Palestine - 8 février 2006

Les Palestiniens non reconnus: empêchés de se marier, de se déplacer et d'ouvrir des comptes

Par IPC

Plus de 54.000 Palestiniens soufrent du problème de l'identité ; ils ne possèdent pas une carte d'identité, soit à cause de n'être pas enregistrés pas l'autorité israélienne à leur naissance, soit à cause d'une nationalité étrangère.

Soad Al Ameri, l'auteur du livre " Sharon et ma belle-mère " indique d'une manière sarcastique que son chien Noura a plus de droits civiles que elle-même, lors qu'elle a été enregistrée comme la titulaire d'une carte d'identité de Jérusalem, alors que Soad a passé ses premiers ans en Cisjordanie sans un carte d'identité.

Elle raconte aussi la fâcherie du moment où un soldat israélien a permis à Noura d'entrer dans la ville de Jérusalem dans une voiture, mais sans Soad qui ne possédait pas une carte d'identité. A la fin, Soad a réussi à convaincre le soldat que " le chauffeur de Noura, était elle-même et ainsi il l'a laissée passer.

D'un bout à l'autre des territoires palestiniens, les cartes d'identités peuvent déterminer le destin des résidents, notamment aux check points militaires israéliens semés en Cisjordanie , où ceux sans un carte d'identité se tient loin afin d'éviter d'être arrêtés ou même expulsés par les soldats israéliens.

Mohammed, 25 ans, de Ramallah, a déclaré à Reuters que son père avait oublié d'enregistrer son nom dans sa carde d'identité après sa naissance et ainsi il n'avait pas été inclus dans le document officiel. Le gouvernement israélien refuse continuellement de prouver son existence, surtout qu'il ne possède aucun certificat de naissance aussi.

S'approchant de l'age de mariage il a contacté le ministère palestinien des Affaires civiles afin d'être aider, mais sans aucun résultat, car le ministère est impuissant dans ces cas, sans un accord de la part des autorités israéliennes.

La seule solution pour ce dilemme est d'appliquer pour une " réunion " au ministère de l'Intérieur israélien, un processus suivi par les palestiniens avec des cartes d'identités qui demandent des cartes pour leurs parents vivant à l'étranger ou pour leurs femmes des nationalités étrangères.

De plus, des centaines de familles palestiniennes soufrent du même problème, lors qu'un des parents possède une carde d'identité de Jérusalem et l'autre une de la Cisjordanie . Ils sont obligés à enregistrer un nombre d'enfants dans la carte de Jérusalem et un nombre dans la celle de la Cisjordanie . Il n'y a pas possible d'enregistrer tous les enfants de la famille dans la carte d'identité du parent provenant de Jérusalem.

Ce problème s'est intensifié après que le gouvernement israélien avait décidé de geler toutes les demandes (applications) de réunion déposées par les palestiniens après le début de l'Intifada Al Aqsa en septembre 2 000.

Ziyad Al Hammouri, un avocat du Centre pour les Droits sociaux et économique Al Quds, a affirmé que Israël avait repris à s'occuper des applications le dernier août, but tenant compte des deux nouvelles conditions qui faisaient le processus très difficile.


" La première condition est que seulement les hommes plus âgés de 35 ans et femmes plus âgées de 25 ans sont permis à demander une réunion. La seconde décision regarde le fait que seulement après cinq ans de la distribution de l'application, elle peut être soumise et toute cette période l'appliquant ne doit pas vivre dans la région " a déclaré Hammouri.


De plus il a averti du risque affronté par environ 200 000 personnes de Jérusalem qui pourraient avoir leurs cardes révoquées après l'achèvement de la construction du Mur de séparation.

Source : IPC