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Gaza -

Gaza: Moins de fraises et de pastèques, conseille le Ministère de l’Agriculture

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Les petites quantités d'engrais disponibles dans la bande de Gaza sont d'un coût totalement prohibitif pour la plupart des agriculteurs, a déclaré Mu'taz Al-Budi un cultivateur de fruits et légumes du nord de Gaza.

"Mes champs donnent ont de moins en moins chaque année», dit-il, en blâmant le siège pour le manque d’approvisionnement et la situation volatile en matière de sécurité qui l'a empêché d’accéder à ses champs pendant la guerre de 2006 et lors de la toute dernière guerre israélienne contre Gaza en début d’année, sans parler des frappes aériennes et des tirs de roquettes en représailles dans l’intervalle.

Al-Budi possède 10 dunums de terres plantées d’oignons, 11 de pommes de terre, et 2,5 de fraises. "J'ai besoin de 5 tonnes de fertilisants et de 70 tonnes de fertilisants organiques, si je veux obtenir un plein rendement", a t-il expliqué.

"Ceux que je peux avoir ne sont pas bons", dit-il. "Il n'y a plus d'engrais chimiques depuis le siège, ceux provenant de la contrebande depuis l'Egypte ne sont pas bons - pas bons pour la terre - et ceux qui viennent d'Israël coûtent 170 shekels (30 Euros) le kilogramme. Avant ils coûtaient 70 shekels (12 Euros). Si je veux des engrais organiques, cela coûte 250 shekels (45 Euros), sans parler du fait que le prix de la pomme de terre a baissé de 40 shekels à seulement 12 ou 15 shekels le kilo, j'ai du mal à joindre les deux bouts."

Avant le siège qui commencé l'été 2006, les agriculteurs pouvaient gagner entre 25,000 et 33000 Euros par an. Selon certaines estimations, la plupart travaillent avec une perte de 2000 Euros par an en moyenne.

Le spécialiste en agriculture dans la bande de Gaza, Mamoud Al-Masri, a déclaré que le manque d'engrais entrainait une baisse de 25% à 30% dans la culture des fraises. De nombreux agriculteurs ont renoncé à la culture lucrative des fraises pour des cultures de mais plus pratiques.

La culture des fraises et des fleurs étaient autrefois la base de l'exportation pour les agriculteurs de Gaza. Il y a quelques semaines, le ministère de l'Agriculture a mis en place un nouveau système dans lequel les agriculteurs qui ont l'intention de faire "des cultures destinées à l'exportation", doivent demander une autorisation spéciale pour obtenir plus de ressources en eau. Sans cette autorisation, les agriculteurs n'auront pas accès à suffisamment d'eau pour assurer le rendement de la récolte.

"Le secteur agricole a subi d’importantes pertes d'au moins 30 millions d’Euros par an depuis le début du siège," a déclaré un responsable du Ministère de l'Agriculture Hassan Abou Eita. "Il y a aussi des millions d’Euros de pertes indirectes dues à l’interdiction des exportations depuis deux saisons."

Abou Eita a exhorté les agriculteurs à envisager de planter des cultures qui demandent peu d'eau, et ç s’informer auprès du ministère de l'Agriculture sur des alternatives aux engrais, telles que la rotation des cultures.

Source : http://www.maannews.net/

Traduction : MG pour ISM

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