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ISM France - Archives 2001-2021

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Gaza -

Des histoires de chatons

Par

L’autre jour au bureau du Croissant Rouge d’Ezbet Abed Rabbo (bombardé pendant les 23 jours de massacre israélien à Gaza, y compris par ce qu’on pense avoir été du phosphore blanc), Abu Basel m’a emmenée dans une des pièces les plus dévastées pour me montrer ce qu’il dit être les toutes dernières victimes : il est convaincu que 2 d’une portée de 4 chatons sont nés avec d’importantes malformations qui résultent des produits chimiques.

Pas de greffon vidéo disponible...

C’est difficile d’être certains, mais ce qui est sûr, c’est qu’ils sont incapables de marcher et qu’ils sont nés dans la zone bombardée.

Et c’est ça le problème, personne ne sait ce que seront les effets des bombardements et des poisons résiduels, mais les fermiers que j’ai rencontrés ont constaté que la production des palmiers était faible, la récolte d’olive aussi, la pousse des cultures retardée et ils prédisent que les cultures futures donneront peu.

Le rapport Goldstone mis au placard n’était qu’une des manières de rendre justice aux Palestiniens attaqués pendant le massacre israélien de Gaza. Un autre aspect est la reconstruction continuellement retardée (parce qu’Israël continue de refuser de laisser entrer le ciment et les matériaux de construction qui sont devenus vitaux, parmi un nombre incalculable d’autres produits, comme les médicaments, les fournitures scolaires, etc. etc.).

Si Gaza, Palestine, était un autre pays, le matériel post-massacre et les experts en chimie auraient été autorisés à entrer, pour tester le sol, retirer les munitions non explosées, déblayer les gravats des maisons (intentionnellement) démolies…

Au lieu de cela, ces produits toxiques restent, pourrissent, empoisonnent et affectent des gens qui, dans de nombreux cas, continuent de vivre dans ou à côté des zones contaminées en question.

Source : In Gaza

Traduction : MR pour ISM

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