 22 jours contre le petit territoire côtier. Seuls 100 camions d'aide par jour sont autorisés à entrer dans la bande de Gaza – soit 30 de moins que l’année dernière, et nettement moins qu’avant l’opération israélienne "Plomb durci" : une attaque qui a tué plus de 1300 Palestiniens, dont la grande majorité d'entre eux, des civils, ont été massacrés dans leurs rues et leurs maisons. Avec plus de 5000 blessés et 100.000 sans-abri, l'accès à l'aide est crucial en ce moment.

Cela représente une minime partie des 500 à 600 camions jugés nécessaires pour nourrir la population de Gaza, selon l'Organisation des Nations Unies. Selon l'UNRWA, les camions de nourriture fournissent assez de nourriture pour seulement 30.000 personnes par jour.

Des centaines de malades, de blessés de cette guerre et des précédentes invasions israéliennes, ont l’interdiction de quitter Gaza pour un traitement médical indispensable. Plus de 268 personnes sont mortes alors qu’elles auraient pu être soignées après s'être vues refuser l'accès à tout traitement depuis le début du siège il y a deux ans.

Israël et l'Égypte ont fixé la date du 5 février à tous les ressortissants étrangers comme étant le dernier jour pour quitter Gaza par la frontière sud de Rafah. L'Égypte a déclaré qu'elle allait fermer la frontière de Rafah indéfiniment.
Malgré une déclaration du ministère égyptien de la Santé disant que les cas humanitaires seraient autorisés à entrer, de nombreux malades ont déjà été refoulés, avant la fermeture de la frontière. Des centaines de malades et certains blessés de "Plomb Durci", attendent toujours la permission de quitter Gaza par Rafah pour un traitement médical.

La communauté de Gaza craint qu’Israël ne renforce son étranglement économique, politique, culturel et militarisé sur la bande de Gaza dans les semaines à venir.

Après les élections israéliennes, les Gazaouis craignent que le gouvernement israélien effectue des exécutions extrajudiciaires et poursuive ses frappes meurtrières contre des personnalités du gouvernement palestinien, vise des infrastructures sociales et économiques et massacre de façon aveugle les civils. Des actions qui ont déjà montré non seulement qu’elles tuaient mais qu’elles paralysaient avec succès le développement palestinien, y compris la reconstruction des maisons détruites par les bombardements et les bulldozers israéliens pendant et avant l'opération 'Plomb Durci".

Des milliers de personnes déplacées doivent faire face à un avenir incertain alors qu’elles habitent dans des tentes de toile fragile qui rappellent la dépossession massive par la purification ethnique de 1948, lorsque l'État d'Israël a été créé sur les terres palestiniennes.

Une saisie de terre de fait et une recolonisation de la bande de Gaza sont en cours, avec la démolition de centaines de maisons et la destruction des exploitations agricoles dans la "zone tampon" définie par Israël de Rafah, et dans les secteurs à l'Est (Shijaye) et au Nord (Beit Hanoun). Les assassinats, les bombardements et les tirs sur les agriculteurs et les habitants dans les zones frontalières continuent.

La "zone tampon" a été élargie sur un kilomètre dans les territoires palestiniens. Les forces d'occupation israéliennes ont tiré sur les habitants qui tentaient de récupérer leurs effets personnels dans les décombres de leurs maisons bombardées et rasées le long de la frontière de Beit Hanoun.

L'armée continue également à tirer sur les fermiers qui travaillent dans leurs champs dans des villages tels qu'al Faraheen, près de Khan Younis.

Le Ministère palestinien de l'Agriculture dit que les forces d'occupation israéliennes ont détruit 60% des terres agricoles de la bande de Gaza au cours de la guerre de cet hiver.

Une action directe internationale efficace et une intensification de la campagne de Boycott, de retrait d’investissement et de sanctions sont nécessaires pour résister à l'intensification de la punition collective, de l'emprisonnement et de la poursuite de la guerre contre la population de Palestine.

La situation s'aggrave : l’étranglement de la population de Gaza se resserre, l'aide humanitaire est délibérément contenue, le traumatisme s'approfondit, les gens sont quotidiennement humiliés et le développement n’est pas seulement bloqué, mais il est train d'être activement inversé.

Nous appelons les mouvements sociaux, en particulier les réseaux sans frontières, et les gens de conscience à prendre pour cible les ambassades, les institutions et sociétés israéliennes et égyptiennes. Particulièrement dans les jours à venir d'intensification de la fermeture de la frontière, nous devons travailler à faire pression sur les deux gouvernements pour qu’ils se conforment au droit international et ouvrent Gaza pour la libre circulation de l'aide, des biens et des personnes.

Mettez fin à la punition collective de la population de Gaza, ouvrez les frontières.

Source : http://palsolidarity.org/

Traduction : MG pour ISM

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