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ISM France - Archives 2001-2021

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Palestine -

Olmert : "Il n’y a pas de calendrier arrêté en vue de pourparlers de paix avec les Palestiniens"

Par

Le Premier ministre Ehud Olmert a sérieusement douché les attentes en vue d’un accord de paix avec les Palestiniens conclu avant la fin 2008, tel que prévu par la conférence de paix sponsorisée par les Etats-Unis, la semaine passée.

"Nous ferons un effort pour mener des négociations rapides, dans l’espoir de parvenir à une conclusion vers la fin 2008, mais il n’y a en aucun cas d’engagement [de notre part] envers un calendrier arrêté en vue de leur achèvement", a déclaré Olmert au début de la réunion de son cabinet, hier dimanche.

Le président américain George W. Bush a assuré aux dirigeants israélien et palestinien, lors de la conférence d’Annapolis, dans l’Etat du Maryland, que Washington allait s’engager activement dans le meccano de la paix, en dépit d’un profond scepticisme quant aux chances d’obtenir un deal avant qu’il ne quitte ses fonctions.

Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas ont rencontré Bush afin de lancer les premiers pourparlers formels de paix depuis sept ans lors de cette conférence, et ils sont tombés d’accord pour tenter d’obtenir un deal sur l’Etat palestinien hypothétique avant la fin de l’année prochaine. Mais, s’exprimant lors du premier conseil des ministres depuis Annapolis, Olmert a recommandé la plus grande prudence.

Avec un clin d’œil évident adressé à ses partenaires de droite dans son gouvernement de coalition leur signifiant qu’il n’envisage aucune concession israélienne sans qu’il y ait une réciproque de la part des Palestiniens, Olmert a indiqué que tout progrès dans le processus de paix dépendrait du degré d’adhésion aux engagements pris dans le cadre d’un processus de paix américain intitulé "feuille de route", enlisé depuis pas mal de temps.

« Le plus important, dans le communiqué conjoint [à l’issue d’Annapolis, ndt], c’est le fait que… tout accord [partiel] auquel nous parviendrions à l’avenir dépendra de la satisfaction de tous les engagements pris dans le cadre de la feuille de route.

« Autrement dit, Israël n’aura à mettre en application aucun engagement découlant de l’accord avant que tous les réquisits de la feuille de route n’aient été remplis », a-t-il expliqué.

La feuille de route américaine (millésime 2003) fournit des pierres de touche [benchmarks] qui incluent notamment l’écrasement du terrorisme par les Palestiniens, ainsi que la mise au congélo des activités de colonisation israéliennes en Cisjordanie .

Mettant l’accent sur l’obligation, pour les Palestiniens, de sévir envers les activistes, le Premier ministre israélien a indiqué, à propos de la feuille de route : « Je pense que c’est là un point très important, qui insiste sur la composante sécuritaire, laquelle est, de notre point de vue, et dans toute éventualité et quelques soient les conditions par ailleurs, le problème le plus important auquel nous soyons confrontés. »

Ces commentaires d’Olmert faisaient suite au retrait, par les Etats-Unis, d’un projet de résolution [clique là-dessus !] de l’Onu avalisant les mesures adoptées à Annapolis – un document dont les responsables israéliens ont dit avoir ressenti comme "déplacé".

Bien qu’Israël n’eût apparemment aucun problème avec le texte controversé, certains analystes ont avancé l’idée qu’il était inquiet qu’une résolution en bonne et due forme n’engageât par trop l’Onu dans les efforts de paix au Moyen-Orient ! [ ! du t]

Certains esprits chagrins disent que le timing du meccano de la paix de Bush serait trop ambitieux, en particulier au vu de la faiblesse politique [à dire le moins… ndt] tant d’Olmert que d’Abbas.

La popularité politique du Premier ministre (israélien) a été écornée par des allégations de corruption portées à son encontre, ainsi que par la Seconde guerre au Liban, l’année dernière. Par ailleurs, celui-ci est confronté à la résistance aux concessions de certains membres de droite de son gouvernement de coalition.

Rappelons que le mouvement d’Abbas, le Fatah, s’est, quant à lui, fait virer de la bande de Gaza par le Hamas, au mois de juin.

Source : Haaretz

Traduction : Marcel Charbonnier

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