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ISM France - Archives 2001-2021

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Hébron -

Ordre public israélien dans la vieille rue Shalala

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Début décembre, toutes les restrictions ont soudainement été levées, sauf à l’endroit où la rue croise la colonie Beit Romano à l’entrée nord du souk de la vieille ville. Là, la route a été bloquée par une grande porte en métal.
Mais, dès que les commerçants sont revenus et qu’ils ont essayé de reprendre leur affaires, les colons de Beit Hadassah ont commencé à bombarder toute personne qui osait s’aventurer dans la rue en-dessous

La vieille rue Shalala était autrefois l’un des endroits de shopping les plus fréquentés d’Hébron.
Bien qu’elle ne fasse que 400 mètres de long, les vieux disent qu’il fallait souvent 15 minutes pour aller d’un bout à l’autre. Mais, c’était avant que la colonie israélienne à plusieurs niveaux de Beit Hadassah n'ait été établie au-dessus et le long du côté ouest de la rue

Puis la vieille rue Shalala a commencé à mourir

Depuis des années, les Forces de Sécurité Israéliennes ont autorisé les colons israéliens à s’y déchaîner : ils attaquaient des clients, des commerçants et des habitants, saccageaient, pillaient et détruisaient les marchandises quand ils descendaient.

Les soldats, la Police des frontières et la police locale laissaient habituellement se perpétrer les troubles avant d’agir pour restaurer l’ordre.

Puis, il y a 1 an environ, les Forces d’Occupation israélienne ont fermé la rue à toute activité commerciale, tuant ainsi le si peu de commerce qui avait subsisté. Début décembre, toutes les restrictions ont soudainement été levées, sauf à l’endroit où la rue croise la colonie Beit Romano à l’entrée nord du souk de la vieille ville. Là, la route a été bloquée par une grande porte en métal.

Mais, dès que les commerçants sont revenus et qu’ils ont essayé de reprendre leur affaires, les colons de Beit Hadassah ont commencé à bombarder toute personne qui osait s’aventurer dans la rue en-dessous avec divers objets dangereusement lourds et et de l’eau dégueulasse.

Afin de maitriser ces nouvelles attaques venant du dessus, l’armée israélienne a rapidement installé un grillage métallique de protection, un étage au-dessus de la rue, pour récupérer les ordures potentiellement nuisibles et les débris.

Mais les colons, non découragés, ont simplement bombardé le grillage de protection avec des missiles encore plus lourds : de gros morceaux de béton et de métal qui ont ouvert des trous et découragé les éventuels clients d’entrer dans le secteur.

Il y a quelques jours, des internationaux dont des membres du CPT, ainsi que des membres locaux Palestiniens d’organisations humanitaires ont monté une protestation silencieuse à l’extrémité ouest de la vieille rue Shalala.
Des pancartes ont été installées et une petite tente a été rapidement montée dans la rue à environ 60 mètres de la porte en métal qui bloque l’accès à Beit Romano.

Aussitôt, un bataillon de soldats israéliens est arrivé très vite et ils nous ont donné l’ordre de démonter la tente et d’enlever les pancartes. Les manifestants ont indiqué que leur protestation était nécessaire en raison de la porte et des attaques continuelles des colons.

"Je sais, je sais" a répondu le responsable du bataillon. "Mais si vous n’arrêtez pas, les Juifs verront ce que vous faites. Puis, ils viendront et commenceront à vous jeter des trucs. Et nous ne serons pas capables de vous protéger."

Il a accepté que sa logique soit défiée un moment. Mais, lorsque la presse locale palestinienne est arrivée et a pris des photos, il a indiqué que sa patience avait des limites.

Donc, les manifestants – dans le but d’éviter les représailles contre les commerçants si nous n’obéissions pas au responsable du bataillon – ont démonté la tente et sont partis.

Vers la fin de la journée, il y avait encore plus de trous dans l’écran de protection. Depuis lors, il n’y a pas eu d’incidents graves répertoriés mais les affaires, selon le CPT – restent terribles.

Source : CPT - Hébron

Traduction : MG

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