Hébron - 11 janvier 2004

Israël condamne à mort la ville de Beit Ummar

Par IPC

Depuis le début de l’Intifada, il y a plus de 40 mois maintenant, l’armée israélienne a cherché à étrangler Beit Umar en fermant sa principale sortie vers le monde extérieur, l’intersection de Hébron-Jérusalem, soi-disant pour assurer la sécurité et la protection des colons, mais en réalité pour forcer la population palestinienne à quitter leur patrie en les privant de la possibilité d’avoir une vie normale.

Destructions perpétrées par les Forces d'Occupation à Beit Ummar

La radio palestinienne a rapporté que l’armée israélienne a détruit l’infrastructure basique de l’eau et de l’électricité d’une petite ville palestinienne au nord de Hébron, laissant les 15 000 habitants de la ville sans eau et sans électricité.


Le maire de Beit Ummar, Rashid Mahmud Awad a déclaré à la chaîne d’Al Jazzera qu’il ne comprenait pas, quelle raison avait causé une telle destruction de l’infrastructure essentielle par l’armée israélienne.


Le maire a estimé que les dettes dues par les citoyens au Conseil Municipal, ont atteint le somme de 1 800 000 $ et il n’y a aucune chance qu’ils puissent payer alors que la ville est toujours sous couvre-feu depuis trois années, les fermiers sont empêchés d’accéder à leurs fermes et l’exportation de produits agricolesest impossible.


L’industrie du marbre doit aussi fermer ses portes, en raison de l’impossibilité d’expédier ses produits, puisque la seule route de la ville est bloquée par les Forces d’Occupation Israélienne.



Beit Umar est entouré par trois colonies juives, Karmi Tsur, Itzion et Ifrat, toutes habitées par des colons juifs ultra-orthodoxes.


Depuis le début de l’Intifada, il y a plus de 40 mois maintenant, l’armée israélienne a cherché à étrangler Beit Umar en fermant sa principale sortie vers le monde extérieur, l’intersection de Hébron-Jérusalem, soi-disant pour assurer la sécurité et la protection des colons, mais en réalité pour forcer la population palestinienne à quitter leur patrie en les privant de la possibilité d’avoir une vie normale.



Lire le témoignage des membres du Christian Peace Teams en date du 7 janvier 2004

Source : www.ipc.gov.ps/

Traduction : IPC